Le Petit Monde d'Audrey
 
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Audrey
Eisenheit a écrit :

parce que l'Etat se fiche des personnes qu'il représente.

C'est bien pour cela qu'il ne faut pas rester sans réaction. Un peuple qui ne réagit plus est un peuple qui se laisse mener par le bout du nez.

On peut constater le fait que [...l'Etat se fiche des personnes qu'il représente], puis, une fois le constat fait, réagir ou baisser les bras.

Rien n'est jamais perdu, quoi qu'on en pense.
Eisenheit
Battant ou battu, il n'y a plus de différence actuellement. Tu te bats contre l'Etat que tu seras quand même battu, parce que l'Etat se fiche des personnes qu'il représente. C'est très triste à dire, mais bon, il faut bien le reconnaître.
Audrey
La course aux bénéfices a toujours existé, et, ce, depuis des lustres, c'est certain.

Mais cela atteint des sommets, maintenant.
Que l'on ne puisse plus rien "arrêter" totalement, j'en suis totalement consciente.

Par contre, dire que l'on ne peut plus "redresser la barre" dans le bon sens, là, je ne suis pas d'accord.

De tous temps, ce sont les réactions des peuples qui ont fait "bouger les choses", et cela a toujours fonctionné ainsi.

Il est certain que si "personne ne réagit", "personne ne râle", "personne ne proteste", tout ira de mal en pis :
- soit on se dit perdant, et on laisse faire,
- soit on réagit. Et lorsque X milliers de personnes réagissent, cela fait évoluer les choses.

C'est valable pour tout, en tous domaines.

Si, à l'annonce de l'arrêt de fabrication de ce médicament, personne ne proteste, et chacun dit "on ne peut rien faire, c'est comme ça" ...il est certain que les choses resteront en l'état, et que des dizaines de personnes souffrant de cette maladie auront une santé de plus en plus dégradée, voire mourront.

Par contre, s'il y a réaction, cela peut, par exemple :
- attirer l'attention des médias (ce qui est fait),
- enclencher une réaction du public (en cours),
- et faire bouger les sénateurs, députés et autres pour qu'une solution soit trouvée au problème actuel,
- et, en finalité, enclencher un processus de mise en place d'une loi qui réponde au cas de figure révélé, et évitera que d'autres cas semblables se reproduisent !

La différence est là : battant ou battu...
Eisenheit
Seulement tu le sais aussi bien que moi, les choses ne reviendront pas à la normale. Avec 20 milliards (ou 200 je ne sais plus, de toute façon c'est monstrueux pour l'un ou l'autre) d'euros ou de dollars qui passent sur les marchés mondiaux, en Bourse, toussa, chaque jour, tu comprendras mieux l'importance de l'argent, je pense... Et surtout le fait que cela soit inarrêtable!
Audrey
Eisenheit a écrit :

Eh bien, QUE le fric, que crois-tu donc Audrey? Il n'y a plus rien d'autre, aujourd'hui...
Bush et l'Afghanistan? Une histoire de fric, de pétrole....


Peut-être... Mais si personne ne réagit, ce sera forcément pire d'année en année et de décennie en décennie.
On a le choix de "baisser les bras" en disant 'maintenant c'est comme ça', ou bien de réagir pour que, au minimum, les choses ne s'aggravent pas, voire reviennent peu à peu à la "normale".
Eisenheit
Ce que tu proposes là peut apparenter à de la "fraude fiscale ou comptable", à peu de choses près.
C'est comme dire : "ben je suis pas gagnant ici, alors je comble là, mais c'est Juste une astuce." !

Eh bien, QUE le fric, que crois-tu donc Audrey? Il n'y a plus rien d'autre, aujourd'hui...
Bush et l'Afghanistan? Une histoire de fric, de pétrole....
Audrey
Alors affinons tout cela :

Toute entreprise d'une certaine taille (et les entreprises pharmaceutiques en font partie) a obligation de "caser" une partie de ses bénéfices dans une partie "formation", et peut également faire des dons à des oeuvres (ce qui lui permet d'obtenir des réductions d'impôts, ce dont les sociétés ne se privent pas).

Partant de tout cela, et en admettant (ce qui n'est pas certain) que la fabrication de ce médicament ne soit pas rentable...

....qu'est-ce qui empêcherait une société pharmaceutique n'ayant pas en vue QUE le fric, de continuer la fabrication de ce médicament et d'en attribuer les sommes au chapitre "dons aux oeuvres" (ou tout autre truc équivalent ?) ?????

Les entreprises font bien du mécénat, pour lequel les sommes sont bien attribués à une section comptable, non ?

Avec toutes les possibilités comptables de "basculement" de la somme représentée par la poursuite de ce médicament, je suis désolée, mais : cela signifie tout simplement que cette société n'a en vue QUE LE FRIC !!
Constance
Audrey a écrit :

[...] le ministère de la Santé devrait taper le point sur la table [...]

... le poing
Eisenheit
Je vais prendre un point de vue économique, afin de faire passer le message clair et net de l'Etat ( ce n'est pas le mien, mais l'argent prendra au final toujours le dessus).


Audrey a écrit :

Je pense la même chose que toi, Constance : arrêter la fabrication d'un médicament vital, c'est une honte !!


Oui, mais la honte ne comble pas un déficit engendré par le manque de moyens dont nous disposons, et surtout dans le manque de profit que génère ce médicament, affectant plusieurs dizaines de eprsonnes. Revenez-nous voir quand elles seront plusieurs dizaines de milliers.


Audrey a écrit :

Je n'en ai rien à faire du "rentable ou pas rentable", moi !! Ce que je vois c'est qu'on condamne plusieurs dizaine de personnes souffrant de cette maladie orpheline et qui ont un besoin vital de ce médicament pour VIVRE, tout simplement !!


Mais madame, saviez-vous que vivre, cela coûte cher? Et mon entreprise a aussi besoin de survivre! Mais avec des gens comme eux, c'est mon entreprise pharmaceutique, ou eux. Et je choisis la première option.


Audrey a écrit :

Alors là, non seulement je comprends le père de ce garçon qui s'insurge, mais je trouve qu'en pareil cas, le ministère de la Santé devrait taper le point sur la table :
- soit on se met illico à fabriquer un médicament réellement équivalent,
- soit on relance la fabrication !!


Madame, fabriquer un médicament prend plusieurs années. Relancer la fabrication se révèlerait désastreux financièrement. Croyez-vous que nous fonctionnons dans l'espoir de chacun? L'espoir apporte t-il l'argent? Vous en avez pour financer les vies de ces personnes? Nous non. Alors ces personnes n'ont plus d'espoir. Triste n'est-ce pas.




C'est le point de vue de l'Etat et du ministère, mais cela ne changera pas. Sans argent, nous n'obtenons RIEN, il faut bien se mettre ceci dans le crâne. C'est malheureux, honteux, mais nous n'y pouvons RIEN. Ce médicament coûte de l'argent. La fabrication coûte de l'argent, toutes les étapes pour le mener aux malades coûte de l'argent. Et cet argent, ce n'est pas en achetant deux boîtes par mois que cela suffira, surtout pour plusieurs dizaines de personnes. D'un point de vue humain, le chef d'entreprise a autant envie de "survivre" que les malades, et un tel organisme qui ne rapporte RIEN, encore une fois rien, est gangréneux pour l'entreprise pharmaceutique.

Message édité le 23-09-2006 à 01:53:11 par Eisenheit
Audrey
Je pense la même chose que toi, Constance : arrêter la fabrication d'un médicament vital, c'est une honte !!

Je n'en ai rien à faire du "rentable ou pas rentable", moi !! Ce que je vois c'est qu'on condamne plusieurs dizaine de personnes souffrant de cette maladie orpheline et qui ont un besoin vital de ce médicament pour VIVRE, tout simplement !!

Alors là, non seulement je comprends le père de ce garçon qui s'insurge, mais je trouve qu'en pareil cas, le ministère de la Santé devrait taper le point sur la table :
- soit on se met illico à fabriquer un médicament réellement équivalent,
- soit on relance la fabrication !!
 
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