Sujet : Fresque humaine pour dire NON à un Aéroport | | Posté le 25-06-2006 à 22:29:29
| (AFP - 25/06/06)
Une fresque humaine pour dire non au futur aéroport Grand Ouest Quelque 3 500 manifestants selon les gendarmes, de 4 à 5 000 personnes selon les organisateurs ont formé dimanche à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) une fresque humaine pour dire non au futur aéroport Grand Ouest entre Nantes et Rennes, prévu en 2012. A l'appel de l'Acipa (Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes) et des Verts, les manifestants, dénonçant les nuisances engendrées par cet aéroport, ont formé les onze lettres des mots "Aéroport non" sur son site, au lieu-dit "les fosses noires". L'aéroport Grand Ouest (Bretagne, Pays-de-la-Loire) à Notre-Dame-des-Landes est destiné à pallier la saturation prévue de l'actuel aéroport nantais. Il doit être mis en service en 2012 pour accueillir 3 millions de passagers, dans la perspective d'un trafic de 9 millions de passagers en 2050. Le coût du futur aéroport est estimé à environ 450 millions d'euros, auxquels s'ajoutent 75 millions d'euros pour la desserte routière. Une autre solution avait été envisagée, puis abandonnée en 2003 : créer simplement une deuxième piste sur l'aéroport de Nantes. Mais les riverains s'étaient alors manifestés pour rejeter cette nuisance supplémentaire. |
| | Posté le 26-06-2006 à 21:58:26
| Un gros problème de la France : une partie du peuple demande des solutions, l'autre les rejette. Comme la liberté de ceci-cela les protège tous les deux... rien ne bouge. Comme pour les ours. Comme pour les prisons. Comme pour trop de choses à mon avis. |
| | Posté le 26-06-2006 à 22:33:47
| Là, tu n'as pas tort, Psychodelice. Néanmoins, il faut avouer que bien de jolis endroits naturels sont menacés en France de disparaître si l'on n'arrête pas de vouloir construire encore et toujours à tout prix. Il faut savoir faire le juste milieu entre ce qu'il est réellement nécessaire de construire et ce qui ne l'est pas. Car, dans notre fichue société qui ne cesse de vouloir tout bétonner, il n'y aura bientôt plus un seul endroit naturel où bien vivre. |
|
|
|