Le Petit Monde d'Audrey
 
Retour au forum
 

Ajouter une réponse

Pseudo :    S'inscrire ?
Mot de passe :    Mot de passe perdu ?
Icône :
                                
                                
Message :
 
 
 
Smilies personnalisés
 
Options :
Notification par email en cas de réponse
Désactiver les smilies
Activer votre signature
 
 
Dernières réponses
ThunderLord
Pierma : désolé pour le coup de vieux, mais on n'est pas de la même génération, et ma culture western s'est limités aux plus connus, Sergio Leone & co
Ouaille


Rah j'adorais ce type etant gamin!
Autant pour ses roles de cowboy que ses roles de mechant...

Adieu l'artiste!
Pierma
Richard Widmark était mon acteur de western préféré.

C'était un peu l'anti-John Wayne. Ses personnages étaient rarement des héros invincibles.

J'apprends par le post d'Audrey que c'était un honnête homme. Voilà une confirmation qui fait plaisir.

Un adieu à ce cow-boy atypique.

TL me fout un coup de vieux. Il est vrai que les westerns sont passés de mode en quelques années (5 ans à tout casser) de sorte qu'on a connu la télé soit avant, soit après.

Hé bé oui ! Imaginez que dans 5 ans on ne passe pratiquement plus aucun polar et vous aurez une idée de l'évolution.

(Je suis pas condamné d'avance aux Experts saison 12)
ThunderLord
Sa tête me disait quelque chose, mais son nom, absolument pas... Comme quoi il a vraiment géré sa carrière avec discrétion

Enfin bon, à l'époque des westerns, on savait encore faire des films qui reposaient sur le jeu des acteurs et non sur des licences connues ou des effets spéciaux coûtant des millions de dollars...
Audrey
Décès de l'acteur Richard Widmark,
légende discrète du cinéma américain



Le comédien américain Richard Widmark, décédé lundi à l'âge de 93 ans, était l'inoubliable sadique qui poussait, en ricanant, une vieille dame paralytique du haut d'un escalier à l'occasion de son premier rôle dans "Le carrefour de la mort" (1947) d'Henry Hathaway.

Il était devenu l'une des légendes de Hollywood en tournant quelque 70 films sous la direction des réalisateurs les plus prestigieux, mais s'était toujours tenu à l'écart des médias et du star-system pour protéger sa vie privée.

Le regard azur, ce blond au sourire ambigu semblait pourtant trop intellectuel aux yeux d'Hathaway, mais il avait fini par lui donner sa chance face à l'intransigeance de Darryl Zanuck, le patron de la 20th Century Fox.

Comédien doué, il donnait de la profondeur à tous ses personnages, ce qui lui avait rapidement permis de troquer le costume de "sale type" contre des rôles de victimes dans "Les forbans de la nuit" de Jules Dassin (1950) et de héros dans "L'homme aux colts d'or" d'Edward Dmytryk (1959).

Indépendant, il était l'un des rares acteurs à s'être lancé dans la production (1957) pour mieux contrôler sa carrière, et l'une des premières stars du cinéma à tourner pour le petit écran dans la série policière "Madigan" (1971).

Démocrate convaincu, il haïssait la violence et regrettait l'évolution du cinéma américain, dirigé selon lui par "des hommes d'affaires sans aucune dignité".

Né le 26 décembre 1914 à Sunrise (Minnesota, nord), Richard Widmark est un jeune homme studieux, licencié en science politiques, qui prend conscience de ses convictions politiques en traversant l'Allemagne nazie alors qu'il fait le tour de l'Europe à vélo.

Passionné par le théâtre, il est à 24 ans professeur de diction et d'art dramatique à l'université de Lake Forrest, et débute à la radio avant de brûler les planches à Broadway, notamment aux côtés d'Ingrid Bergman dans "Jeanne d'Arc".

Après sa révélation dans "Le carrefour de la mort", il tourne film sur film, notamment "Panique dans la rue" (Elia Kazan, 1950), "La porte s'ouvre" (Joseph L. Mankiewicz, 1950), "Le port de la drogue" (Samuel Fuller, 1953) et "La toile d'araignée" (Vincente Minelli, 1955).

Il revient au western avec "Alamo" (John Wayne, 1960) et "Les Cheyennes" (John Ford, 1964), son cinquantième film, pour lequel ses amis avaient inscrit, sur un gâteau, "à ton centième cadavre" pour les deux morts qu'il avait à son actif par film.

Il tourne aussi pour de nouveaux réalisateurs comme Don Siegel dans "Police sur la ville" (1968) ou Robert Aldrich dans "L'ultimatum des trois mercenaires" (1977).

Moins présent sur les écrans depuis les années 70, Richard Widmark avait tourné une dernière fois sous la direction de Herbert Ross dans "True colors" (1990).

(AFP - 26/03/08)
 
Retour au forum
 
 
créer forum