Le Petit Monde d'Audrey
 
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Audrey
Perso, j'ai de la famille aux Minguettes, très cher... alors pas d'accord !

Et puis, soit dit en passant, les épidémies en tous genres balayent déjà suffisamment le monde et font déjà bien trop de victimes !

Par contre, leur idée de simulation, je trouve ça génial : car il est certain qu'avec une préparation, les services et personnes concernées seront plus à même de réagir au mieux si le cas se présente.
ThunderLord
Pourquoi se limiter à simuler ? Si seulement ils pouvaient lancer l'épidémie aux Minguettes
Audrey
(AFP - 06/05/06)
Simulation d'une épidémie de choléra au bord d'un lac près de Lyon


Simulation d'une épidémie de choléra au lac de Miribel le 6 mai 2006.

Le visage fardé, feignant de vomir, un figurant traverse le camp installé par la Croix-Rouge dans le parc de Miribel-Jonage (Rhône), rebaptisé "Boubakistan" ce week-end à l'occasion d'une simulation d'épidémie de choléra.

Alors que des adolescents en vacances se baignent dans le lac de Miribel, les équipes de Réponses aux Urgences Humanitaires (ERU) de la Croix-Rouge (essentiellement des volontaires) sont soumises à forte pression.

Quelque 80 spécialistes de la santé, de l'eau, de la logistique et des télécommunications s'affairent pour venir en aide à la population du "Boubakistan", incarnée par une cinquantaine de figurants (des bénévoles de la Croix-Rouge locale).

Selon le scénario de l'exercice, ce pays virtuel vient de connaître d'importantes inondations. Profitant des mauvaises conditions sanitaires, le choléra s'est développé, obligeant le pays à faire appel à l'aide internationale. Les ERU sont arrivées en moins de 72 heures .

Sous des tentes blanches, médecins et infirmiers trient les malades en fonction de leur symptômes, écartent les plus contagieux, distribuent des médicaments.

Un peu plus loin, sur les berges du lac, les équipes "Watsan" (assainissement et distribution d'eau) installent une citerne de décantation et de chloration destinée à produire de l'eau potable. Sous une tente, une unité spécialisée se consacre à produire une eau encore plus pure pour alimenter le dispensaire.

Dans un hangar, les logisticiens gèrent les documents administratifs pour dédouaner le matériel en attente dans un aéroport, tandis que des spécialistes des télécommunications cherchent à joindre le siège de l'organisation.

"Notre objectif est de leur faire intégrer les gestes réflexes qu'ils doivent avoir sur le terrain", explique Malek Akchour, adjoint du bureau des urgences de la Croix-Rouge française.

"Mais il s'agit aussi de faire travailler ensemble les différentes équipes pour qu'ils apprennent à se connaître et échangent leurs expériences", ajoute-t-il.

Les ERU participant à l'exercice (le deuxième de ce style depuis la création de ces équipes en 2002) ont déjà suivi un stage d'une dizaine de jours dans leur spécialité (eau, santé, logistique).

Quant à Christophe Grimault, qui est déjà intervenu après le tremblement de terre à Bam en Iran, après un cyclone à Haïti et après le tsunami en Indonésie, il se réjouit d'avoir "appris à connaître les nouveaux ERU". "C'est important de se connaître avant de partir, car sur place on n'a plus le temps de gérer les petits problèmes humains", explique-t-il.

Malek Akchour reconnaît d'ailleurs que le stage sert également à "observer les comportements des uns et des autres" et notamment leur gestion du stress.

Pour ce faire, les encadrants n'ont pas hésité à concocter des incidents, comme le passage à un check-point contrôlé par de faux miliciens armés... de pistolets en plastique.
 
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