Le Petit Monde d'Audrey
 
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Audrey
Le Muséum de Toulouse met ses squelettes en mouvement


Des squelettes d'animaux exposés
au Muséum d'histoire naturelle de Toulouse
le 1er octobre 2008

Le Muséum d'histoire naturelle de Toulouse, qui a rouvert ses portes fin janvier après dix ans de travaux, présente une partie des squelettes de ses collections de façon dynamique sur sa haute façade de verre, ce qu'aucun autre musée n'a encore réalisé à ce jour.

L'idée de cette première mondiale (un mur regroupant 75 squelettes sur un millier conservés au Muséum) est née fin 2001 à la demande du conseil scientifique de l'établissement et d'Yves Lignereux, professeur vétérinaire, qui souhaitaient "donner vie à ses spécimens", explique Henri Cap, assistant de conservation et coordinateur du projet.

"Aucun autre musée, qu'il soit à Paris, aux Etats-Unis ou au Japon, n'a rassemblé autant de spécimens dans une présentation dite dynamique", poursuit ce docteur en biologie.

Plus de cinq ans ont été nécessaires pour "dépoussiérer" ces squelettes d'animaux ou d'humains, traditionnellement "au garde-à-vous" dans les musées, les rénover en revisitant le mode de fixation des os, avant de les présenter sur la façade de verre du Muséum.

Les ossatures d'animaux et plusieurs squelettes humains sont présentés sur trois étages, sur une dizaine de mètres de haut et une quarantaine de large.

"Une fois les spécimens choisis, il a fallu imaginer les saynètes de présentation pour montrer les différents comportements des animaux et de l'homme, et les mettre en situation", indique M. Cap, spécialiste en comportement et évolution.

Pour la réalisation, les responsables du Muséum d'histoire naturelle ont fait appel à Christian Cornette, spécialiste du montage dynamique des squelettes, installé à Neung-sur-Beuvron (Loir-et-Cher).

Pendant des mois, squelettes partiellement ou entièrement démontés ont émigré de Toulouse vers cette commune de Sologne pour y retrouver un semblant de vie grâce au travail de ce septuagénaire.

C'est le cas de cette lionne, qui faisait partie de la ménagerie existant au début du XXe siècle sur l'emplacement du Muséum, "un spécimen qui date de plus de 100 ans", précise cet expert en éthologie, la science de l'étude du comportement d'un être vivant.

Outre le dépoussiérage des spécimens, la tâche de M. Cornette a été de moderniser les modes de fixation des os avec "du fil de nylon servant à la pêche pour les animaux légers ou des gaines filetées pour les mammifères".

"La mise en place des 75 squelettes n'a été possible sur ce mur qu'avec le concours de nombreux employés du Muséum", souligne Henri Cap, évoquant avec un sourire "la difficile pose de l'hippopotame dans un espace de 75 cm de large" et insistant sur l'absence de casse pendant tout le processus.

Les visiteurs peuvent ainsi découvrir ces spécimens installés derrière des stores translucides empêchant les ultra-violets de les altérer.

Les saynètes permettent d'avoir différentes approches en fonction des centres d'intérêt du visiteur et par séquences, concernant les vertébrés du milieu aquatique, terrestre ou aérien.

Le visiteur peut surtout s'attarder sur le type de comportement, qu'il s'agisse du mouvement de l'animal et de l'humain ou du mode de prédation.

Ainsi, dans un secteur du mur, une autruche court devant un homme, lui-même suivi par un cynocéphale (singe à tête de chien). Non loin, une lionne courant près d'un oryx (sorte de gazelle aux longues cornes) pour l'attaquer à la gorge, ou un chat donnant un coup de patte mortel à un pigeon ramier, complètent cette exposition permanente du Muséum.

"Avec une telle mosaïque de comportements, le visiteur, qu'il soit spécialiste ou non, dispose surtout d'un superbe outil d'anatomie et d'éthologie comparées", estime Henri Cap.

(AFP - 07/10/08)
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Perso, je trouve que c'est une excellente idée (si tout a vraiment été pensé pour que ce changement n'altère en rien les squelettes concernés, bien évidemment ).
Il faut avouer que les voir dans les mêmes positions, dans tous les musées, depuis des générations, ne nous permettait aucune approche de la dynamique.
Espérons que d'autres muséums suivront cette évolution, afin que nous puissions tous en profiter.
 
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