| Dernières réponses | |  Ca se comprend qu'ils en aient ras-le-bol ! La police n'a plus le droit de faire son boulot, on essaie de la transformer de force en une machine à distribuer des pv et amendes diverses afin de remplir les caisses au maximum... Résultat non seulement leurs conditions de travail sont pourries, mais en plus, ils ne peuvent plus faire leur boulot : assurer l'ordre et le respect des lois. |
| | Des policiers manifestent contre la "pression du chiffre"  Des milliers de policiers manifestent le 27 mars 2007 à Marseille
Des milliers de policiers ont manifesté mardi à Marseille à l'appel de l'Unsa-police, premier syndicat de gardiens de la paix, pour dénoncer leurs conditions de travail et la "pression du chiffre" imposée par leur administration.
Les policiers mécontents, venus de la région mais également du Sud-Ouest, de Paris ou d'Auvergne, étaient 2 000 selon la préfecture de police, jusqu'à 6 000, a affirmé au terme de la manifestation le secrétaire général de l'Unsa-police Joaquin Masanet.
Le pire pour beaucoup de policiers dans le cortège, c'est la prime au mérite instaurée par l'ancien ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy et les quotas à remplir.
"On a beaucoup de chiffre à faire, pour pas grand chose. L'administration s'en contente, la vraie délinquance on n'y touche pas", expliquent deux policiers de Marseille, 11 et 15 ans de métier. "Quand on est flic, mieux vaut faire une bonne affaire que trois ridicules. Mais pour l'administration, mieux vaut interpeller trois jeunes qui ont de la résine de cannabis dans la poche que le grossiste".
"Nous, on a des notes de service nous demandant de faire des interpellations coûte que coûte. Et le code de déontologie, le code pénal ?", intervient un collègue derrière ses lunettes noires.
"Il y a beaucoup de gens dans les bureaux, pas assez sur le terrain", poursuit-il. "Et ce qui nous fait rager, ce sont les discours des responsables devant les caméras, surtout en période électorale".
L'opération, dénoncée comme politique par d'autres syndicats de policiers à un mois de la présidentielle, coïncide avec une visite à Marseille de Nicolas Sarkozy, candidat UMP à la présidentielle, mais M. Masanet assure que leur action était prévue de longue date et traduit un "ras-le-bol" des policiers sur le terrain.
"Des effectifs et des moyens", demande une banderole, surmontée d'une cible criblée de trous avec pour slogan : "allez-y, c'est pas cher".
Un policier affiche sur sa pancarte : "Les smicards de la police nationale sont dans la rue", un autre "Rentabilité, République en danger". Des "motards CRS en colère" sont là.
Dans la foule plutôt masculine et émaillée de vestes rouges frappées du sigle de l'UNSA, un jeune couple de policiers en jeans est venu avec son bébé dans une poussette. Ils travaillent dans les quartiers Nord, où une jeune fille a été grièvement brûlée en octobre 2006 dans l'incendie d'un bus.
M. Sarkozy avait promis à l'époque 184 policiers supplémentaires à Marseille avant janvier 2007. 80 environ sont arrivés, mais une douzaine d'autres ont été mutés ou sont partis en retraite, dénonce l'UNSA.
"On nous avait promis trois voitures, elles sont bien arrivées, mais pas jusque chez nous", affirme le jeune couple. "On interpelle des gens pour des contrôles techniques, nos voitures n'y passeraient même pas !".
Autre complainte : des effectifs insuffisants. "On nous demande de faire le même travail avec moitié moins d'effectifs qu'il y a un an", raconte une jeune femme de Martigues (Bouches-du-Rhône).
"Il y a aussi le problème des retraites", conclut Charles Siegel, secrétaire départemental de l'Unsa-police pour le Vaucluse. Et d'ajouter : "On ne peut tolérer qu'un policier aille jusqu'à 60 ans avec une retraite à 60%".
(AFP - 27/03/06)
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Visiblement, nous ne sommes pas les seuls à éprouver un certain ras-le-bol... |
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![](javascript:citer('Audrey', '[centre][g][#0000ff]Des policiers manifestent contre la "pression du chiffre"[/#][/g] <br /> <br />[URL=http://img250.imageshack.us/my.php?image=policiersxr2.jpg][img]http://img250.imageshack.us/img250/9159/policiersxr2.th.jpg[/img][/URL] <br />[i]Des milliers de policiers manifestent le 27 mars 2007 à Marseille[/i][/centre] <br />[g]Des milliers de policiers ont manifesté mardi à Marseille à l\'appel de l\'Unsa-police, premier syndicat de gardiens de la paix, pour dénoncer leurs conditions de travail et la "pression du chiffre" imposée par leur administration.[/g] <br /> <br />Les policiers mécontents, venus de la région mais également du Sud-Ouest, de Paris ou d\'Auvergne, étaient 2 000 selon la préfecture de police, jusqu\'à 6 000, a affirmé au terme de la manifestation le secrétaire général de l\'Unsa-police Joaquin Masanet. <br /> <br />Le pire pour beaucoup de policiers dans le cortège, c\'est la prime au mérite instaurée par l\'ancien ministre de l\'Intérieur Nicolas Sarkozy et les quotas à remplir. <br /> <br />[i][g]"On a beaucoup de chiffre à faire, pour pas grand chose. L\'administration s\'en contente, la vraie délinquance on n\'y touche pas",[/g][/i] expliquent deux policiers de Marseille, 11 et 15 ans de métier. [i][g]"Quand on est flic, mieux vaut faire une bonne affaire que trois ridicules. Mais pour l\'administration, mieux vaut interpeller trois jeunes qui ont de la résine de cannabis dans la poche que le grossiste".[/g][/i] <br /> <br />[i][g]"Nous, on a des notes de service nous demandant de faire des interpellations coûte que coûte. Et le code de déontologie, le code pénal ?",[/g][/i] intervient un collègue derrière ses lunettes noires. <br /> <br />[i]"Il y a beaucoup de gens dans les bureaux, pas assez sur le terrain",[/i] poursuit-il. [i]"Et ce qui nous fait rager, ce sont les discours des responsables devant les caméras, surtout en période électorale".[/i] <br /> <br />L\'opération, dénoncée comme politique par d\'autres syndicats de policiers à un mois de la présidentielle, coïncide avec une visite à Marseille de Nicolas Sarkozy, candidat UMP à la présidentielle, mais M. Masanet assure que leur action était prévue de longue date et traduit un "ras-le-bol" des policiers sur le terrain. <br /> <br />[i]"Des effectifs et des moyens",[/i] demande une banderole, surmontée d\'une cible criblée de trous avec pour slogan : [i]"allez-y, c\'est pas cher".[/i] <br />Un policier affiche sur sa pancarte : [i]"Les smicards de la police nationale sont dans la rue",[/i] un autre [i]"Rentabilité, République en danger".[/i] Des "motards CRS en colère" sont là. <br /> <br />Dans la foule plutôt masculine et émaillée de vestes rouges frappées du sigle de l\'UNSA, un jeune couple de policiers en jeans est venu avec son bébé dans une poussette. Ils travaillent dans les quartiers Nord, où une jeune fille a été grièvement brûlée en octobre 2006 dans l\'incendie d\'un bus. <br /> <br />M. Sarkozy avait promis à l\'époque 184 policiers supplémentaires à Marseille avant janvier 2007. 80 environ sont arrivés, mais une douzaine d\'autres ont été mutés ou sont partis en retraite, dénonce l\'UNSA. <br /> <br />[i]"On nous avait promis trois voitures, elles sont bien arrivées, mais pas jusque chez nous",[/i] affirme le jeune couple. [i]"On interpelle des gens pour des contrôles techniques, nos voitures n\'y passeraient même pas !".[/i] <br /> <br />Autre complainte : des effectifs insuffisants. [i]"On nous demande de faire le même travail avec moitié moins d\'effectifs qu\'il y a un an",[/i] raconte une jeune femme de Martigues (Bouches-du-Rhône). <br /> <br />[i]"Il y a aussi le problème des retraites",[/i] conclut Charles Siegel, secrétaire départemental de l\'Unsa-police pour le Vaucluse. Et d\'ajouter : [i]"On ne peut tolérer qu\'un policier aille jusqu\'à 60 ans avec une retraite à 60%".[/i] <br /> <br />[i](AFP - 27/03/06)[/i] <br />[centre]-------------------------------------------------------[/centre] <br />Visiblement, nous ne sommes pas les seuls à éprouver un certain ras-le-bol...'); "Citer ce message")
