[centre][g][#0000ff]OCEANOGRAPHIE
Lancé en 1992, le satellite Poséidon
a révolutionné l\'observation des mers.[/#][/g][/centre]
[centre]Poséidon est mort, vive Jason ![/centre]
[centre][g]Les océanographes du monde entier ont salué avec tristesse l\'annonce du décès du satellite franco-américain Topex-Poséidon[/g] [i](1)[/i].[/centre]
[centre][img]http://img20.imageshack.us/img20/1441/poseidon7ec.jpg[/img][/centre]
Lancé en 1992, il a révolutionné la connaissance des océans.
Capable de mesurer, à quelques millimètres près, les variations du niveau des mers, des lacs et des grands fleuves, il a révélé la topographie [i](le relief)[/i] des océans et ses évolutions au cours du temps, en en dressant la carte mondiale tous les dix jours [g]depuis son or[CENSURE] à 1 300 km d\'altitude[/g].
Un exploit permis par l\'extraordinaire précision de ses instruments [i](radar)[/i] et de la mesure de sa trajectoire.
Surtout, Poséidon a su maintenir constante [g]durant treize ans[/g] alors qu\'il était prévu pour cinq ans la qualité de ses cartes.
Avec [i]« plus de 2 000 publications de recherche, utilisé par plus de 600 scientifiques de 54 pays »[/i], selon Yves Ménard, de l\'[i]agence spatiale française [/i](CNES), Topex-Poséidon a largement remboursé ses promoteurs.
[g][s]A son actif[/s] :[/g]
[*]les premières descriptions globales sur dix ans des variations saisonnières et annuelles des courants océaniques,
[*]les mesures millimétriques de l\'élévation du niveau global de la mer au cours de la dernière décennie,
[*]le développement des modèles de marées océaniques,
[*]les jeux de données pour tester les modèles de circulation océanique...
[g]Outre la connaissance pure, ces avancées ont été mises au service de la prévision des cyclones et des phénomènes El Niño/La Niña dans le Pacifique, de la recherche du rôle climatique [i](saisonnier et à long terme)[/i] des océans.[/g]
[g][s]Conçu au départ pour la science, Poséidon a élargi ses utilisateurs bien au-delà des labos[/s] :[/g]
[*]navigation maritime,
[*]industries offshore [i](prévision des hauteurs de vagues)[/i],
[*]gestion de la pêche,
[*]recherche sur les mammifères marins,
[*]suivi des débris et pollutions en mer.
[g][s]Avec l\'accumulation des données, des sujets non prévus au début des opérations sont apparus[/s] :[/g]
[*]la surveillance et la compréhension des évolutions du niveau des mers fermées [i](Caspienne)[/i],
[*]puis des lacs, en Afrique orientale notamment,
[*]et même des débits des grands fleuves [i](Amérique latine, Sibérie, Afrique)[/i], révélateurs des variations pluviométriques saisonnières.
[centre][g][#0000ff]JASON-1 & JASON-2[/#][/g][/centre]
Aujourd\'hui, plus personne n\'envisage d\'avenir sans un système permanent de même qualité.
D\'où la [g]suite donnée à Topex-Poséidon par le satellite franco-américain Jason-1[/g], lancé en 2001, tandis que [g]Jason-2 est prévu pour 2008[/g].
Et un glissement progressif du statut d\'expérience scientifique à celui d\'un outil de routine, du même type que les satellites météorologiques.
[i](1) En raison d\'une panne du système lui permettant de conserver son orientation face à la Terre.[/i]');"> (AFP)
Lancé en 1992, le satellite Poséidon
a révolutionné l'observation des mers.
Lancé en 1992, il a révolutionné la connaissance des océans.
Capable de mesurer, à quelques millimètres près, les variations du niveau des mers, des lacs et des grands fleuves, il a révélé la topographie (le relief) des océans et ses évolutions au cours du temps, en en dressant la carte mondiale tous les dix jours depuis son or[CENSURE] à 1 300 km d'altitude .
Un exploit permis par l'extraordinaire précision de ses instruments (radar) et de la mesure de sa trajectoire.
Surtout, Poséidon a su maintenir constante durant treize ans alors qu'il était prévu pour cinq ans la qualité de ses cartes.
Avec « plus de 2 000 publications de recherche, utilisé par plus de 600 scientifiques de 54 pays » , selon Yves Ménard, de l' agence spatiale française (CNES), Topex-Poséidon a largement remboursé ses promoteurs.
A son actif :
Outre la connaissance pure, ces avancées ont été mises au service de la prévision des cyclones et des phénomènes El Niño/La Niña dans le Pacifique, de la recherche du rôle climatique (saisonnier et à long terme) des océans.
Conçu au départ pour la science, Poséidon a élargi ses utilisateurs bien au-delà des labos :
Avec l'accumulation des données, des sujets non prévus au début des opérations sont apparus :
Aujourd'hui, plus personne n'envisage d'avenir sans un système permanent de même qualité.
D'où la suite donnée à Topex-Poséidon par le satellite franco-américain Jason-1 , lancé en 2001, tandis que Jason-2 est prévu pour 2008 .
Et un glissement progressif du statut d'expérience scientifique à celui d'un outil de routine, du même type que les satellites météorologiques.
(1) En raison d'une panne du système lui permettant de conserver son orientation face à la Terre.