[centre][g][#0000ff]Adoption par l\'Assemblée de la proposition de loi UMP remplaçant CPE[/#][/g][/centre]
[g]L\'Assemblée nationale a adopté mercredi, au terme de deux séances particulièrement animées, et en dépit de l\'opposition PS et PCF, la proposition de loi UMP sur [i]"l\'accès des jeunes à la vie active en entreprise"[/i] destinée à remplacer le très controversé CPE.[/g]
Le texte (fruit de tractations ardues entre l\'UMP, le gouvernement, les mouvements étudiants et lycéens, et les partenaires sociaux) a été approuvé avec les seules voix de droite (UMP, UDF), PS et PCF ayant voté contre.
Il doit être transmis au Sénat pour un examen dès jeudi. Un vote conforme des sénateurs conduira à l\'adoption définitive du texte par le Parlement, au terme de plus deux mois de contestation marqués par des manifestations rassemblant jusqu\'à trois millions de personnes.
[s]La proposition de loi prévoit notamment d\'accorder une aide à tout employeur embauchant en CDI un jeune de 16 à 25 ans de faible qualification, ou résidant en zone urbaine sensible, ou titulaire d\'un contrat d\'insertion dans la vie sociale (Civis). Le montant de l\'aide, qui sera fixé par décret, s\'élèverait à 400 euros par mois la première année, 200 euros la seconde.
A la demande du gouvernement, l\'Assemblée a supprimé l\'article 2 de la proposition UMP, afin de [i]"permettre la prise en charge de la totalité"[/i] des nouvelles mesures, dont le coût est évalué à 150 millions euros pour 2006.
Selon l\'amendement gouvernemental, défendu en séance par Gérard Larcher (Emploi), le financement sera assuré grâce aux [i]"possibilités de fongibilité des crédits offertes par la Lolf et par une levée de la réserve de précaution portant sur la mission travail et emploi"[/i].
Les socialistes ont dénoncé le caractère "inconstitutionnel" de la proposition de loi qui augmente les charges de l\'Etat, ce que la Constitution, dans son article 40, interdit à un texte d\'initiative parlementaire. Une analyse partagée par l\'UDF.
Mais, tout ceci n\'aura pas de conséquences, le chef de file des députés PS, Jean-Marc Ayrault, ayant affirmé que son groupe ne saisirait pas les Sages. Car l\'essentiel, pour le PS est de voir abroger le CPE, ce que permet la proposition de loi, imparfaite sur le plan juridique.
Commencé mardi soir, son examen a été l\'occasion pour les élus de gauche de se féliciter de la "victoire" des anti-CPE et de "l\'enterrement" de ce "contrat précaire".
La majorité a "bu le calice jusqu\'à la lie", mais [i]"ce qui compte, c\'est que le CPE est mort et bien mort",[/i] a lancé M. Ayrault.
PS et PCF ont tenté, en vain, de faire annuler d\'autres dispositifs gouvernementaux : le CNE, le travail de nuit des mineurs, l\'apprentissage dès 14 ans, et les pénalités pour manquement à la responsabilité parentale.
[i]"Vous avez dû céder, vous avez dû abroger mais vous voulez continuer et aggraver la même politique qui amène le chômage et la précarité",[/i] s\'est indigné Maxime Gremetz (PCF).
Tout en apportant le soutien des centristes, Francis Vercamer a regretté que [i]"le gouvernement et l\'UMP soient restés sourds aux propositions et aux alertes de l\'UDF".[/i]
Au nom de l\'UMP, Alain Joyandet a vu dans ce texte un "acte de courage et de lucidité". [i]"La gauche voulait l\'humiliation, a-t-il dit, alors que les partenaires sociaux ont accepté, eux, le compromis qui va entraîner l\'apaisement que nous souhaitons tous".[/i]
Plusieurs responsables d\'organisations étudiantes étaient présents mercredi dans les tribunes du public, tel le président de l\'Unef, Bruno Julliard.');"> Dernoières infos AFP - 12/04/06)
L'Assemblée nationale a adopté mercredi, au terme de deux séances particulièrement animées, et en dépit de l'opposition PS et PCF, la proposition de loi UMP sur "l'accès des jeunes à la vie active en entreprise" destinée à remplacer le très controversé CPE.
Le texte (fruit de tractations ardues entre l'UMP, le gouvernement, les mouvements étudiants et lycéens, et les partenaires sociaux) a été approuvé avec les seules voix de droite (UMP, UDF), PS et PCF ayant voté contre.
Il doit être transmis au Sénat pour un examen dès jeudi. Un vote conforme des sénateurs conduira à l'adoption définitive du texte par le Parlement, au terme de plus deux mois de contestation marqués par des manifestations rassemblant jusqu'à trois millions de personnes.
[s]La proposition de loi prévoit notamment d'accorder une aide à tout employeur embauchant en CDI un jeune de 16 à 25 ans de faible qualification, ou résidant en zone urbaine sensible, ou titulaire d'un contrat d'insertion dans la vie sociale (Civis). Le montant de l'aide, qui sera fixé par décret, s'élèverait à 400 euros par mois la première année, 200 euros la seconde.
A la demande du gouvernement, l'Assemblée a supprimé l'article 2 de la proposition UMP, afin de "permettre la prise en charge de la totalité" des nouvelles mesures, dont le coût est évalué à 150 millions euros pour 2006.
Selon l'amendement gouvernemental, défendu en séance par Gérard Larcher (Emploi), le financement sera assuré grâce aux "possibilités de fongibilité des crédits offertes par la Lolf et par une levée de la réserve de précaution portant sur la mission travail et emploi" .
Les socialistes ont dénoncé le caractère "inconstitutionnel" de la proposition de loi qui augmente les charges de l'Etat, ce que la Constitution, dans son article 40, interdit à un texte d'initiative parlementaire. Une analyse partagée par l'UDF.
Mais, tout ceci n'aura pas de conséquences, le chef de file des députés PS, Jean-Marc Ayrault, ayant affirmé que son groupe ne saisirait pas les Sages. Car l'essentiel, pour le PS est de voir abroger le CPE, ce que permet la proposition de loi, imparfaite sur le plan juridique.
Commencé mardi soir, son examen a été l'occasion pour les élus de gauche de se féliciter de la "victoire" des anti-CPE et de "l'enterrement" de ce "contrat précaire".
La majorité a "bu le calice jusqu'à la lie", mais "ce qui compte, c'est que le CPE est mort et bien mort", a lancé M. Ayrault.
PS et PCF ont tenté, en vain, de faire annuler d'autres dispositifs gouvernementaux : le CNE, le travail de nuit des mineurs, l'apprentissage dès 14 ans, et les pénalités pour manquement à la responsabilité parentale.
"Vous avez dû céder, vous avez dû abroger mais vous voulez continuer et aggraver la même politique qui amène le chômage et la précarité", s'est indigné Maxime Gremetz (PCF).
Tout en apportant le soutien des centristes, Francis Vercamer a regretté que "le gouvernement et l'UMP soient restés sourds aux propositions et aux alertes de l'UDF".
Au nom de l'UMP, Alain Joyandet a vu dans ce texte un "acte de courage et de lucidité". "La gauche voulait l'humiliation, a-t-il dit, alors que les partenaires sociaux ont accepté, eux, le compromis qui va entraîner l'apaisement que nous souhaitons tous".
Plusieurs responsables d'organisations étudiantes étaient présents mercredi dans les tribunes du public, tel le président de l'Unef, Bruno Julliard.
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ThunderLord |
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Audrey |
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Psychodelice |
![]() Je notais ici il n'y a pas si longtemps de cela que mon uni ne ferait pas grève... Je donne les nouvelles actualités (qui me mettent un peu la rage au coeur) : Effectivement, nous ne sommes toujours pas en grève (à part une mini-minorité). Aucun déplacement de cours, aucun cours annulé jusqu'à... aujourd'hui... Les 3 universités de Strasbourg sont entièrement fermées. Pourquoi ce revirement, surtout pour ma fac ? Tout simplement parce que hier, une bande de casseurs très intelligents sont venus foutre le bordel dans le quartier (cassage de vitres, voitures, matériels...) et que d'un commun accord, étant donné qu'ils risquent de revenir en nombre aujourd'hui, les 3 présidents (contre le CPE, mais surtout pour qu'on arrete de casser leurs établissements) ont tout fermé à clef. (Le personnel est présent aujourd'hui avec pour mission d'essayer de repousser toute intrusion...) Tout cela survient après la mort d'un étudiant en pleine AG la semaine dernière dans l'uni en face... (il a pas du supporter le mélange drogue-alcool quotidien). Euh dites, je trouve que ça fait un peu beaucoup là... je commence à me demander où sont les VRAIS manifestants contre le CPE... ceux qui se sentent un peu au moins concernés par le sujet... Je suis sans avis sur le CPE, sachant très bien qu'il y a (comme toute chose dans ce monde) des points positifs et des points négatifs... Mais je déteste que l'on me force à être confronté à des c**s ou à rester cloitrer chez moi ! Que faut-il ? M. Villepin ne veut pas l'enlever mais discuter, les autres veulent aussi discuter mais après qu'on l'ait enlevé. C'est quoi ce match de ping-pong ? On dirait un jeu de gosses de primaires : "Nan c'est ta faute !" "Nan c'est pas vrai, c'est la tienne..." Combien de morts va-t-il encore falloir ? Pff comme je sais plus qui l'a dit : "L'année avant les présidentielles est une année dans laquelle aucune grande réforme n'est possible en France." On le voit bien... (Encore un mot : de toute façon, le prochain grouvernement en 2007, va l'enlever... et il n'aura pas le choix que d'en remettre une couche : le même, sous d'autres initiales...) Je me casse au Canada si ça continue ![]() |
Constance |
![]() ![]() Dans le genre, j'ai entendu dire qu'il y a peu les manifs étaient illustrées dans certaines journaux télévisés américains par des voitures qui brûlaient des "événements" d'il y a quelques temps ... (re- ![]() |
Audrey |
![]() En tous cas, ce qui est navrant, c'est que dès qu'un mouvement (de grève, de manifestations) dure, les médias n'ont plus d'yeux que pour les événements provoqués par ces casseurs.... laissant de côté le but initial du mouvement. ![]() Bien sûr qu'il est logique que l'on s'inquiète des méfaits commis autour d'un mouvement, et des conséquences humaines et financières de ceux-ci. D'autant que ce genre de méfaits ne devraient pas avoir lieu ! Mais braquer les feux de l'actualité systématiquement sur cela, et en oublier le fond, la raison du mouvement social, c'est faire peu de cas du malaise social et le mettre aux oubliettes. En ce moment, par exemple, (source : AFP), le journal britannique "The Sun" titre "N'allez pas à Paris" , en publiant des images de l'agression d'une jeune femme par des casseurs aux Invalides, alors que le Foreign Office recommande simplement d'éviter les manifestations. "On est habitué aux recommandations d'éviter les zones de guerre... mais pas la capitale française. Paris au printemps est la ville idéale pour les amoureux. Mais en 2006, c'est une orgie d'émeutes et d'anarchie. Des blindés patrouillent la rive gauche", écrit le Sun, de loin le premier tirage de la presse britannique avec 3 millions d'exemplaires. "Si vous envisagez un séjour romantique à Paris, oubliez: vous serez plus en sécurité à Bagdad", conclut-il. ![]() C'est dire le mal que peut faire un braquage de l'actualité sur les méfaits commis par des casseurs autour d'une manifestation ! On en oublie totalement de parler du but premier de la manifestation et des raisons du mécontement exprimé... |
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