Le Petit Monde d'Audrey
 
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Pierma
Citation :

Le premier syndicat de médecins libéraux s'est dit "favorable" aux devis, une "mesure de transparence et d'information légitime du patient".

Toutefois, la CSMF, qui rappelle que les dépassements sont légaux, "regrette qu'à travers la systématisation des devis, on tente de créer un climat de suspicion entre les patients et leur médecin".


Les belles âmes ! En somme ils sont favorables aux devis... à condition de ne pas être obligés d'en faire.

Citation :

Le Syndicat des médecins libéraux a déploré que "les excès d'une infime minorité de médecins ne respectant pas le principe déontologique du 'tact et mesure' prôné par le Conseil de l'Ordre, fassent peser sur l'ensemble des médecins une suspicion injuste".

Leur demander de faire connaître au client ce qu'il va payer reviendrait donc à les traiter de voleurs. Admirable !

Une belle envolée lyrique, comme le corporatisme en suscite dans toutes les professions.

Dans leur élan, ils affaiblissent quelque peu leur argumentation, qui est réversible : s'il n'y a qu'une infime minorité de tricheurs, pourquoi le reste serait-il gêné de devoir établir des devis ?

On voit mal pourquoi la demande de devis, légitime pour la réparation d'une voiture, ne le serait pas lorsqu'il s'agit de soins de santé. Est-ce moins important ?
Audrey
Les médecins vont présenter des devis à leurs patients pour certains actes

La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, souhaite que les médecins présentent "un devis" à leurs patients pour les "actes importants" afin d'éviter les dépassements d'honoraires abusifs qui ont explosé depuis dix ans et constituent une menace pour l'accès aux soins.

"Il n'est pas acceptable que certaines personnes renoncent à se faire soigner ou retardent leur accès aux soins faute de pouvoir payer des dépassements d'honoraires", a déclaré Mme Bachelot au journal La Croix.

Pour améliorer "l'information des patients", les praticiens vont donc devoir présenter "un devis écrit au patient avant d'engager" des soins "au-delà d'un certain montant, fixé par arrêté".

Ce montant-plancher de dépassement n'est "pas encore fixé de manière définitive" mais il pourrait tourner "autour de 80 à 100 euros, soit un niveau suffisamment élevé pour cibler les actes importants où les dépassements sont fréquents", a précisé Mme Bachelot.

De même, lorsqu'un médecin recevra un patient "pour une consultation préalable avant de le revoir une deuxième fois pour faire les soins, (...) il devra systématiquement présenter un devis écrit préalable à faire signer par le patient".

Le dispositif Info Soins de l'assurance maladie permet déjà, depuis 2006, aux assurés de connaître les médecins de secteur 1 (sans dépassements) qui exercent à proximité de leur domicile. Il devrait être étendu cette année aux dentistes, radiologues ou encore chirurgiens.

Les assurés peuvent également s'adresser à l'Ordre des médecins, ainsi qu'à leur Caisse primaire d'assurance maladie qui peut sanctionner les praticiens par des pénalités financières.

L'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) avait tiré la sonnette d'alarme en avril 2007, estimant que les dépassements présentaient un "obstacle à l'accès aux soins".

Elle mettait en lumière "une augmentation importante des dépassements d'honoraires depuis dix ans", représentant "près de deux milliards d'euros (sur 19 milliards d'honoraires totaux, ndlr), dont les deux tiers pèsent sur les ménages". Ces dépassements ne sont en effet pris en charge "qu'à hauteur d'un tiers" par les organismes complémentaires (mutuelles, sociétés d'assurance et instituts de prévoyance).

Favorable à un "encadrement" des tarifs par des devis, M. Morel (directeur du Ciss : Usagers de la santé ) a toutefois rappelé que "la loi sur le droit des malades de 2002 prévoyait déjà un droit à l'information sur le montant des honoraires qu'on doit pratiquer". "Là, c'est simplement une façon de systématiser quelque chose qui existe dans la loi mais n'est pas appliqué dans la pratique", a-t-il indiqué.

Montrés du doigt, les médecins ont réagi par la voix de la CSMF. Le premier syndicat de médecins libéraux s'est dit "favorable" aux devis, une "mesure de transparence et d'information légitime du patient".

Toutefois, la CSMF, qui rappelle que les dépassements sont légaux, "regrette qu'à travers la systématisation des devis, on tente de créer un climat de suspicion entre les patients et leur médecin".

Le Syndicat des médecins libéraux a déploré que "les excès d'une infime minorité de médecins ne respectant pas le principe déontologique du 'tact et mesure' prôné par le Conseil de l'Ordre, fassent peser sur l'ensemble des médecins une suspicion injuste".

(AFP - 30/01/08)
 
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