Le Petit Monde d'Audrey
 
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LK
Ça me rappelle un autre Dilbert, où le pov' stagiaire s'interroge sur le but de son toluob, et Catbert lui répond que le mouvement des documents qu'il manie aide l'air à circuler.


Il s'occupe d'e-mails
Audrey
Sympathiques, ces p'tits derniers, Pierma ...et tellement vrais
Pierma
Quelques exemples des conseils et des observations de Dogbert :
(toute ressemblance...)

- Ne cherchez pas à comprendre la nouvelle grille de classification salariale.
Toute modification en ce domaine signifie que vous aurez moins d'argent. S'ils avaient vraiment l'intention de vous en donner plus, ils ne s'embêteraient pas à remanier entièrement leur système de salaires.


- Les idées suggérées par les employés sont toujours évaluées par des personnes qui les ont eues en premier.
- Votre valeur pour l'entreprise est perçue comme directement proportionnelle au volume de papier que vous déplacez.


- Personne n'essaierait jamais rien de nouveau si toutes les conséquences étaient connues à l'avance. C'est pour cela que tout progrès est basé au départ sur de fausses suppositions. (Exemple :" l'ordinateur éliminera le papier tout en nous libérant de toutes les tâches ennuyeuses." )


- L'approche correcte à toute situation difficile consiste à utiliser la seule méthode que vous connaissiez parfaitement. Cela explique que chacun ait SA solution.


- Un expert est une personne à laquelle à été affecté un travail d'expert. Aucune autre qualification n'est requise.


Et enfin, pour relativiser vos soucis professionnels :
- Votre boulot peut vous paraître totalement insignifiant. Mais pour rester positif, rien de ce que vous pouvez faire ne peut sérieusement endommager la planète. Ne prenez donc pas votre travail trop au sérieux.



Edité le 03-10-2008 à 20:50:16 par Pierma


Audrey
Merci pour tous ces compléments, Pierma.
Et merci également à tous ceux qui allongent joyeusement cette liste de principes.


LK a écrit :

C'est toujours dans le dernier endroit qu'on cherche qu'on trouve ce que l'on cherchait

Souvent vérifié, celui-là ! C'est comme le dossier dont on a un besoin urgent, et qui se trouve, forcément, bon dernier de la pile... celui du dessous !
jilbi
c'est toujours uand on est pieds nus qu'on se prend un pied de chaise

tous ces principes sont si vrais. La preuve encore vendredi : "quoi ? tu esperais partir tôt aujoutd'hui, le jour d'une livraison importante au client ? mais y'a irne qui marche voyons ! "

ps: y'a la loi Toussa, dont l'inventeur traine sur ce topic
LK
C'est toujours dans le dernier endroit qu'on cherche qu'on trouve ce que l'on cherchait

C'est toujours au dernier rebond que le verre se casse
Coolness
Vous connaissez la "Loi de Godwin" ?


C'est pas un principe mais c'est une "loi" loufoque :<
Pierma
Oh, mais tous ces principes ne sont pas loufoques :

La loi de Pareto (qui n'a rien d'une loi, mais qu'on constate souvent) est très utilisée en organisation, sur une foule de sujets. Par exemple, si on cherche à améliorer la fiabilité d'un produit, on va commencer par travailler sur les 20% de problèmes à l'origine de 80% des pannes. Même chose pour la maintenance d'un atelier, les réclamations des clients sur les défauts d'un produit, etc...

La loi de Murphy postule que "quand les délais d'un projet deviennent serrés, tout ce qui risque de le retarder m*rde effectivement." Or c'est un phénomène que les managers de projets connaissent bien.

Dans la vie courante, la loi de Murphy peut s'expliquer : quand tout va bien dans votre vie, vous avez tendance à reporter des choses un peu désagréables à faire : on finira bien par le faire, mais rien ne presse. Lorsqu'arrive une tuile grave qui vous prend du temps (l'hospitalisation d'un proche, par exemple) toutes ces tâches reportées finissent par devenir urgentes et obligatoires. "Tous les ennuis arrivent en même temps."

En management de projet, le même phénomène joue : "après tout, on n'est qu'au début d'un projet d'un an, on a bien le temps de régler ce problème mineur..."

D'où le principe essentiel pour tenir les délais d'un projet :" Un jour au début du projet est aussi important qu'un jour en fin de projet."

Principe qu'il semble humainement impossible de faire respecter : dans la réalité on est toujours "cool" au début du projet et ça se termine toujours à la bourre.

Le " principe de Parkinson " : je ne connaissais pas. Il me semble que ça recouvre deux réalités :

- "le travail est un gaz parfait. Il occupe toute la place qu'on lui donne." C'est vrai pour les délais de réalisation comme pour la place du travail dans la vie personnelle.

- le " principe de l'expédition polaire " : toute entité qui s'organise elle-même tend spontanément à augmenter ses effectifs.

L'histoire est celle de deux chercheurs qu'on envoie hiverner dans l'Antartique pour un travail de recherche. Naturellement, au bout d'un moment ils ont besoin d'un médecin, qui reste sur place, puis un mécanicien, un chauffagiste, un assistant de recherche pour faire des relevés, un technicien pour réparer le matériel d'essai... Bientôt on doit envoyer un cuisinier pour nourrir tout ce monde... Au final, on a une base antartique avec une centaine d'occupants permanents, et qui sont bien sûr tous indispensables. (le pire c'est qu'ils sont réellement indispensables si on n'effectue pas une remise en cause radicale du rôle de toute la structure.)

Bon, je vais regarder Dogbert :"Comment améliorer votre vie en fauchant des fournitures au bureau." (Dogbert est un chien qui bosse dans un bureau, et collègue de Dillbert) C'est une bible de principes et de conseils amusants.

Tiens, de mémoire : " L'intérêt des taches qu'on vous confie est inversement proportionnel à la distance entre votre bureau et celui du patron." (Phénomène connu : le patron qui a une tâche administrative sans intérêt mais urgente la refile au premier qui lui tombe sous la main.)

Illustration : on voit le patron de Dogbert qui sort de son bureau :"Voyons voir, à qui va-t-on demander de faire l'inventaire des tuiles du toit ? "
Audrey
Quelques principes loufoques,
sur lesquels la science s'est tout de même penchée...

La loi de Murphy ou loi de l'emmerdement maximum :
Celle-là, tout le monde en a entendu parler : "si quelque chose peut mal tourner, cela arrivera forcément !"
A la fin des années 40, l'ingénieur Edward Murphy mène des tests sur une base de l'US Air Force. Son assistant compromet l'expérience en montant des capteurs à l'envers :
- "si ce gars à la moindre occasion de faire une erreur, il la fera !", aurait raillé son supérieur.

Corollaire de ce principe, la loi des séries, selon laquelle un malheur n'arrive jamais seul. Prenez la probabilité qu'un avion se crashe. De 1995 à 2005, elle était de 1 sur 500 000 vols. Or, en 2005, 5 avions s'écrasent entre le 2 et le 23 août !
"Le hasard ne répartit pas les accidents de façon uniforme", explique Elise Janvresse, du Laboratoire de mathématiques Raphaël Salem à l'université de Rouen. "Il y a certes peu de chances qu'une telle hécatombe se produise dans les 22 prochains jours, même si 20 000 avions décollent quotidiennement. Mais le nombre de périodes de 22 jours augmente avec le temps, et un calcul complexe montre que la probabilité s'élève à 1 sur 10 sur un an."



L'effet Barnum ou pourquoi l'horoscope tombe toujours juste...
"Vous serez admiré(e) pour votre créativité", vous chante l'horoscope. Incroyable : l'horoscope devine toujours vos aspirations !
Mis en évidence en 1948 par un psychologue, Bertram R. Forer. Pourquoi "Barnum" ? Parce que le célèbre cirque comportait trois pistes avec des attractions différentes, de façon que chaque spectateur y trouve toujours quelque chose à son goût.
De même, les horoscopes sont rédigés en termes suffisamment vagues pour que chaque lecteur s'y reconnaisse...

Pour le vérifier, le Pr Forer, qui travaillait auprès d'anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale dans une clinique de Los Angeles, a remis à chacun de ses cobayes un seul et même recueil de citations d'horoscopes, en guise d'analyse de leur personnalité. Or, la plupart d'entre eux ont jugé que ce texte leur correspondait !
Selon Forer, l'horoscope qui fait mouche utilise des termes renvoyant à votre vie personnelle ("une personne proche, au travail" ) ; il vous interpelle ("vous, votre" ) et vous donne des conseils de bon sens ("soyez patient(e)" ), etc.



Le principe de Parkinson : avoir le temps fait perdre du temps
"Plus vous avez de temps pour réaliser un travail, plus ce travail vous prendra du temps", affirme l'historien anglais C. Northcote Parkinson. D'où le principe du même nom.
Dans un livre publié en 1958, ce chercheur constatait que le nombre d'employés au Bureau des affaires coloniales ne faisait que s'accroître, alors que l'Empire britannique déclinait... Explication : les chefs recrutaient en masse, car ils pouvaient ainsi asseoir leur autorité en ayant une grande masse de personnel à gérer. Au travail segmenté, collaborateurs peu influents menaçant moins leur autorité. Mais alors qu'on pourrait s'attendre à ce que le travail réalisé en 4 jours par une personne soit expédié en 1 jour par 4 employés, une équipe perd souvent du temps en réunions et querelles.

"Les recrutements sont édictés par des règles qui ne sont pas nécessairement économiques, mais aussi de pouvoir", analyse Philippe Robert-Demontrond, responsable de l'équipe Marketing et management à l'université de Rennes1.



L'effet de la bague de marié : les femmes craqueraient plus facilement pour les hommes déjà en couple...
Un homme vivant en couple attirerait irrésistiblement les femmes. Motif : sa situation conjugale atteste de sa bonne santé et de sa haute valeur, puisqu'une autre femme a déjà cru bon de le choisir. C'est "l'effet de la bague de marié".
Ce principe a été vérifié chez les poissons guppies. Dans une étude réalisée en 1996, le biologiste Lee Alan Dugatkin, de l'université de Louis-Ville (Etats-Unis), a mis en évidence le fait que la sélection d'un compagnon par les femelles de cette espèce n'était pas guidée que par les beaux atours des mâles. Les dames guppies imitaient leurs concurrentes en jetant leur dévolu sur les mêmes partenaires qu'elles.

Tout récemment, une étude de Paola Bressan et Debora Stranieri, de l'université de Padoue (Italie) a montré qu'il en est de même dans l'espèce humaine : pour remplacer leur compagnon actuel, les femmes mariées choisissent majoritairement des hommes en couple, de préférence aux célibataires. Motif : elles les jugent plus aptes à donner un environnement stable à leurs enfants.



Le principe de Peter : chacun tend vers son niveau d'incompétence
Qui ne connaît un employé modèle, récompensé par une promotion et qui se révèle un piteux directeur ?
En 1969, Laurence J. Peter, professeur d'éducation à l'université de Californie du Sud, a observé que les employés médiocres restaient à leur place, alors que les meilleurs grimpaient dans la hiérarchie jusqu'à un poste où ils se montraient incompétent. C'est le "principe de Peter".

Par exemple, un vendeur est recruté pour ses qualités de persuasion et de communication, mais pas pour le sens de l'organisation et du management que l'on attendrait de lui s'il était promu directeur.

Version moderne de la loi de Peter, le principe de Dilbert, du nom du personnage d'une BD américaine caricaturant le monde de l'entreprise, affirme que les plus mauvais employés sont systématiquement affectés aux postes où l'on estime qu'ils provoqueront le moins de dégâts ...l'encadrement !

Pour Philippe Robert-Demontrond, "le principe de Peter rappelle aux managers qu'ils en doivent pas s'attendre à des miracles de la part des employés fraîchement promus". En 2003, une étude menée par Edward P. Lazear, de l'université de Stanford, a conclu que les entreprises devraient retarder les promotions pour profiter plus longtemps des employés aux postes pour lesquels ils sont doués !



La loi de Pareto : 80% des produits ne sont achetés que par 20% des personnes
Le baladeur que vous convoitez est vissé aux oreilles de tous ceux que vous croisez. La faute à pas de chance ? Non, la faute à Pareto !
D'après une loi énoncée en 1906 par cet économiste italien, 80% des personnes achètent 20% seulement des produits : c'est la loi de Pareto.

Et, à l'inverse, 80% des produits sont achetés par 20% des individus. Cette loi s'applique non seulement à la consommation, mais aussi à de nombreux domaines de l'économie.
Explication : l'envie de faire comme son voisin, ainsi que "l'effet d'inertie", qui nous conduit à acheter des produits semblables à ceux que nous possédons déjà, et toujours dans les mêmes boutiques. La structure du magasin joue aussi, car, par manque de place, ils concentrent l'offre sur quelques produits phares. Toutefois, la diversification de l'offre et l'explosion des sites de vente en ligne et leurs rayons à espace illimité chahutent actuellement ce principe cher aux responsables marketing.

Pareto avait aussi constaté qu'en Italie 80% des richesses étaient détenues par 20% de la population. Une inégalité que l'on retrouve quasiment à l'échelle planétaire. Selon un rapport de l'Institut mondial de recherche sur l'économie du développement (université des Nations Unies), publié en décembre 2006, les 10% de personnes les plus riches détiennent 85% des biens mondiaux. A l'inverse, la moitié la plus pauvre de la population du globe ne possède que 1% de la richesse globale.
Mais l'existence de cette loi de Pareto ne signifie pas pour autant que toute lutte contre les inégalités soit forcément vouée à l'échec !



La théorie des 6 degrés de séparation
En 1967, le psycho-sociologue Stanley Milgram, de l'université Harvard (Etats-Unis), demanda à une soixantaine d'Américains de faire parvenir, via des personnes jointes par contacts personnels, un courrier à un destinataire dont on leur donnait le nom, la ville et la profession, à l'autre bout du pays. Les missives arrivèrent à destination avec en moyenne 6 intermédiaires. La théorie des six degrés de séparation était née !

En 2003, une vaste étude a été menée par le sociologue Duncan J.Watts, de l'université de Columbia : 60 000 personnes devaient contacter par mail 18 personnes de 13 pays. Presque toutes ont trouvé les bons contacts, mais la plupart des chaînes ont été rompues car l'un des intermédiaires n'a pas répondu au mail reçu. Mais les chercheurs ont extrapolé que la moitié auraient pu être bouclées en 5 à 7 intermédiaires.
Une expérience en cours sur Facebook établit que ses membres ont besoin en moyenne de 6,05 intermédiaires pour contacter Karl Bunyan, organisateur et membre du réseau...



Sources :
- "Pourquoi la tartine tombe toujours du côté du beurre : la loi de Murphy expliquée à tous" par Richard Robinson (Ed. Dunod)
- "La loi des séries, hasard ou fatalité ?" par Thierry de la Rue et Elise Janvresse (Ed. Le Pommier)
- "Le principe de Peter, pourquoi tout va toujours mal" par Laurence J. Peter et Raymond Hull (Ed. Stock)

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ça, c'était pour les principes loufoques les plus connus. Mais je suis certaine qu'on peut en trouver d'autres ...sur lesquels les scientifiques se seront peut-être également penchés, histoire de nous faire comprendre, une fois pour toutes que "toutes ces bizarreries s'expliquent scientifiquement" !!

Alors, n'hésitez pas : c'est le moment d'allonger cette petite liste.
 
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