Le Petit Monde d'Audrey
 
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pwazon
ThunderLord a écrit :

Un nouvel émule de Stephen Hawking, peut-être ?
Sérieusement j'admire ces personnes, je ne sais vraiment pas si j'aurais eu la force de continuer
Audrey
Un grand coup de chapeau à ce Monsieur Pièplu !! Il faut avoir une sacrée volonté pour s'en sortir ainsi, avoir encore et toujours l'envie d'apprendre, de faire des recherches, etc. Le poste qui lui est offert n'est qu'un infime "retour d'ascenseur" devant tant d'envie de vivre et de continuer.
J'avoue que, perso, je suis bien incapable de répondre à la question : "en pareil cas, que feriez-vous : continuer et avancer ...ou stopper tout ?"

Egalement un bravo au CNRS, qui ouvre grandes ses portes aux handicapés lourds, jusque là recalées systématiquement.
ThunderLord
... Référence presque cachée à l'Ultime Secret de Bernard Werber ?
Redeemer
Idem, je pense que j'essairais de cligner des yeux pour leur faire comprendre que je voudrais qu'on m'euthanasie
ThunderLord
Citation :

Lourdement handicapé, "un homme debout" fait son entrée au CNRS
[09/12 - 13h13]

Thomas Pièplu, homme de 41 ans souffrant d'une maladie neurodégénérative travaille, le 8 décembre 2006 au CHU de Caen

Alité en permanence depuis une dizaine d'années au CHU de Caen, totalement paralysé, Thomas Piéplu, 41 ans vient de décrocher un contrat d'ingénieur d'études au CNRS, poste qui, affirme-t-il avec force, "prouve qu'il est un homme debout".

Ingénieur chimiste en spectrographie à l'école nationale supérieur d'ingénieurs de Caen (ENSICAEN), Thomas est foudroyé au milieu des années 90 par une sclérose latérale amyotrophique (SLA) qui le prive d'abord de l'usage de ses jambes, puis du commandement de tous ses muscles volontaires et enfin de la parole.

Devenu totalement dépendant, il doit quitter son domicile et sa famille --il a aujourd'hui deux filles de 11 et 13 ans-- pour être hospitalisé en 1998 à Caen où il séjourne toujours.

"En 1998, j'ai décidé de vivre", lance cet ancien rugbyman, amateur de plongée et officier de réserve connu par ses proches pour sa "vivacité intellectuelle et son caractère".

N'étant plus en mesure de poursuivre ses expériences en chimie, c'est vers l'un de ses passe-temps préféré, l'Histoire, que ce numismate éclairé va se tourner pour occuper ses longues journées.

Ses recherches le conduisent à publier un mémoire de maîtrise d'histoire - Les régiments havrais pendant la guerre 14-18, travaux qui recueillent une mention "très bien".

"Depuis 1995, le CNRS réserve ses recrutements dérogatoires à des handicaps lourds", a expliqué à l'AFP Richard Varin, délégué régional de la délégation Normandie du CNRS, qui a recruté à ce titre Thomas Piéplu depuis le 1er décembre.

"Cette année, le CNRS a ainsi recruté 33 personnes handicapées et Thomas a été affecté au Centre de recherche d'histoire quantitative", a précisé M. Varin.

Ce laboratoire, qui emploie une trentaine de personnes, est adossé en partie au Mémorial de Caen qui possède une énorme documentation sur la seconde guerre mondiale, terreau exceptionnel pour les enseignants-chercheurs.

"Cela fait partie du service public d'insérer ces personnes. On va tous ensemble apprendre à l'accueillir et veiller à ce que cette réinsertion soit réussie", a souligné le délégué régional.

Thomas a été recruté ingénieur d'études, catégorie A, pour un emploi contractuel d'une année au bout de laquelle il fera l'objet d'une nouvelle évaluation.

"Travailler correctement en un temps limité, c'est un nouveau challenge à relever", a déclaré Thomas à l'AFP par l'entremise d'un synthétiseur vocal piloté par les mouvements de son sourcil droit.

Grâce à de vieux amis scientifiques et à un cousin informaticien, Michel Cuny, le nouveau chercheur du CNRS bénéficie d'un environnement hi-tech.

Outre le synthétiseur vocal, Thomas peut utiliser son ordinateur grâce à une caméra qui suit ses mouvements d'iris. Une fois le curseur placé à l'endroit voulu, Thomas "clique en un clin d'oeil", explique Michel Cuny, soulignant que deux petits projecteurs infra-rouge (qui permettent de garantir une luminosité correcte) et un tourne-pages de livres ont été conçus spécialement pour son usage.

Thomas, qui s'est remarié il y a trois ans avec une jeune infirmière, n'a cependant plus qu'une envie: quitter l'hôpital. Son ami Eugène Catherine, secrétaire d'ALVEA (Association pour les lieux de vie en autonomie), s'en occupe. Il ne manque plus que 70.000 euros pour lancer la construction de "Ti'Hameau", à Ifs, en périphérie de Caen, un "mini-village" capable d'accueillir huit personnes lourdement handicapées.
Source : AFP


Personnellement, je me demande si j'aurais le courage de continuer à vivre si je me retrouvais dans un état pareil... Et il y parvient tout en gardant une bonne dose d'humour !

Un nouvel émule de Stephen Hawking, peut-être ?
 
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