| Oui, mais justement... Je développais tout mon argumentaire pour dire que cette faute-là n'est pas trop grave en elle-même. Elle est presque rentrée dans l'usage et n'est pas si choquante que cela à l'oreille. Ce qui est gênant, c'est quand une faute écorche la langue et peut aussi changer le sens... Là, c'est devenu tellement courant... Je ne dis pas qu'il faut encourager ce genre de fautes à se développer, mais il faut s'attaquer à celles qui n'ont pas encore accéder à ce statut de "banalité". Je ne pense pas être mauvais en français et pourtant il se peut que je dise aussi parfois "assis-toi", même si j'ai plutôt tendance à dire "assieds-toi". A la limite, "assis-toi" sonne encore plus impératif et direct. Je ne vois pas de mal au travers de cette faute. Elle est plus que pardonnable. |
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| Il ne faut pas négliger aussi les expressions devenues courantes et qui sont des fautes à la base. Je pense qu'il faut aussi être tolérants avec celles-ci. Je fais ici référence à l'exemple du verbe s'asseoir (ou s'assoir, puisqu'il y a déjà une tolérance). Il faut quand même préciser que c'est un des verbes les plus tordus existant en français, puisqu'il possède deux conjugaisons. Pas étonnant en fin de compte qu'une "troisième" un peu hybride ait fini par voir le jour... Voici les deux conjugaisons : je m'assois tu t'assois il s'assoit nous nous assoyons vous vous assoyez ils s'assoient je m'assieds tu t'assieds il s'assied nous nous asseyons vous vous asseyez ils s'asseyent Vous remarquerez que dans la vie de tous les jours, on utilise un mix de ces deux conjugaisons, qui donne : je m'assois tu t'assois il s'assoit nous nous asseyons vous vous asseyez ils s'assoient Rien que pour cette bizarrerie, je m'abstiendrais d'en vouloir à qui que ce soit de faire une faute à ce verbe, qui a deux orthographes à l'infinitif et deux conjugaisons bien complexes qui se mélangent. Maintenant, je le replace dans le contexte de mon boulot ici en Allemagne. J'ai été assistant de français dans un lycée. Imaginez quand il faut expliquer ça aux jeunes Allemands qui, eux, ont une conjugaison hyper simple en regard de la nôtre (pas de 1er, 2e et 3e groupes, juste une centaine de verbes irréguliers et les 6 verbes de modalité ) ? Bref, tout ça pour dire que la difficulté de la langue française n'aide pas les choses et que je rejoins ceux qui militent pour une accentuation de son apprentissage chez les plus jeunes. Le niveau baisse terriblement et il n'y a pas besoin de faire une étude sur 20 ans pour le constater. C'est tous les ans que le niveau se détériore...
Edité le 15-12-2007 à 19:26:50 par dujreve |
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| Bon ben je vois que le debat a atteint ici le probleme de l'amalgame Education <-> Correction... Pas grand chose a ajouter si ce n'est que en toute chose il faut etre mesure... mon objectif pour junior est de ne m'enerver que pour quelque chose qui en vaut la peine, histoire de marquer le coup. Et quand je "gueule"... Je suis discret, courtois, toujours calme alors quand tout d'un coup mon volume sonore atteint 140 decibels, le langage devient fleuri, ben heu... Ca ne m'est pas arrive depuis 6 ou 7 ans de me mettre dans cet etat la donc je pense que le ptiot il a des chances d'y echapper... Il aura peut-etre droit a la phase intermediaire dite "chien grognon"... |
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| fessée, claque, gifle, tarte, torgnolle, mandale, beigne, giroflée à 5 branches, ... pour moi tout ça désigne exactement la même chose : une bonne correction appropriée. Certes c'est un degré au dessus de la pichenette mais c'est très en dessous de la "cogne". Et autant je ne me priverai pas de donner une bonne tarte si cela s'avère nécessaire autant il est hors de question de cogner sans raison (et même avec) |
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