Comme je l\'écrivais plus haut, l\'air est prélevé en altitude, soit là où l\'atmosphère est raréfiée. Il n\'est donc pas pensable d\'injecter dans les cabines cet air directement prélevé à l\'extérieur [i](car trop pauvre en oxygène et trop froid).[/i]
[g]L\'air est donc aspiré à l\'aide de pompes, comprimé et restitué pour rendre l\'atmosphère de bord compatible avec nos exigences physiologiques.[/g]
L\'idéal serait, bien sûr, de recréer dans les cabines la pression régnant à terre. En pratique, les compagnies font un compromis entre le coût énergétique de la pressurisation et le confort des passagers.
[g]La pression dans la cabine est inférieure de 20 % à 25 % à la normale.[/g] Elle recrée à peu près les conditions présentes en montagne, à 2 000 ou 2 300 mètres d\'altitude.
[g]Cette "altitude cabine" varie selon les appareils :[/g] - environ 2 130 m pour un Airbus A310, - 2 400 m pour un Airbus A320.
La réglementation aéronautique précise que l\'altitude cabine maximale ne doit pas dépasser 2 438 mètres.
[g]Pour laisser le temps aux tympans de s\'adapter, le système limite les variations de l\'altitude cabine :[/g] - à 2,5 m/seconde lors de la montée, - et à moins de 1,5 m/seconde pendant la descente.
En cas d\'incident, quand l\'altitude cabine atteint 4 200 mètres ...les masques à oxygène tombent automatiquement !');"> Bon, je vous donne la réponse, puisque visiblement, plus personne ne se casse la tête à chercher :
Comme je l'écrivais plus haut, l'air est prélevé en altitude, soit là où l'atmosphère est raréfiée. Il n'est donc pas pensable d'injecter dans les cabines cet air directement prélevé à l'extérieur (car trop pauvre en oxygène et trop froid).
L'air est donc aspiré à l'aide de pompes, comprimé et restitué pour rendre l'atmosphère de bord compatible avec nos exigences physiologiques.
L'idéal serait, bien sûr, de recréer dans les cabines la pression régnant à terre. En pratique, les compagnies font un compromis entre le coût énergétique de la pressurisation et le confort des passagers.
La pression dans la cabine est inférieure de 20 % à 25 % à la normale. Elle recrée à peu près les conditions présentes en montagne, à 2 000 ou 2 300 mètres d'altitude.
Cette "altitude cabine" varie selon les appareils : - environ 2 130 m pour un Airbus A310, - 2 400 m pour un Airbus A320.
La réglementation aéronautique précise que l'altitude cabine maximale ne doit pas dépasser 2 438 mètres.
Pour laisser le temps aux tympans de s'adapter, le système limite les variations de l'altitude cabine : - à 2,5 m/seconde lors de la montée, - et à moins de 1,5 m/seconde pendant la descente.
En cas d'incident, quand l'altitude cabine atteint 4 200 mètres ...les masques à oxygène tombent automatiquement !
Audrey
Négatif, Thunder : l'air n'est pas prélevé au niveau du sol, mais bien en altitude.
ThunderLord
Eh bien, sachant qu'il doit être prélevé sur l'aérodrome lui-même, ou pas loin, il doit être plus pollué encore que l'air que l'on respire au-dehors, non ?
Audrey
Cabines pressurisées des avions
Nous le savons tous : les cabines des avions sont pressurisées. Autrement dit, sachant qu'à une certaine altitude, l'atmosphère est raréfiée, on injecte dans les cabines de l'air prélevé à l'extérieur puis "transformé" afin de correspondre à nos exigences physiologiques.
Mais d'après vous :
L'air ainsi redistribué en cabines est-il identique à l'air que nous respirons "sur le plancher des vaches" ?