Effectivement, ce poème est là pour décrire la tristesse, le mal être, de ceux qui se retrouvent bien malgré eux à résider en ville alors que leur coeur les porte vers de précieux paysages, étendues verdoyantes où nul barrage de béton ne vient briser leur regard.');"> Merci, Yoda. Effectivement, ce poème est là pour décrire la tristesse, le mal être, de ceux qui se retrouvent bien malgré eux à résider en ville alors que leur coeur les porte vers de précieux paysages, étendues verdoyantes où nul barrage de béton ne vient briser leur regard.
yoda74160
Je trouve triste, grisâtre, (sur le fond) état d'esprit ? ou déformation professionnelle de ma part. Mais je trouve quand même l'ensemble de qualité MErci de nous faire partager
Audrey
Merci à tous les deux.
ThunderLord
A ne pas citer hors contexte, Arielle
J'aime également beaucoup, Audrey, tant que le poème en lui-même que le message qu'il véhicule.
Arielle
J'aime beaucoup, et je me sens completement concernee, que ce soit la France ou l'Angleterre, le gris domine le vert !
Audrey
La camisole urbaine
Que diantre fais-je ici ? Ainsi donc, ils ont réussi… Me voici prisonnière, coincée, En leur fichu monde, piégée…
Seul coin d’enfer possible, où gagner De quoi faire la maisonnée tourner ; Seul ténébreux endroit où trouver Une place, un travail, à décrocher…
Vous avez emprisonné mon corps, Fait de mes jours une grisaille, encore et encore… Mais mes rêves, eux, ne pouvez maîtriser, A mon esprit, nul geôlier imposer !
Ici, vos collines sont grises et noires, Amalgame de béton qui pue le désespoir ! Là-bas, elles s’illuminent de verts pâturages, Où paissent de grands troupeaux sages.
Ici, vos étoiles blafardes, sans nom, Ne sont que comédie, réverbères moribonds ! Là-bas, elles viennent par centaines, de mille feux, Embraser chaque soir l’arche de mes cieux.
Ici, de tout côté, l’horizon n’est que pierre, Immeubles, monstruosités de ciment et de fer ! Là-bas, mon regard s’émerveille, de forêts majestueuses En lacs bleutés, de rivières en cascades, chantantes et rieuses.
Que diantre fais-je ici, en votre infâme univers ?? Je me meurs, m’asphyxie, entre vos tours de verre !
Je veux m’évader, aller fouler la terre de mes pieds libérés ; Respirer là-bas la vie, à jamais enfuie de vos sombres cités…