Le Petit Monde d'Audrey
 
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Pierma
Effectivement, quand tout le monde est armé ça doit calmer les excités. Et améliorer la politesse.

Tu remarqueras d'ailleurs que je suis avec toi d'une politesse sans faille.
Heu... mes respects, TL !
ThunderLord
"C'est une bonne chose que la guerre soit si horrible, autrement nous pourrions trop l'aimer"

Pour ce qui est des duels, s'entretuer sans bonne raison est effectivement stupide, mais au moins c'était dissuasif
Pierma
osef ? Faute de frappe ?

D'accord sur l'idée, TL, mais on peut à la fois détester les moeurs d'une époque et admirer les hommes pour ce qu'ils étaient capables de faire.

Par exemple je trouve stupide l'époque où on se battait en duel pour un rien, mais je trouve qu'ils avaient également un certain courage.

Plus près de nous, je porte une grande admiration aux soldats de 1914 ( 2 de mes grands oncles y sont restés) tout en détestant cette guerre épouvantable, cette tuerie stagnante, au moins jusqu'au début 1918. Bon sang, c'était des teigneux, et pas décidés à mollir !
J'ai toujours été frappé par la modestie avec laquelle mes grands oncles survivants (il en restait 2 autres) racontaient - pas souvent, il falllait les tanner ! - ce qu'ils avaient vécu. Je ne suis pas sûr qu'on aurait le même courage simple aujourd'hui.
ThunderLord
Osef à ce niveau, l'important c'est de savoir qu'à cette époque-là on se conduisait comme des hommes, quitte à y rester, même si ça nous conduisait à devenir mort immédiatement après avoir été en vie
Constance
Ouais mais, la classe, quoi

Au fait, selon mes sources, la citation serait plutôt "cinq minutes avant sa mort, il était encore en vie" ... dans ce cadre, l'explication du s et du f qui avaient une graphie similaire ne tient plus.


Edité le 17-11-2007 à 05:39:49 par Constance


Pierma
Ouaille a écrit :

La Palice Marechal de France tue a la bataille de Pavie si je me souviens bien...

A mon avis ce devrait etre:
"hélas ! s'il n'était pas mort, il ferait encore envie "

Astucieux, ce glissement de mots ! Surtout avec l'écriture du temps. C'est plausible.

S'il est mort en 1525, c'est bien la date de Pavie. Raclée mémorable dont François 1er est revenu en disant que "tout est perdu, for l'honneur." Libéré sur parole après avoir promis sa propre rançon.

On préfère donc se souvenir de Marignan.

On nous apprenait à l'école une version un peu différente de la première lapalissade :
"Un instant avant sa mort, il était encore vivant."

Supposée provenir d'un rescapé qui racontait la bataille, elle signifiait que quelques minutes avant d'être mortellement blessé, La Pallice se battait encore comme un lion.

ça correspond bien à la fin de la bataille. François 1er a essayé de sauver la bataille et son armée, étrillée par le feu des canons suisses.

Il a lancé toute la noblesse française dans une charge de cavalerie folle, à laquelle il a participé. Il a été encerclé et fait prisonnier. Son entourage l'a défendu sérieusement, ce qui explique la mort au combat d'un maréchal.

C'était le style de l'époque et du "Roi-chevalier". Le style coûteux !
Ouaille
La Palice Marechal de France tue a la bataille de Pavie si je me souviens bien...

A mon avis ce devrait etre:
"hélas ! s'il n'était pas mort, il ferait encore envie " qui est devenu par deformation:
"hélas ! s'il n'était pas mort, il serait encore en vie "...

Pavie, avis, envie, en vie tout ca c'est des histoires de vis...


ThunderLord
C'étaient donc les soldats du La Palice, et non lui-même, qui exprimaient ainsi des évidences.. Je l'ignorais, merci de me l'apprendre. Encore une anecdote à sortir au détour d'une conversation, histoire de passer pour quelqu'un d'érudit
Audrey
"Une lapalissade"

Affirmation d'une évidence niaise, vérité de La Palice.


Cette expression est évidemment liée au seigneur de La Palice, maréchal de François 1er, mort au combat.

Mais ce n'est pas sa propre personne qui affirmait ses évidences niaises que l'on appelle "des lapalissades".

Jacques II de Chabannes (1470-1525), seigneur de La Palice, était réputé pour sa valeur au combat.
Et ce sont ses soldats, qui, célébrant son panache, chantèrent :
"hélas ! s'il n'était pas mort, il ferait encore en vie !"
...plus tard déformé en "s'il n'était pas mort, il serait encore en vie", première "lapalissade".

Pour info, le château de Jacques II de Chabannes se trouve (bien évidemment) à Lapalisse, dans l'Allier.
 
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