| Bonjour, je vous mets le début de mon prochain roman, à paraître sous peu, intitulé "Le Bouclier du Roi - livre 1, l'idéal d'une terre". J'espère que ça vous plaira. Si vous en voulez plus, je peux en mettre ici ou bien vous en trouverez sur mon site perso. Libre à vous, je suis à votre disposition. J'ai mis 5 ans pour écrire cette histoire, qui est une trilogie médiévale. Je suis presque malheureux de l'avoir terminée, tant j'ai pris de plaisir à l'écrire. J'espère donc maintenant pouvoir partager ce plaisir et l'émotion que j'ai ressentie dans les moments d'écriture... … Au cœur des ténèbres de jadis, Se situe cette légende endormie. Elle a bercé des générations, Déchaînant les imaginations. Elle parle d’un fermier valeureux, Qui devint un soldat courageux Et rassembla derrière lui ses pairs Avec espoir de sauver leurs terres. Yvon, le Combattant, l’appelait-on, Défenseur des vallées et monts, Destructeur des esprits démons, Créateur d’un royaume de renom. Maury, son ennemi, il repoussa, Avant de rejoindre l’au-delà. A son fils, bien trop jeune, il laissa Une paix précédant un combat. Car l’heure approche où Maury Se vengera sans compromis, Où le sang à flots sera versé Pour payer le prix de la liberté. … Episode I : Franz, le Germain Gentes dames, messires et manants ! Cette histoire n’est point un conte de fées, car trop de démons y jalonnent sa narration. Trop de morts et de guerres y figurent à côté de la beauté de sa finalité, car elle ne devait exister que pour faire rêver, mais la réalité a voulu la faire commencer dans un cauchemar, ce qui toutefois, admettons-le, ne peut que rajouter morceaux de bravoure et exploits formidables à cette épopée que je veux à présent vous narrer. Car tel est mon métier que de relater les faits héroïques, si possible de façon poétique, et en chanson, si j’en trouve les notes et le ton. Je suis poète dans l’âme et ménestrel à lames, en effet mes récits sont souvent teintés de fers croisés, de haches rouillées et de glaives brisés. Mais la légende, qu’aujourd’hui je voudrais vous conter, certes, est la plus belle que le monde ait jamais portée, mais elle est telle qu’un langage plus commun, sans vouloir vous offenser, vous ferait le plus grand bien. Votre ouïe n’en sera que plus à l’aise pour écouter ma voix vieille et enrouée, vous narrant, tel un patriarche autour de braises dans son clan, la légende de Franz, le Germain. Vous qui écoutez vos pères et grands pères chaque soir après souper, avez sûrement déjà entendu parler de cet homme brave et courageux, qui vint des ténèbres et du froid, pour devenir celui que l’on appela le Bouclier du Roi. Franz, le Germain est né quelque part dans les froides terres du Nord, là où, dit-on, le feu a plus de valeur que cent coffres remplis et sertis d’or. Cette terre, dont nul ne sait jusqu’où elle s’étend, porte un nom qui à nos ancêtres donnait le frisson, car synonyme de guerres et de barbaries. C’est ainsi qu’au Nord-est de notre beau pays, se dressait la proche mais si redoutée Germanie. Son paysage, totalement plat dans certaines régions, se résumait à des forêts toujours grandissantes, des marécages sinistres et des fleuves, si grands et si larges que même s’y perdrait tout un banc. N’importe quelle âme simple se dirait qu’il ne puisse exister matière vivante dans ces ténèbres et ces brouillards persistants. |
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