Sujet : EDF : hausse des tarifs à nouveau évoquée | | Posté le 25-01-2010 ŕ 22:09:53
| Une hausse des tarifs de l'électricité à nouveau évoquée La question des tarifs de l'électricité, qui avait coûté son poste à l'ancien PDG d'EDF Pierre Gadonneix, est revenue sur le devant de la scène lundi, le journal Les Echos évoquant un projet de hausse de 24% en 5 ans, une information immédiatement démentie par l'électricien. Selon des "projections internes" citées par Les Echos, le groupe public d'électricité envisage une hausse du tarif bleu, payé par les particuliers, de l'ordre de 24% entre 2010 et 2015, soit environ 15% hors inflation. Ces projections s'inscriraient dans le cadre d'un projet présenté par EDF pour contrer la réforme en cours du marché de l'électricité, auquel le groupe est très opposé. EDF, qui risque d'être obligé de vendre une partie de son électricité à ses concurrents, demanderait "de la visibilité sur les prix", selon Les Echos. "Entre 20% et 30% (de hausse), nous avons tout entendu", a déclaré une source gouvernementale aux Echos. Contacté par l'AFP, EDF a démenti "catégoriquement avoir formulé une quelconque demande d'augmentation des tarifs". La hausse des tarifs est un "sujet récurrent" chez EDF, confirme néanmoins une source interne, en évoquant le "mur d'investissements" que doit financer le groupe. En juillet 2009, l'ancien patron d'EDF, Pierre Gadonneix avait réclamé une hausse des tarifs de 20% sur 3 ans, ce qui lui avait coûté son poste. "Cette question va se reposer", a-t-il prédit le 20 novembre, juste avant de quitter ses fonctions. Le sujet est plus que jamais sensible pour le groupe, dont le patron Henri Proglio est depuis plusieurs semaines au centre d'une vive polémique sur sa double casquette de PDG d'EDF et de président exécutif de Veolia. Mais EDF et ses concurrents (GDF Suez, Poweo, Direct Energie) mettent régulièrement en avant les "lourds investissements" qu'ils ont à financer, pour faire passer le message qu'il faut augmenter les tarifs. Les tarifs réglementés de l'électricité, qui concernent 95% des ménages français, sont fixés par décision des ministères de l'Energie et de l'Economie. "Nous avons une préoccupation, c'est que les investissements nécessaires pour l'avenir puissent se réaliser", avait déclaré Robert Durdilly, président de l'Union française de l'électricité (UFE), lors d'un colloque la semaine dernière. A cette occasion, Jean-Louis Mathias, directeur exécutif d'EDF, avait évoqué les 23 milliards d'euros d'investissements que l'électricien public doit réaliser pour prolonger la durée de vie de ses 58 réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans. M. Mathias avait fait des tarifs une "question d'éthique" et d'"équité entre les générations". "Le parc nucléaire a été entièrement financé par les clients d'EDF. Depuis sa construction, les tarifs ont baissé de 40% et c'est notre génération qui en bénéficie", avait-il remarqué, en appelant la génération actuelle à ne pas se comporter "de manière ingrate" en refusant de réaliser les investissements nécessaires. (AFP - 25/01/10)
---------------------------------- Quand sera-t-il sérieusement envisagé de réduire "le train de vie" d'EDF (bureaux coûtant une fortune, dilapidation des revenus en frais inutiles et exagérés, etc ??) ...avant de systématiquement augmenter leurs prix, ce qui pénalisent tous les ménages français aux revenus modestes ?? Quant on fait réaliser des sols en marbre pour certains bureaux (entre autres), qu'on ait au moins la décence de ne pas venir ensuite taper sur l'épaule du Français moyen pour lui faire payer les inepties réalisées dans la gestion ! |
|
|
|