| Dernières réponses | |  En plus, entre Lyon et Meyzieu, y'a pas loin pour l'emmener... 
|
| | Ils sont bien gentils avec leur cellule de soutien psycho-blablateuse, mais si ça peut aider les fébriles palichons qui finalement ne souffrent que de timidité morale, ça ne changera en rien les actions possibles des élèves assez stupides pour se conduire de la sorte. Mineur ou pas, "fébrile" ou pas, le coup de couteau qu'il a donné, c'est un choix qu'il a fait. Alors hop, on parlait de prison pour mineurs dans un autre post, non ?
|
| | | Lyon : un enseignant poignardé par un lycéen et hospitalisé
Un professeur de français a été poignardé lundi en plein cours par un lycéen cubain de la cité scolaire internationale de Lyon, provoquant incompréhension et émoi au sein de cet établissement pourtant réputé très calme.
L'agression s'est déroulée entre 10H30 et 11H00 dans une classe de seconde, au moment où la victime, âgée de 59 ans et professeur principal, a "voulu évoquer l'avis de passage défavorable (en première) de cet élève" de 16 ans, a expliqué Brigitte Bruschini, secrétaire générale de l'académie de Lyon.
Le professeur a reçu un coup de couteau "à l'abdomen" et a été hospitalisé, mais ses jours ne "sont pas en danger", selon Mme Bruschini.
La cité scolaire internationale compte environ 1 600 élèves (primaire et secondaire) de 40 nationalités, dont de nombreux enfants d'expatriés.
L'agresseur, qui a fui le lycée aussitôt après son geste, a été rapidement interpellé par la police après s'être dénoncé, puis placé en garde à vue.
L'élève, dont les parents venaient d'arriver en France, n'a "jamais eu de problème et tout le monde est très étonné", selon le rectorat.
"On est étonné mais on le sentait un peu fébrile ces derniers temps", a confié un de ses amis camarades lycéens.
Une cellule psychologique a été mise en place au sein du lycée pour accueillir les élèves, partagés entre interrogations et émotion.
Le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien s'est dit "choqué et révolté" par l'agression, indiquant qu'"en plus de l'action pénale, des sanctions disciplinaires (seraient) prises envers cet élève".
"Il faut attendre pour comprendre ce qui s'est passé, mais je crois qu'à un moment donné la communauté éducative doit s'intéresser à la situation de jeunes en situation de souffrance", a pour sa part estimé le président de la FCPE, principale fédération de parents d'élèves, Faride Hamana.
Ce dernier a plaidé pour la création d'"un corps de psychologues scolaires dans le secondaire".
Le "drame s'inscrit dans la lignée de nombreux faits de violence scolaire qui ne cesse de prendre de l'ampleur : au manque de personnel encadrant que nous ne cessons de dénoncer, s'ajoute l'absence de prise en charge psychologique dans les lycées", c'est de son côté insurgé le syndicat lycéen Fidl.
En décembre 2005, une enseignante du lycée Blériot d'Etampes (Essonne) avait été grièvement blessée en plein cours par un de ses élèves qui lui avait donné trois coups de couteau.
(AFP - 05/03/07) |
|
|