Le Petit Monde d'Audrey
 
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Pierma
On n'a que des mauvaises nouvelles, sur ce front là !

Très logiquement on attendait les effets en réaction au réchauffement : par exemple, une température plus élevée doit augmenter l'évaporation ( avec augmentation de la couverture nuageuse et des précipitations)

De plus ces 2 phénomènes doivent favoriser la croissance des végétaux, qui consommeront davantage de gaz carbonique...

Mais personne n'avait anticipé les effets négatifs comme la libération du CO2 contenu dans les sols gelés...

Il faut espérer qu'on n'aura pas plusieurs mauvaises surprises de ce genre.

S'il faut vraiment arrêter en urgence de fabriquer du CO2 on peut équiper le monde entier de centrales nucléaires et fonctionner à l'hydrogène. Mais bon, on sait pas le faire en moins de 25 ans...
Audrey
Climat: le carbone gelé dans les sols de l'Arctique, une bombe à retardement


La localité de Ilulissat, dans l'ouest du Groënland

D'importantes quantités de CO2 contenues dans les sols gelés de l'Arctique pourraient être relachées dans l'atmosphère sous l'effet du réchauffement climatique, ce qui pourrait accélérer ce phénomène, indique une nouvelle étude scientifique.

Les scientifiques savaient que la fonte du permafrost se traduirait par des émissions importantes de gaz à effet de serre, mais ils n'avaient pas une idée claire des quantités de carbone piégées dans les sols gelés de l'Arctique.

Pour le déterminer, une équipe de chercheurs américains dirigée par Chien-Lu Ping de l'université de Fairbanks en Alaska a étudié une large portion de territoire des régions septentrionales d'Amérique du nord, prélevant des échantillons de sol provenant de 117 sites différents, tous situés à au moins un mètre de profondeur.

Jusqu'alors, seules quelques mesures avaient été effectuées et à une profondeur de seulement 40 cm.

Rien qu'en Amérique du Nord, les chercheurs se sont ainsi aperçus que les quantités de carbone piégées dans l'Arctique étaient "bien plus importantes que ce que l'on croyait jusqu'alors", jusqu'à 60 fois plus que les estimations précédentes, selon l'étude publiée dans le magazine scientifique britannique Nature Geoscience.

Et les territoires du nord de l'Europe et de la Russie contiennent probablement des quantités équivalentes de carbone piégées par le froid, selon l'étude.

Or le risque de voir le permafrost fondre est bien réel, selon les experts du climat qui estiment que la hausse des températures pourrait aller jusqu'à 6 degrés Celsius d'ici la fin du siècle dans l'Arctique, une région particulièrement sensible au changement climatique.

"Le relâchement d'une partie seulement de ce carbone dans l'atmosphère, sous forme de méthane ou de dioxyde de carbone, aurait un impact significatif sur le climat sur terre", souligne dans Nature Geoscience Christian Beer, biochimiste de l'Institut Max Planck de Jena (Allemagne).

Le méthane, autre gaz à effet de serre, est moins abondant que le dioxyde de carbone, mais peut avoir un effet beaucoup plus important sur la hausse des températures.

Les modèles actuels de prévisions climatiques, souligne Christian Beer, ne tiennent pas compte de l'impact potentiel des émissions de gaz retenus dans les sols de l'Arctique.

(AFP - 24/08/08)
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AFP a écrit :

Les modèles actuels de prévisions climatiques, souligne Christian Beer, ne tiennent pas compte de l'impact potentiel des émissions de gaz retenus dans les sols de l'Arctique.

Voilà qui est rassurant...
 
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