Le Petit Monde d'Audrey
 
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Pierma
Si l'épouse de Nicolas Flamel voulait émettre un avertissement, la meilleure solution serait de chasser les abeilles d'une (petite) région pour montrer ce qui se passe.

Il me semble que ça peut relancer le récit davantage que l'idée de convaincre Nicolas et Ségolène.

Délicieux, les alchimistes qui vivent parmi nous. C'est une des grandes légendes de l'occultisme, mais elle est fascinante.
J
C'est vrai que la fin pourrait être améliorée, mais ce serait très difficile. C'est vrai, il ne faut pas dire "change la fin", mais plutôt essayer de voir si elle peut être changée. Mine de rien, ce ne sera pas de la tarte.
Moi aussi, j'ai beaucoup aimé, et la dernière phrase (avec le jeu de mot cru-cuit) m'a bien amusée !
Audrey
Dommage...
Je nous sentais partir pour une aventure fabuleuse ...et cela se termine un peu en "queue-de-poisson", si j'ose dire.

N'y a-t-il pas moyen de développer cette histoire, Abeille, et trouver une autre fin ?
Le thème, le début, sont intéressants. Cela en vaudrait vraiment la peine.
abeille
- Mais… Oh j’aurais tant de questions à vous poser… Je ne sais par où commencer…
- Je vais vous faciliter les choses. Nicolas et moi sommes immortels. Il s’est fixé aux Indes, et moi, j’ai voulu rester ici. Nous continuons des recherches, sans arrêt.
Bien avant les mortels, nous avons découvert l’electricité et ses usages, les ondes magnétiques, la radio, la télévision, les ordinateurs, et je puis vous dire que nous avons en permanence une centaine d’années d’avance sur tout ce qui se découvre sur terre.
En une fraction de seconde, (et pourtant le temps ne compte pas beaucoup pour nous), je peux me rendre aux Indes, ou Nicolas peut venir ici. Nous avons visité toutes les planètes du système solaire et entreprenons la visite d’autres galaxies.
J’ai déjà répondu à beaucoup de vos questions, non ?
- Mais il en reste tellement !!!
En premier lieu, puisque vous aviez découvert l’élixir de longue vie, pourquoi ne pas en avoir fait bénéficier l’humanité toute entière ?
- C’est très simple. Lorsque l’on accompli le Grand Oeuvre, la personnalité elle-même se modifie. Une fois le résultat atteint, l’alchimiste n’abusera jamais de ses pouvoirs. Il ne présentera pas de danger.
En revanche, si l’on donne le secret à des humains qui ne se sont pas transformés de l’intérieur, les risques de voir certains abuser de leurs pouvoirs sont énormes.
- Oui, je comprends. Les temps ne sont pas venus.
Autre question : vous vivez complètement isolée. Pourquoi avoir voulu, maintenant, prendre contact avec un mortel. Et pourquoi moi ?
- Je vais d’abord répondre à votre deuxième question. Vous, c’est parce que vous habitez où j’ai vécu dans ma jeunesse de mortelle. C’est donc très simple. Et j’en viens à votre première question : Pourquoi prendre contact avec un mortel ?
Parce que Nicolas et moi, pensons que nous avons le devoir d’intervenir. Nous devons sauver l’humanité. Nous savons que si nous ne faisons rien, non seulement la race humaine aura disparu de la terre, mais la totalité des animaux et la plus grande partie de végétaux n’existeront plus, très rapidement.
Le drame, c’est que pratiquement personne ne se rend compte du danger que court l’humanité. Et surtout, peu de gens savent où se trouve le danger.
Tenez, si je vous dis : La race humaine va disparaître d’ici 50 ans. D’après vous, quelle en serait la cause ?
- Un changement brutal des températures, à cause de la couche d’ozone ?
- Non. Je ne vais pas vous laisser chercher plus longtemps.
Il existe un petit insecte qui tient à lui tout seul les destinées de la vie sur terre.
Cet insecte, c’est l’abeille.
La nature est ainsi faite que la pollinisation des végétaux est en très grande partie liée a l’action des abeilles. Plus d’abeilles, plus de pollinisation de la majorité des végétaux, donc, plus de fruits, plus de graines, plus de reproduction, donc disparition des végétaux qui entraine la disparition des animaux herbivores… dont se nourrissent les carnivores qui disparaissent aussi… ainsi que l’homme omnivore.
Or les abeilles disparaissent a une rapidité effrayante. Il n’y a plus d’abeilles sauvages dans nos contrées, les abeilles soignées par les apiculteurs meurent aussi, victimes des traitements insecticides, et d’autres pratiques génétiques.
- Mais, Dame Pernelle, c’est un sujet que je connais bien. Apiculteur moi-même, j’ai voulu tirer la sonnette d’alarme et j’ai traité de ce problème à plusieurs reprises. Malheureusement, si intellectuellement, j’ai convaincu pas mal de personnes, aucune n’y croit vraiment. Lorsque quelque chose fait peur, même si l’on sait intellectuellement qu’elle va arriver, on se dit que c’est trop affreux pour que cela arrive.
En 1938, tous les Français savaient qu’une guerre avec l’Allemagne était inévitable, mais personne n’y croyait vraiment, et l’on agissait comme si elle n’aurait pas lieu.
Comment voulez vous que moi, pauvre Français moyen, je puisse alerter l’opinion publique avec quelques chances de succès ?
- Nous le savons bien, Nicolas Flamel et moi. Aussi, n’avons-nous pensé à vous que comme un vecteur.
Il y a actuellement en France, deux personnalités qui ont un certain poids. Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale. Il faut, sans ébruiter la chose, que vous les fassiez venir tous les deux. Je leur parlerai, et après, ce sera à eux de jouer.
Mais je précise bien que je ne veux aucune autre personne que Ségolène Royale, Nicolas Sarkozy, Marie et vous. S’il y a une autre personne qui essaie de venir, je partirais immédiatement.

J’ai eu beaucoup de difficultés pour pouvoir parler à Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale en personne. Je ne raconterai pas toutes ces difficultés. Ce serait fastidieux….
L’entrevue a eu lieu ce matin. Dame Pernelle a répété devant nous 4 ce qu’elle m’avait dit. Elle a insisté sur le fait que ce n’était pas un danger hypothétique, mais que la catastrophe était inéluctable, si aucune mesure n’était prise pour sauver les abeilles en interdisant les pesticides.
Maintenant, mon role est terminé. C’est à Ségolène Royale et Nicolas Sarkozy d’agir. J’ai l’intime conviction qu’ils le feront.
A la fin de notre entrevue, Dame Pernelle nous a dit que les hommes, à l’origine, possédaient certains secrets, par exemple la force incommensurable des sons (Au début, était le Verbe……). Ces secrets perdus, qui expliquent par exemple la construction de Baalbek dans la plaine de la Bekka au Liban (des blocs de pierre énormes sont posés les uns sur les autres avec une précision millimètrique), ces secrets, Nicolas Flamel et elle les ont retrouvés, et ils peuvent instantanément déplacer des objets et se déplacer eux-mêmes.
Dame Pernelle a alors pris un instrument ressemblant à un diapason. Elle l’a mis en vibration, et instantanément, tout le matériel scientifique qui se trouvait dans le laboratoire a disparu, sous nos yeux ébahis. Puis, elle nous dit :
« Je vais disparaître à mon tour. Je vous en supplie, sauvez la vie sur terre. Adieu. »
Elle fit vibrer un autre appareil, et nous nous sommes retrouvés tous les quatre, seuls, dans l’immense pièce vide.
J’aurais voulu pouvoir discuter encore avec Dame Pernelle. Elle a tant et tant de choses à nous apprendre. Mais si elle est partie, c’est qu’elle devait le faire, après avoir tenté de sauver l’humanité.
Ma rencontre avec Dame Pernelle est une histoire merveilleuse, extraordinaire.
Mais, je m’attends à ne pas être cru.
Et si je ne suis pas cru, nous sommes cuits.


FIN

http://aristee.canalblog.com/
abeille
Je mesurais la surface intérieure habitable de la maison, puis la surface extérieure. Il y avait bien sur une différence qui provenait de l’épaisseur des murs et de l’isolation. Cependant, il me semblait que la différence était un peu trop importante.
Je recommençais à mesurer la surface intérieure de la salle de séjour, dont la façade est plein sud, et le fond en plein nord est presque contre un rocher d’une dizaine de mètres de haut. Entre le rocher et la maison, il y a un passage d’environ un mètre.
Or, en tenant compte de l’épaisseur des murs, la dimension extérieure dépassait d’au moins un mètre 20 ce qu’elle aurait du être.
Entre le mur extérieur et le mur intérieur, il y avait donc à peu près sûrement un vide.
Je résolus, sans en parler à Marie, de pratiquer à l’arrière de la maison, un trou dans le mur extérieur pour en avoir le cœur net.
Compte tenu de la configuration des lieux, personne ne pouvait me voir.
J’attendis que Marie parte faire des courses, pour ménager un trou dans le mur de pierre.

Le lendemain du jour où j’avais commencé mes travaux, alors que j’ouvrais la radio dans ma salle de bain, la voix habituelle, me dit :
« Il fallait prendre des mesures. Elles sont bonnes. A bientôt »
A bientôt ? Mais qui allais-je rencontrer ? Est-ce un nouveau stade dans ma folie, ou alors… Quoi ?
Dès le deuxième jour, ayant percé le mur, je pus, en enfonçant un mètre rigide dans le petit trou pratiqué, me rendre compte, qu’en effet, il y avait un espace vide d’environ 1 mètre 20 entre le mur extérieur et le mur intérieur.
Le lendemain, le trou était assez grand pour que je me glisse avec une lampe electrique entre les 2 murs.
Je constatais d’abord qu’il n’y avait pas d’humidité particulière dans ce couloir, ce qui me rassura sur les qualités sanitaires de ma maison.
Mais je ne vis rien de remarquable dans cet espace de 1 mètre 20 de large et 8 mètres de long.
Et puis je vis, à peu près au milieu de ce couloir, qu’il semblait y avoir un carré sur le sol.
Il s’agissait d’un trappe à peine visible, car elle était en partie recouverte de terre.
J’eus vite fait de la dégager. Mais il me fut impossible de la soulever. C’était en effet une pierre plate, et sans un levier ; il ne me serait pas possible de voir ce qu’il y avait dessous.
Ressortant à l’air libre, je me rendis dans mon atelier-miellerie, où je finis par trouver un vieux pic, tout rouillé, mais solidement emmanché.
Je revins dans mon couloir, et pus finalement, sans trop d’effort, soulever la pierre d’entrée.
Ma lampe électrique éclaira un escalier en pierre qui descendait d’environ 2 mètres cinquante.
Je ne vous le cache pas, avant de m’engager sur l’escalier en pierre, j’ai longuement hésité. Ne serait-il pas plus prudent de mettre au courant Marie, avant de m’engager plus avant ?
Mais la curiosité fut plus forte que l’appréhension, et je descendis.
Arrivé en bas de l’escalier, je me suis trouvé dans une grande pièce, absolument vide, d’environ 5 mètres sur 5. Un couloir partait vers le nord. Je l’empruntais sur environ une quinzaine de mètres, et je m’immobilisais , statufié de surprise. J’étais dans une immense salle parfaitement éclairée à l’électricité, et pourvue d’une quantité extraordinaire d’appareils divers. Je ne pense pas qu’il y ait au monde un laboratoire possédant autant de matériels.
Je ne la vis pas tout de suite. Mais en reprenant un peu mes esprits, j’ai fait quelques pas dans ce curieux domaine. Elle était assise devant une table de travail, et me souriait gentiment.
Il va m’être difficile de vous la décrire. Je vais essayer.

A première vue, c’était une femme relativement jeune. Elle paraissait avoir environ 40 ans. Son visage ne portait aucune trace de ride, et pourtant… et pourtant, je ne sais quoi, me faisait penser qu’elle était très vieille.
Il n’y avait aucun signe physique de vieillesse. D’où venait cette certitude qu’elle était d’une autre époque ? Pas de son habillement, qui ne différait pas des vêtements portés par les jeunes femmes de nos jours… alors ?...
Elle se leva et vint vers moi. Sa démarche aussi était jeune.
« Je conçois que vous soyez un peu surpris. Vous vous demandez qui je pourrais bien être.
Je ne pense pas que vous connaissiez mon nom, mais celui de mon mari est beaucoup plus connu. Je suis la femme de Nicolas Flamel. »

- Nicolas Flamel ? l’Alchimiste ?
- Oui. L’alchimiste !
- Alors, vous êtes Dame Pernelle ?
- Exact. Je suis très flattée que vous connaissiez mon nom.
- Mais alors… l’elixir de longue vie, c’était donc bien vrai ?
- Vous en avez la preuve sous les yeux !


( A suivre)

http://aristee.canalblog.com/
Audrey
Intéressant début...
J'ai hâte de lire la suite, Abeille, pour savoir où cela va nous mener...
abeille
LA VOIX MYSTERIEUSE


Cela a commencé, il y a un mois.
Marie et moi, nous nous levons chaque matin à 6 heures. Après le petit déjeuner, je vais faire ma toilette. En premier lieu, je branche la radio qui est réglée sur France Inter.
Or, donc, il y a un mois, au lieu d’entendre les voix connues de France Inter, j’entends une voix de femme me dire :
« Vous êtes chez moi. Oh bien sûr, votre maison n’existait pas à mon époque, mais j’ai habité sur cet emplacement.
Prenez vos mesures. »

J’étais , vous le pensez bien, interloqué dans un premier temps. Puis, en réfléchissant, j’ai pensé qu’il s’agissait d’un canular. Quelqu’un s’amusait à émettre sur la longueur d’onde de France Inter, par je ne sais quel procédé.
Un peu plus tard, j’allumais ma télévision. Sur l’écran, une image fixe, très sombre. J’avais l’impression que cela représentait un tunnel encombré d’appareils scientifiques divers.
Quelques secondes plus tard, une voix, la même que celle qui avait parlé à la radio, me dit :
« Je vous l’ai déjà dit. Vous êtes chez moi.
Prenez des mesures. »

Cela commençait à faire beaucoup. Je me demandais s’il s’agissait vraiment d’un canular... Mais quoi alors ?
Je n’ai pas voulu en parler à Marie. Elle allait penser que le gâtisme commençait ses ravages dans mes petites cellules grises.
Je ne le cache pas, j’étais très perturbé.
Le même jour, dans l’après midi, j’ai ouvert mon ordinateur pour aller relever ma boîte.
Dès l’ouverture, un message, tenant tout l’écran, me sauta aux yeux :
« Hé oui, vous êtes chez moi. C’est là que j’ai vécu depuis des siècles. Je le répète, écoutez moi bien :
Prenez des mesures. »

Cette fois, j’étais dans un état proche de l’affolement. Plus question de canular, évidemment. Mais il ne restait que deux explications. Ou bien je sombrais dans la folie, dès que je touchais un appareil moderne, ou bien, il s’agissait d’un phénomène paranormal.
Mais les deux hypothèses me donnaient des sueurs froides.
Et puis, que signifiait cette phrase, chaque fois répétée : « Prenez des mesures » ?
Etait-ce une menace ? Une façon de dire : Prenez des dispositions pour vous protéger ?
Ou bien devais-je le prendre au premier degré : Il fallait que je mesure… Mais quoi ? Des distances ? des poids ? du temps ?...
Puis je pensais que je pouvais au moins avoir une preuve de la réalité de ces messages.
J’enclenchais mon imprimante, et imprimais ce que j’avais sous les yeux. Cette décision me rassurait un peu. J’allais avoir du tangible.
Lorsque la feuille sortit de l’imprimante, elle était blanche. Le message avait disparu de mon écran, qui reprenait son aspect habituel..
Si la folie n’était pas l’explication au départ, je sentais qu’elle risquait de devenir un aboutissement……
Toute la journée, je me posais la question : « Prenez des mesures… quelles mesures ? »
Durant quatre jours de suite, le même phénomène, avec le même message, se reproduisit, à la radio, à la télévision, sur mon ordinateur.
Et pendant ces quatre jours, et une très grande partie des nuits, cette question tournait dans ma tête, sans recevoir le commencement du début d’une amorce de réponse. Le quatrième jour j’en parlais à Marie. Qu’au moins j’aie un témoin !!!!
Le cinquième jour, donc, Marie vint avec moi dans ma salle de bains et je branchais la radio. Les émissions de France Inter se déroulaient normalement… Rien d’anormal.
Nous sommes descendus dans le salon pour ouvrir la télévision : les émissions étaient normales, là encore. De même sur mon ordinateur : Pas de message particulier.
Je voyais bien la mine inquiète de Marie, et je lui demandais :
« En dehors de ce phénomène dont je vous ai parlé, avez-vous remarqué chez moi, des choses curieuses ? »
Non, me dit-elle. Mais si l’on vous parle à la radio et à la télévision, et si vous recevez sur l’ordinateur des messages identiques, c’est déjà une curiosité suffisante… Dites-moi si hors ma présence les phénomènes se reproduisent.
Le sixième jour, alors que j’étais seul, les messages se sont renouvelés se terminant toujours par « Prenez des mesures ».
La voix m’avait dit avoir habité ici. Elle m’avait précisé que la maison n’était pas là même… La maison, la maison… La maison… Et si je mesurais la maison ? Cela n’amènerait certainement à rien, mais j’aurais au moins l’impression de faire quelque chose.


( A suivre)

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