| Dernières réponses | |  Tout à fait d'accord avec toi, Thunder.
C'est dingue : d'un côté on réintroduit des ours en provenance de Slovénie (ce qui a d'ailleurs déclenché un mouvement de 5000 manifestants "anti-ours" venus protester le 13 mai à Bagnères-de-Bigorre -Hautes-Pyrénées- en déposant le cadavre d'une brebis -depuis quand les ours s'en prennent aux brebis, soit dit en passant- )... et de l'autre, on parle de déglinguer des loups, qui sont tout autant une espèce protégée et menacée.
Faudrait savoir !! Soit on est pour la protection et la réintroduction des espèces en voie de disparition, et on ne tue pas des membres de ces espèces, soit on est contre, et, dans ce cas, pourquoi avoir réintroduit des loups pour les abattre ensuite ? Pour le plaisir de jouer aux battues d'antan ??
Et puis les "anti-ours", "anti-loups" et touti quanti... s'ils clôturaient convenablement leurs paturages, au lieu d'attendre tranquillement l'indemnisation qui leur est versée en cas de bête tuée, on n'en serait certainement pas là.
D'autant que, comme je le disais plus haut, un ours reste sur son territoire et ne va jamais aller s'aventurer dans un paturage.... alors, question : elle est morte comment la fameuse brebis ? déglinguée elle aussi pour servir de fausse-preuve ?? Encore un coup de la bête du Gévaudan, certainement. 
Message édité le 04-06-2006 à 01:52:35 par Audrey |
| | Mouais... Faut pas oublier que le loup, c'est par l'homme qu'il a été réintroduit, et pour une bonne raison ! Cet animal avait quasiment disparu d'Europe, et ce par la faute de l'homme qui avait, par la biais du clergé, diabolisé cet animal et l'avait chassé sans autre raison que de le tuer. Laissant ce faisant une niche écologique vide dans un écosystème qui voit maintenant proliférer les mammifères de petite taille qui étaient parmi les proies favorites du loup (marmottes, taupes etc).
Quant aux paysans indignés, s'ils avaient eu pour deux sous de jugeotte, ils auraient clos leurs paturages, tout bêtement. Désolé, mais un loup, pour moi, n'est pas vraiment capable de traverser une cloture digne de ce nom, et un obstacle de plus d'1m50 est quasi infranchissable pour eux. De plus, au lieu de donner l'ordre d'en tuer une poignée pour satisfaire la rancoeur stupide des paysans (ce qui me fait penser aux expositions publiques des cadavres de loups "meurtriers" en place publique), ils captureraient ces loups pour les relâcher dans les parcs nationaux, cela leur éviterait de tuer des représentants d'une espèce à l'avenir encore incertain. |
| | (AFP - 01/06/06)
Le gouvernement autorise le tir de six loups,
les défenseurs de la faune en colère 
Le gouvernement a décidé d'autoriser l'abattage de six loups en 2006 dans neuf départements du sud-est de la France, provoquant la colère des défenseurs de la faune sauvage.
Il s'agit d'une mesure dérogatoire car le loup est une espèce protégée, ont souligné les ministres de l'Ecologie et de l'Agriculture dans un arrêté publié jeudi au journal officiel.
Mais "il peut être procédé à des prélèvements sur la population des loups" quand "il est nécessaire de prévenir des dommages importants aux élevages" et quand "il n'existe pas d'autre solution satisfaisante", précise l'arrêté.
Les départements concernés sont l'Ain, les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, les Alpes-Maritimes, la Drôme, l'Isère, la Savoie, la Haute-Savoie et le Var.
La population de loups en France est estimée à près d'une centaine d'individus, selon les experts.
La fédération France Nature Environnement (FNE) a ainsi annoncé qu'elle envisageait un recours devant le Conseil d'Etat contre cet arrêté gouvernemental.
"Que penser d'un Etat qui investit une énergie considérable pour à la fois sauver des ours et tuer des loups", a-t-elle commenté. |
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[/i] <br />[centre][g][#0000ff]Le gouvernement autorise le tir de six loups, <br />les défenseurs de la faune en colère[/#][/g] <br /> <br />[img]http://img220.imageshack.us/img220/5413/loup7mh.jpg[/img][/centre] <br /> <br />[g]Le gouvernement a décidé d\'autoriser l\'abattage de six loups en 2006 dans neuf départements du sud-est de la France, provoquant la colère des défenseurs de la faune sauvage.[/g] <br /> <br />Il s\'agit d\'une mesure dérogatoire car le loup est une espèce protégée, ont souligné les ministres de l\'Ecologie et de l\'Agriculture dans un arrêté publié jeudi au journal officiel. <br />Mais [i]"il peut être procédé à des prélèvements sur la population des loups"[/i] quand [i]"il est nécessaire de prévenir des dommages importants aux élevages"[/i] et quand [i]"il n\'existe pas d\'autre solution satisfaisante",[/i] précise l\'arrêté. <br /> <br />Les départements concernés sont l\'Ain, les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, les Alpes-Maritimes, la Drôme, l\'Isère, la Savoie, la Haute-Savoie et le Var. <br /> <br />[g]La population de loups en France est estimée à près d\'une centaine d\'individus,[/g] selon les experts. <br /> <br />[g]La fédération France Nature Environnement (FNE) a ainsi annoncé qu\'elle envisageait un recours devant le Conseil d\'Etat contre cet arrêté gouvernemental. <br />"Que penser d\'un Etat qui investit une énergie considérable pour à la fois sauver des ours et tuer des loups",[/g] a-t-elle commenté.'); "Citer ce message")