| Dernières réponses | |  Je voulais un Paris Strasbourg moi, mais lorsque j'ai appris à 19h que tout était déjà fini, ben....
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| | (AFP - 21/09/06)
Cohue sur internet et dans les gares pour les billets SNCF à 5 euros
Dépassée par son succès, la SNCF a vendu jeudi, en une heure, plus de 200 000 billets à 5 euros, (au lieu des 50 000 prévus), pour célébrer les 25 ans de la naissance du TGV, une opération qui a provoqué des embouteillages sans précédent en gares, au téléphone et sur internet.
"Plus de 200 000 billets à 5 euros ont été vendus entre midi et 13h15", a annoncé la directrice voyageurs France-Europe de la SNCF, Mireille Faugère, au salon professionnel du tourisme Top Résa à Deauville (Calvados), qualifiant l'opération de "grand succès".
Au départ, la SNCF prévoyait d'en vendre 50 000 à partir de midi, sur internet, par téléphone, en boutiques et en gares.
"Nous avons volontairement augmenté le nombre de billets disponibles", a souligné un porte-parole de la SNCF démentant toute "panne" ou saturation du serveur de réservations qui aurait pu générer accidentellement trop de billets.
L'opération devait durer jusqu'à minuit, mais, en une heure, tout était parti.
"Toutes les ventes sont closes, sachant que celles sur le site de voyages-sncf.com ont été fermées les premières parce que les connexions étaient très difficiles compte tenu d'une énorme demande", a annoncé la SNCF peu après 13 heures.
Le site internet a été pris d'assaut "dès 8H-9H du matin", selon un porte-parole de voyages-sncf.com, et a été saturé dès les premières minutes de la vente.
"Nous avons grosso modo triplé la capacité de notre site internet, qui vend aux alentours de 80 000-90 000 billets lors d'une journée normale, mais nous ne pouvions pas la multiplier par 50 ou par 100", a-t-il expliqué.
Les personnes ayant essayé par téléphone ont souvent été refroidies par le message suivant : "en raison d'un grand nombre d'appels, votre demande ne peut aboutir".
Pour ceux qui pensaient être plus chanceux en se rendant aux guichets, et malgré la vente de 150 000 billets supplémentaires, la déception fut aussi de mise, avec des files interminables dans les gares parisiennes dès les premières heures de la matinée.
"De mémoire de cheminot, on n'avait jamais vu une telle affluence dans la gare", selon Thierry Marduel, directeur de la gare Montparnasse.
A l'annonce de la fin de la promotion, la frustration se lisait sur les visages.
Quant aux heureux acheteurs, qui ne pouvaient commander plus de 6 allers simples par personne, ils ont demandé des trajets province-province (Lille-Rennes, par exemple), à 35%, des billets Paris-Provence-Alpes-Côte d'Azur (30% des ventes), Paris-Sud Ouest (25%) et Paris-Rhône-Alpes (13%).
Assez logiquement, ce sont donc les billets les plus chers qui ont été plébiscités. "Les Français ont très bien fait leurs calculs", s'est réjoui le porte-parole de la SNCF. |
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