Le Petit Monde d'Audrey
 
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ThunderLord
Les sept tomes sont sortis, Wayninouchet

Par contre seuls les quatre premiers sont sortis en édition de poche pour l'instant. Mais rien qu'en lisant les deux premiers on doit se faire uen opinion assez claire de l'intérêt de l'ensemble, sachant que la qualité est au rendez-vous dès le premier tome, "le pistolero", et qu'elle s'améliore encore petit à petit.
Wayne
ça a l'air ma foi fort sympathique tout ça
J'devrais m'y mettre uin de ces jours
Combien de tomes sont sortis? et SK a-t-il fini de l'écrire?
Audrey
J'avoue n'avoir jamais mis le nez dans un Stephen King, n'étant pas mon style de lecture. Mais ton approche est plaisante et pourrait me donner envie de tester "La Tour Sombre", ce cycle étant différent des autres écrits de SK.
ThunderLord
Salut à tous !

Je profite d'une insomnie monstrueuse pour passer lire et poster, et j'ai pensé vous parler d'un cycle de romans que je suis en train de lire ces temps derniers : vous en avez certainement entendu parler, il s'agit du cycle de la Tour Sombre, écrit par Stephen King.

L'écrivain sort un peu du carcan horreur/surréaliste dans lequel il s'était engoncé ces dernières années, en effet ce cycle est né il y a plus de 20 ans, les premières lignes "incarnant" les premiers pas de SK dans le monde de la littérature.

Ce cycle lui a été inspiré par un poème intitulé "le chevalier Roland s'en vint à la Tour Noire". Séduit par cette idée, SK commença par "retoucher" ce thème ; ainsi son héros Roland est non pas un chevalier à l'ancienne mode mais un "pistoléro", un guerrier gardien de la paix et détenteur des vestiges de la tradition, dans un monde qui "change" en mal de plus en plus vite. Roland n'a qu'une idée, qu'un but : atteindre la Tour Sombre, le pivot de tous les mondes, pour tenter d'enrayer la lente dégradation des univers.

L'originalité première de cette histoire est qu'elle fut écrite sur un intervalle très long : en effet SK a écrit les premières lignes lorsqu'il était très jeune et sans le sou, et l'a ressortie d'un tiroir il y a quelques années, y ajoutant des petits bouts par-ci par-là puis les oubliant de nouveau. On peut donc constater à certains moments des modifications légères de la phraséologie typique de l'auteur, une lente évolution du style.

Ce qui m'a séduit dans cette histoire, c'est :
1/ la grossièreté vulgaire que l'on peut trouver dans d'autres de ses romans y est quasi absente, et s'oublie très vite lorsqu'elle est rencontrée.
2/ l'auteur mélange période contemporaine, passés révolus et "western post-apocalyptique" d'une manière au début troublante, puis exaltante ensuite : par exemple le héros tombe parfois, dans son monde où ses pistolets sont des pièces de haute technologie dont les secrets sont depuis longtemps oubliés des hommes, sur des vestiges de notre civilisation moderne. Passé et futur sont entremêlés, entrecroisés.
3/ le héros est une sorte de pèlerin-défenseur de l'ordre, à mi-chemin entre un cow-boy à la détente facile et un chevalier de la table ronde. Dernier représentant de son ordre, laissant derrière lui son passé et son pays ravagé et déchiré par la guerre civile et les maladies mortelles qui émergent sans raison connue, il est lancé dans une quète quasi irréalisable, car s'il sait que son ka est de rechercher la Tour, il sait également qu'un seul pas hors du chemin tracé pourrait être sa perte et la fin de son voyage. De plus, son destin pourrait être d'échouer...


Bref, un Stephen King que je recommande à tous : rafraîchissant, agréable à lire et assez éloigné de ses autres écrits.
 
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