Le Petit Monde d'Audrey
 
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Audrey
Pas de casse pour Yves Rossy (heureusement), mais des turbulences thermiques ont fait échouer sa tentative...


Yves Rossy avec son aile volante,
le 25 novembre 2009 à Tanger

Le pilote suisse, Yves Rossy, 50 ans, a échoué mercredi à devenir le premier homme à rallier deux continents, l'Afrique et l'Europe, à l'aide d'une aile à réaction, tombant à l'eau pendant sa tentative, selon des images retransmises en direct sur son site internet.

Largué comme prévu en altitude au-dessus de l'Atlantique à 14H08 GMT par son avion-porteur parti de Tanger (nord du Maroc), il a chuté à la mer sans parvenir à rejoindre la côte espagnole, après avoir été confronté à des "turbulences thermiques" au milieu des nuages, a-t-il raconté dans la soirée.

"Il y avait plus de nuages que prévu. J'ai ressenti des turbulences, de l'instabilité dans les nuages. J'ai cherché à prendre de la vitesse, donc j'ai suis descendu. C'était tout gris, je m'attendais à voir du ciel bleu à nouveau", a raconté le pilote.
"Mais il a eu un courant descendant, et à 250 ou 300 km/h, la mer arrivait très vite. A cette hauteur, ce n'était plus l'heure de jouer et j'ai ouvert mon parachute", a-t-il poursuivi.

Flottant à la surface de l'Atlantique environ à mi-parcours, il a été secouru sain et sauf par un hélicoptère qui l'a hissé à son bord et emmené sur la côte espagnole, où on le voyait en bonne santé, marchant, parlant et embrassant sa compagne.

Tout avait pourtant bien commencé pour Yves Rossy. Il avait été largué comme prévu d'un avion-porteur, un monomoteur Pilatus PC-6, qui avait décollé de Tanger vers 13H45 GMT.
Après avoir sauté en chute libre de cet appareil, il avait réussi à activer les quatre mini-réacteurs de son Jet-Cat P200, qui développent chacun 22 kg de poussée et fonctionnent au kérosène.

Il survolait l'Atlantique à vive allure, s'orientant avec les mouvements de son corps et à l'aide d'une manette des gaz pour les réacteurs, quand il a soudain disparu dans les nuages du champ de la caméra embarquée à bord d'un hélicoptère qui le suivait.

"A aucun moment la situation n'a été risquée. C'est toujours resté sous contrôle, pas dans le bon sens, mais sous contrôle", a témoigné cet ancien pilote de chasse sur Mirage III, aujourd'hui commandant de bord (en congé sabbatique) sur Airbus chez Swiss.

Yves Rossy n'est pas apparu abattu par son échec.
"J'aimerai bien, je ne sais pas encore quand, retenter un challenge intercontinental", a-t-il dit.
"Ce n'est que le début d'une nouvelle façon de voler, le transport individuel dans les airs".

Le pilote suisse a expliqué qu'il avait déjà une nouvelle aile prête, "plus stable, qui peut faire des loopings", et qu'il compte présenter au printemps aux Etats-Unis, dans le Grand Canyon.

(AFP - 25/11/09)
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L'a l'air quand même bien "secoué" sur cette photo, notre ami Yves Rosset (et ça se comprend !)
Audrey
Petit


Yves Rossy va tenter de relier l'Afrique à l'Europe
en aile à réaction




Un pilote suisse, Yves Rossy, tentera mercredi de rallier l'Afrique à l'Europe entre Tanger (nord du Maroc) et Atlanterra (sud de l'Espagne) avec une aile à réaction, a-t-on appris mardi auprès de son équipe technique.

Surnommé "Fusionman", cet homme-oiseau âgé de 50 ans sera lâché mercredi vers 13h30 locales (et GMT) d'un avion (un monomoteur Pilatus PC-6) volant à environ 2.000 mètres d'altitude au-dessus de l'Atlantique.

Une fois les mini-réacteurs de son aile-volante allumés, Yves Rossy atteindra une vitesse de croisière de 220 km/heure. Si tout se passe comme prévu, "Fusionman" devrait (treize minutes plus tard) pouvoir couper ses moteurs, ouvrir son parachute et atterrir en Espagne.

Le trajet retenu pour relier l'Afrique à l'Europe n'est pas le plus court possible, puisque la distance entre Tanger et Atlanterra est de 38 kilomètres. Le détroit de Gibraltar, plus à l'est, n'est large que de 14,4 kilomètres.

Ses accompagnateurs soulignent qu'il s'agit là d'"une suite logique" de sa traversée réussie de la Manche, le 26 septembre 2008 entre Calais (France) et Douvres (Angleterre).

L'aile volante, fabriquée en fibres de carbone, a une envergure d'environ deux mètres, et peut atteindre une vitesse maximale de 300 km/heure en descente. Elle est propulsée par quatre mini-réacteurs Jet-Cat P200, fonctionnant au kérosène et développant chacun 22 kg de poussée, précise l'équipe technique d'Yves Rossy sur son site internet.
L'aile est orientée par les mouvements du corps du pilote, qui dispose également d'une manette des gaz pour les réacteurs, est-il encore indiqué.

Un hélicoptère suivra cette tentative de traversée et transportera une équipe de sauvetage qui interviendra en cas d'incident et d'amerrissage inopiné. Un autre hélicoptère filmera le vol d'Yves Rossy avec une caméra gyrostabilisée.

Les principaux dangers de cette traversée sont "la vrille, la perte de contrôle" de l'aile et "la panne de réacteur", a déclaré Yves Rossy dans un entretien téléphonique avec l'AFP.
"Mais j'ai toujours un plan B, a-t-il souligné. Je peux larguer mon aile et ouvrir mon parachute. Si je dois me poser dans l'eau, on viendra me chercher".

"C'est très attirant, au niveau de la symbolique, de relier deux continents", a ajouté Yves Rossy, ancien pilote de chasse sur Mirage III et aujourd'hui commandant de bord (en congé sabbatique) sur Airbus chez Swiss.

A terme, Yves Rossy veut faire partager sa passion et rêve de "faire du vol de patrouille". "Imaginez, aller avec 3 ou 4 copains tourner autour des nuages. Dix ou quinze minutes de totale liberté. Ca doit être extraordinaire..."
Selon lui, l'aile à réaction peut, à terme, devenir "un objet ludique, une moto de l'air, un jet-ski de l'air".

Au printemps prochain, Yves Rossy aimerait aller faire de l'acrobatie dans le Grand Canyon, aux Etats-Unis. Pour son seul plaisir.

(AFP - 24/11/09)
Coolness
ThunderLord
Oui, par contre, faudra bosser l'atterrissage : faudrait pas voir à tomber trop court et saccager les fleurs du jardin
Audrey
Il a réussi !

Un aventurier suisse traverse la Manche avec une aile à réaction


Le pilote suisse Yves Rossy dit "Fusionman" a réussi son pari vendredi en franchissant la Manche avec une aile en carbone munie de quatre réacteurs fixée sur son dos.

L'aventurier a réussi sa tentative de vol entre Calais (France) et Douvres (Angleterre), soit 35 km en une dizaine de minutes, a constaté un journaliste de l'AFP.

"J'ai prouvé qu'il était possible de voler comme un oiseau (...) Mon but était de réaliser un rêve, vous avez l'idée en tête et de parvenir à la réaliser vraiment est la chose la plus gratifiante qu'il soit", a-t-il expliqué en anglais aux journalistes à son arrivée.

Yves Rossy a été largué d'un petit avion à quelque 2.500 m au-dessus de Calais, avec son aile déployée dans le dos.

Une fois la côte anglaise atteinte, il a coupé le système de propulsion de son aile, qui peut atteindre les 200 km/h, pour ouvrir un parachute à 1500 m au-dessus du sol et atterrir dans un champ, près d'un phare posé sur les falaises de Douvres.

Yves Rossi, 49 ans, avait dû renoncer à deux reprises mercredi et jeudi à sa tentative, en raison des conditions météorologiques.

Cette fois-ci, "les conditions étaient parfaites", a précisé l'aventurier en combinaison blanche, qui est arrivé sur fond de grand ciel bleu.

Pendant le vol "c'était un mélange d'extase et d'effort pour rester concentré parce que je gardais à l'esprit que l'eau était très froide en dessous".

"Je voudrais remercier tous les gens qui m'ont aidé", a-t-il repris. "Je suis le seul à avoir volé au-dessus de la Manche de cette manière, mais tant de personnes m'ont aidé. J'espère que beaucoup de gens auront l'opportunité de voler de la sorte."

"Il a rencontré quelques turbulences, mais sinon c'était le vol parfait", a expliqué à l'AFP le skysurfeur Stéphane Marmier, l'un des membres de son équipe. "Il est ici, en Angleterre, et c'est tout ce qui compte. Nous sommes ravis."

Yves Rossi a suivi les traces du Français Louis Blériot, qui était devenu en 1909 le premier à traverser la Manche à bord d'un avion, en 37 minutes.

L'aventurier suisse a indiqué son intention "d'améliorer le potentiel de ce projet" à l'avenir.

"Il faudrait des ailes plus petites, des réacteurs plus gros, et une meilleure performance, parce que tout au long du projet j'étais trop lourd avec cette aile", a-t-il expliqué.

(AFP - 26/09/08)
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Il ne reste plus à Arielle qu'à se munir d'une telle aile pour revenir plus fréquemment en France...
Audrey
Dernières actus à ce sujet :

Yves Rossy remet sa tentative de franchir la Manche avec une aile à réaction


Fiche technique du vol Calais-Douvres
que doit réaliser le pilote suisse Yves Rossy avec une aile à réaction

Le pilote suisse Yves Rossy, dit "FusionMan", a remis jeudi au lendemain un vol entre Calais (Pas-de-Calais) et Douvres (Angleterre) avec une aile en carbone munie de quatre réacteurs fixée sur son dos, a-t-il annoncé aux journalistes.

Peu avant son départ prévu avant 14H00 locales, Yves Rossy a expliqué que l'arrivée d'une couche nuageuse pouvait provoquer des difficultés pour la sécurité de sa traversée.

La tentative avait déjà été repoussée de mercredi à jeudi, également du fait des conditions météorologiques.

"FusionMan" devait se faire larguer d'un petit avion entre 2.500 et 3.000 mètres d'altitude au-dessus de la Manche avant de déployer ses ailes et de mettre les gaz en direction des côtes anglaises. Evoluant à plus de 200 km/h, il prévoyait de couvrir les 35 km en une dizaine de minutes.

Ancien pilote militaire (il compte plus de 1.000 heures de vol sur Mirage III), actuellement pilote de ligne, Yves Rossy, 49 ans, était devenu en 2004 le premier homme à voler avec une aile individuelle munie de réacteurs.

Sa nouvelle aile, d'une envergure de trois mètres, ne permet de voler qu'une dizaine de minutes, compte tenu de la petite taille du réservoir de kérosène (30 litres). Elle peut permettre des pointes à 300 km/h.

Amateur de sensations fortes, il a plus de 1.000 sauts en parachute, skysurf et autres prototypes, à son actif.

(AFP - 25/09/08)
ThunderLord
Bah, osef, on a déjà les réacteurs, alors bricoler des emports pour missiles devrait pas être si difficile
Audrey
Imaginez un peu que ce genre de petit bijou soit modifier pour permettre le décollage en plus, puis disponible à la vente : nouveau moyen de locomotion pour aller au boulot, par exemple. Par contre, bonjour les collisions en hauteur !
Pierma
Oui, jolie photo futuriste.
Audrey
"L'homme à réaction" a réussi un premier vol avec sa nouvelle aile en carbone


Yves Rossy fait une démonstration de vol avec son aile en carbone
le 14 mai 2008 au-dessus de Bex

Le pilote suisse Yves Rossy a réussi mercredi devant la presse un vol avec une nouvelle aile en carbone fixée sur son dos, renouvelant son exploit de 2004 qui lui a valu le surnom "d'homme à réaction".

Harnaché dans son aile, Yves Rossy s'est fait larguer d'un petit avion à 2.500 mètres d'altitude au dessus de Bex (ouest de la Suisse), évoluant devant les caméras pendant plus de cinq minutes.

Accroché à son aile munie de quatre petits réacteurs, le pilote a foncé à plus de 200 km/h, dessinant plusieurs boucles devant les journalistes, avant d'ouvrir son parachute et de regagner sain et sauf l'aérodrome de Bex. "Fusionman", comme il se surnomme lui-même, se dirige dans l'air avec les mouvements de son corps.

Ancien pilote militaire et actuellement employé par la compagnie aérienne Swiss, Yves Rossy, 48 ans, était devenu en 2004 le premier homme à voler avec une aile individuelle munie de réacteurs.

Sa nouvelle aile, longue au total de 2,5 mètres, ne permet de voler que pendant dix minutes, compte tenu de la petite taille du réservoir de kérosène. Sa vitesse peut atteindre 120 à 300 km/h.

Le pilote allume ses réacteurs dans l'avion qui l'emmène en altitude pour s'assurer que les moteurs fonctionnent, un assistant se préparant au pire avec un extincteur.

Il saute ensuite de l'appareil, déploie l'aile dont les bouts étaient repliés, et allume les gaz. L'homme-oiseau est protégé par deux parachutes, un pour lui et un pour l'aile qui se déclenche automatiquement en cas de largage.

En 2005, il avait perdu le contrôle de son aile qu'il avait dû larguer en vol. Yves Rossy n'avait ouvert son parachute qu'à 500 mètres du sol.

(AFP - 14/05/08)
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Sacré joujou ! De quoi prendre un (court) plaisir extrême avant de rejoindre le plancher des vaches.
Comme quoi nos vieux mythes de science-fiction finissent tous par connaître une réalité, pour peu qu'un casse-cou s'y mette.
 
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