Le Petit Monde d'Audrey
 
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LK
Ça commence à changer, hein, on est pour ça en train de remettre les retraites à 0 :]
ThunderLord
Pour réagir à ton post, Pierma, je trouve effectivement ces posts effrayants : voilà où on en arrive lorsqu'on fait du gaspillage une manière de vivre -_-
Audrey
Pierma a écrit :

Au fait, on fait comment pour insérer une image à partir de son disque dur ?

La réponse se trouve ici (dans la FAQ), Pierma
Pierma
Au fait, on fait comment pour insérer une image à partir de son disque dur ?
Pierma
France = faillite. Pays à deviner = pas faillite.

Jean-Michel Apatie a un don pour imager les choses. Le déficit budgétaire, c'est combien ?
Réponse toute simple : à partir du 7 novembre, l'état devra finir l'année sans un sou et paiera tout à crédit. Enseignants, hopitaux, sécu, fonctionnaires...

Autre réponse toute simple: 18000 fonctionnaires non renouvelés l'an prochain, c'est une économie de 450 millions d'euros. Hé bien, il va falloir économiser 100 fois plus.

Ou faire rentrer davantage d'impôts.
[img]D:\Documents and Settings\fjkg\Mes documents\Mes images\Sapeur-camember.jpg[/img]

Un extrait de son blog :Extrait

Faillite.
Quelques indications sur le projet de budget 2008 que le gouvernement va adopter sans broncher, comme certains le font parfois avec des couleuvres énormes qui dilatent la gorge mais finissent par se loger dans l'estomac. Les recettes attendues par l'État, toutes ressources confondues, avoisineront les 230 milliards d'euros. Les dépenses, elles, culmineront à quelques 270 milliards d'euros. Si l'on prend ce dernier chiffre, et si on le divise dans un calcul théorique par autant de jours qu'en compte l'année, c'est à dire 365, on arrive à une dépense journalière de 740 millions d'euros. Si l'on prend ce dernier chiffre et qu'on le divise par le total des recettes attendues, c'est à dire 230 milliards d'euros, on établit qu'au bout de 310 jours, il n'y a plus de sous dans les caisses. Ainsi, à partir du 7 novembre 2008 à zéro, dans ce calcul certes théorique mais tout de même éclairant, la France, son appareil d'Etat, ses structures publiques, vivront entièrement à crédit. Dites-vous, dans vos têtes, à partir du 7 novembre 2008 et jusqu'au 31 décembre de la même année, que le policier que vous croiserez dans la rue, le magistrat que vous verrez à la télé, l'hôpital dont vous verrez les lumières dans la rue, le centre de sécurité sociale dans lequel vous entrerez, tout cela, tout, tout, tout, sera financé à crédit. Voilà trente ans que l'État français vis dans cette situation, entre impuissance et insouciance, lourdeur et légèreté, efficacité et gaspillage. Cela ne durera pas trente ans encore. Et c'est bien dans ce sens qu'il faut comprendre le mot faillite, faillite de la situation, faillite des esprits, faillite des gouvernants.

Pas faillite.
Le Monde d'hier, page 8, décrit un pays de cocagne où l'an dernier déjà, cette année, encore, l'excèdent budgétaire sera de 1,8%, la croissance de 3,8%, la pression fiscale de 36,5% du PIB (plus de 44% chez nous), le taux d'endettement de 37% du PIB (64% chez nous). La situation financière dans ce pays permet même au gouvernement d'abonder un fonds de réserve pour les retraites en prévision du choc démographique qui s'annonce. Dans quelle contrée se situe cette peuplade? Sous quelles antipodes se lève ce drapeau? Est-ce même sur la terre que nichent ces drôles de citoyens, où vivent-ils sur la Lune? Il s'agit, sachez le, de l'Espagne, si proche de nous par la géographie, la culture, le mode de vie, et pourtant si éloignée de ce que nous sommes si l'on compare la gestion de l'État et celle des finances publiques.
 
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