Sujet : Mélamine dans le lait : procès imminent | | Posté le 26-12-2008 ŕ 13:21:12
| Mélamine : procès imminent du patron du fabricant chinois de lait Sanlu Le procès de l'ancien patron de Sanlu, le producteur de lait au coeur du scandale du lait trafiqué à la mélamine, s'ouvrira la semaine prochaine en Chine, avec pour issue possible une condamnation à mort de l'accusé, selon un avocat. Le procès de Tian Wenhua "commencera le 31 décembre devant le tribunal intermédiaire de Shijiazhuang", la ville du Hebei (nord) où était basé le groupe, a indiqué à l'AFP un porte-parole judiciaire local. Au moins six personnes impliquées dans le scandale (trafiquants ou revendeurs) ont commencé à être jugées vendredi dans le Hebei, a indiqué l'agence officielle Chine Nouvelle. Selon la loi chinoise, une personne peut être condamnée à mort si elle a sciemment produit ou vendu de la nourriture contenant des produits non-alimentaires toxiques, ayant entraîné des problèmes de santé pour les consommateurs. "Dans les cas les plus graves, où il y a des décès, la peine est d'au moins dix ans de prison (et peut-être) une condamnation à vie ou même la peine de mort", a souligné un avocat de Pékin, Li Xiongbing, qui défend plusieurs plaignants. Sanlu, troisième producteur de lait chinois et fabricant d'un lait maternisé bon marché et très populaire, a été au coeur du scandale du lait contenant la mélamine, substance chimique impropre à la consommation, qui a rendu malades près de 300.000 enfants et probablement fait six morts, selon les autorités. L'entreprise a été accusée d'avoir étouffé l'affaire pendant des mois. Moins de deux semaines après que la crise eut éclaté en septembre, les médias d'Etat, citant les enquêteurs, avaient affirmé que Sanlu avait en effet commencé à recevoir des plaintes concernant les effets de son lait maternisé dès décembre 2007, mais le groupe n'avait procédé à aucun test avant juin. En juin, Sanlu avait donc eu connaissance de la contamination, mais n'en avait informé les autorités locales que le 2 août, qui elles-mêmes avaient fait preuve de négligence, selon la même source. L'affaire a déjà mis à genoux le groupe de Shijiazhuang, dont le néo-zélandais Fonterra détenait 43% et qui, selon l'agence officielle Chine Nouvelle aurait au moins cent millions d'euros de dettes. Fonterra a pour sa part indiqué avoir jeté l'éponge sur son investissement de 114 millions de dollars dans Sanlu. (AFP - 26/12/08) |
| | Posté le 28-12-2008 ŕ 15:16:07
| Du lait maternisé trafiqué, des bébés empoisonnés... Nom d'un chien, ça mérite une peine exemplaire, ça. On dit que la peine de mort est barbare etc, mais dans des cas comme celui-ci, elle est bienvenue. |
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