Ouaille |
Simulacre |
![]() Bien qu'il ne soit pas parfait, le système que l'on peut trouver au sein des pays scandinaves n'est pas si mal. Bien sûr, les employeurs peuvent licencier plus fréquemment, mais les travailleurs trouvent un emploi beaucoup plus facilement, et beaucoup plus souvent, tout en boostant l'économie. A voir... |
Audrey |
![]() Cinq prix Nobel d'économie américains jugent sévèrement la France Dans une série d'entretiens publiés mardi par Les Echos, 5 prix Nobel d'économie américains, de sensibilités différentes, dressent un tableau sévère de l'économie française et suggèrent des pistes de réformes. Je vous laisse réagir à leurs propos : Edmund Phelps (prix Nobel 2006 et professeur à l'université Columbia de New York, reconnu pour ses travaux sur la croissance économique) : "J'observe que les Français sont parmi les habitants du G7 les moins motivés au travail. C'est incroyable !", s'exclame-t-il. Il constate que "les Européens ne croient plus au travail comme moyen d'épanouissement". Il propose donc de "rendre le travail plus stimulant" en réformant par exemple le Code du travail. Robert Solow (distingué en 1987 pour ses travaux sur l'impact du progrès technique sur la croissance) : Il reconnaît qu'en termes de productivité, la France est très performante. Mais les 35 heures ont été, selon lui, un échec. "Le nombre d'heures de travail en moyenne n'a guère évolué", constate l'ancien conseiller de John Kennedy. L'impact des 35 heures "a donc été minime". Face à la mondialisation, "la France a sans doute plus à gagner qu'à perdre", rassure-t-il, en préconisant des "réformes progressives" plutôt qu'une thérapie de choc. Gary Becker (prix Nobel 1992) : Pour lui, le taux de croissance de l'économie française "n'est pas assez élevé" car le pays "ne s'est pas suffisamment réformé" et reste handicapé par "un marché du travail pas assez flexible". "Les entreprises devraient notamment avoir davantage de marge de manoeuvre pour licencier les employés qui ne leur conviennent pas". De même, "le salaire minimum, que certains candidats à la présidentielle veulent augmenter, est au contraire trop élevé". ![]() Edward Prescott (honoré en 2004 pour ses travaux sur les cycles économiques) : Il estime que "l'économie française est en bonne santé" mais qu'il faudrait y "réduire la forte pression fiscale". "Si la France ramenait ses taux d'imposition au niveau américain, le produit des impôts serait du même ordre qu'aujourd'hui, car après une période de transition, la production serait 40% plus élevée", explique-t-il. Paul Samuelson (prix Nobel 1970) : Pour lui "la France fait partie des pays européens au modèle le moins efficace", car "elle n'a pas su s'adapter aux nouvelles réalités de l'économie mondiale". "Les Français aujourd'hui devraient tolérer la remise en question de certains privilèges, et accepter que leur société soit davantage inégalitaire", lance-t-il. |