Le Petit Monde d'Audrey
 
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Audrey
(AFP - 23/05/06)
Première greffe du visage: les interrogations d'une équipe de pionniers

L'opération n'avait jamais été tentée. Le documentaire "Greffe du visage : histoire d'une première mondiale" tente de reconstituer le cheminement et les interrogations de l'équipe médicale à l'origine de ce défi.

Sans sensationnalisme, mais avec quelques images chocs, le film du réalisateur britannique Michael Hughes respecte largement l'intimité de la greffée Isabelle Dinoire, que d'autres médias n'avaient pas hésiter à fouler aux pieds lorsque l'opération faisait la une de la presse mondiale.

Sur Isabelle, le téléspectateur n'apprendra pas grand chose. Le cinéaste s'est fermement refusé à évoquer sa vie d'avant, son physique d'avant l'accident qui lui a laissé le visage en bouillie, sans nez, lèvres ni menton.
"Cela faisait partie de la vie privée d'Isabelle, pas de l'aventure médicale et scientifique relatée dans ce film", explique-t-il devant la presse.

La vraie star de ce documentaire de 62 minutes, c'est l'équipe soignante. Pas seulement ses figures de proue : le chirurgien Bernard Devauchelle, du CHU d'Amiens, ou le grand spécialiste du traitement des rejets Jean-Michel Dubernard de l'hôpital Edouard-Henriot de Lyon. Mais tous ses membres, des médecins aux psychologues, des kinésithérapeutes aux infirmières.

Le film, que TF1 diffuse mardi soir à 22H35, est construit sur une succession de brèves interviews réalisées après l'intervention du 27 novembre. De larges extraits sont également consacrés à la lourde réhabilitation suivie par la patiente.

Les questions d'éthique tiennent une place importante dans les réflexions des médecins et le film semble attester qu'Isabelle a donné son accord en pleine connaissance des risques encourus : possibilité de rejet de la greffe, mais aussi probabilité multipliée de contracter certains cancers...

Mais le spectateur se voit infliger quelques images difficilement soutenables, lorsque les médecins d'Amiens examinent une dernière fois le greffon nez-bouche-menton fraîchement prélevé sur une femme décédée.

"C'était un passage incontournable : le greffe a été permise par le décès d'une personne. Il fallait regarder la mort en face", se défend Michael Hughes.
 
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