[img]http://15736.alloforum.com/telecharger_fichier.php?fichier=98[/img][/centre] Chez les suricates, les grands enseignent aux plus jeunes comment chasser et manger scorpions, araignées et serpents sans se faire mordre ou piquer.
[g]Cet apprentissage, délégué à des adultes du groupe et non pas réservé aux parents, se fait par étapes, adaptées au niveau de l\'élève, ce qui n\'avait jamais été observé ailleurs que chez des humains[/g], soulignent aujourd\'hui des biologistes de l\'université de Cambridge (Grande-Bretagne).
Ainsi, l\'adulte donne tout d\'abord au petit un scorpion mort. Par la suite, il lui donne un scorpion blessé, mais dont il a retiré le dard. Enfin, il lui montre patiemment, plusieurs fois, comment chasser et avaler sans encombre.
Admirable, la société suricate ? Pas vraiment, révèle le biologiste Andrew Young, qui a observé dans le désert du Kalahari que les nounous étaient quelque peu forcées à jouer leur rôle.
Certaines futures mères sont prêtes à tout : elles harcèlent et stressent les autres femelles, apparemment dans le but de les empêcher de procréer à leur tour, voire de les faire avorter ! 80 % des portées sont ainsi issues d\'une même dominante... les autres femelles, privées de maternité, ayant tout loisir de s\'occuper des précieux bébés.
[i](Source : Sciences et Avenir)[/i]');">
La dure école des Suricates
Chez les suricates, les grands enseignent aux plus jeunes comment chasser et manger scorpions, araignées et serpents sans se faire mordre ou piquer.
Cet apprentissage, délégué à des adultes du groupe et non pas réservé aux parents, se fait par étapes, adaptées au niveau de l'élève, ce qui n'avait jamais été observé ailleurs que chez des humains , soulignent aujourd'hui des biologistes de l'université de Cambridge (Grande-Bretagne).
Ainsi, l'adulte donne tout d'abord au petit un scorpion mort. Par la suite, il lui donne un scorpion blessé, mais dont il a retiré le dard. Enfin, il lui montre patiemment, plusieurs fois, comment chasser et avaler sans encombre.
Admirable, la société suricate ? Pas vraiment, révèle le biologiste Andrew Young, qui a observé dans le désert du Kalahari que les nounous étaient quelque peu forcées à jouer leur rôle.
Certaines futures mères sont prêtes à tout : elles harcèlent et stressent les autres femelles, apparemment dans le but de les empêcher de procréer à leur tour, voire de les faire avorter ! 80 % des portées sont ainsi issues d'une même dominante... les autres femelles, privées de maternité, ayant tout loisir de s'occuper des précieux bébés.