Sujet : Familles MONOPARENTALES : plus pauvres | | Posté le 22-06-2006 à 00:39:48
| (AFP - 21/06/06)
Familles monoparentales : plus nombreuses, féminines et pauvres Les familles monoparentales et recomposées se sont multipliées, souffrent plus que les autres de la précarité et sont à dominante féminine, a constaté la délégation du Sénat aux droits des femmes et à l'égalité des chances, dans son rapport annuel présenté mercredi à la presse. La délégation "pose la question d'une adaptation du droit de la famille" afin de le mettre en adéquation avec les nouvelles réalités de ces familles. Intitulé "Familles monoparentales et familles recomposées, un défi pour la société française", ce rapport de 298 pages, rédigé par Gisèle Gautier, sénatrice UDF de Loire-Atlantique et présidente de la délégation, tire trois constats. Tout d'abord, il note l'accroissement rapide du nombre de familles monoparentales et recomposées du fait d'une séparation des couples plus fréquente qu'auparavant. Le rapport constate également que la "monoparentalité concerne au premier chef les femmes" qui obtiennent dans la grande majorité des cas la garde des enfants après la séparation du couple. Ainsi, "parmi les 25% d'enfants qui vivent aujourd'hui avec un seul parent, 85% vivent avec leur mère et un tiers ne voient plus jamais leur père", précise le rapport. En outre, les familles monoparentales apparaissent davantage touchées par la précarité et les difficultés sociales : chômage, problèmes de logement et de gardes d'enfants. Face à ces trois constats, la délégation du Sénat formule dans son rapport 14 recommandations . - Elle appelle à "l'actualisation rapide des statistiques relatives aux familles monoparentales qui date du dernier recensement de 1999". - Elle recommande "un rééquilibrage" entre le Revenu minimum d'Insertion (RMI) et l'Aide aux parents isolés (API), ayant constaté qu'il peut être plus avantageux pour un parent isolé de bénéficier du RMI en raison de l'importance des droits connexes attachés à celui-ci. - La délégation souhaite un accès privilégié aux crèches pour les allocataires de minima sociaux afin de faciliter l'accès à l'emploi des parents isolés et recommande une souplesse accrue dans l'organisation des modes de garde. - Elle demande la possibilité pour les allocataires de l'API de bénéficier d'une formation professionnelle et estime opportun "d'aménager une sortie progressive des droits connexes au fur et à mesure de l'augmentation des revenus de la personne". - Concernant la résidence alternée, elle estime qu'elle doit faire l'objet d'"une évaluation actualisée" et qu'elle ne doit être mise en oeuvre que si les domiciles des deux parents sont suffisamment proches. Elle considère que la résidence alternée ne convient pas à des enfants trop jeunes et souhaite qu'un âge minimum, qui pourrait être selon elle de six ans, soit fixé. - La délégation souhaite également l'élaboration de barèmes indicatifs de calcul des pensions alimentaires fondés sur des critères objectifs. - Elle est favorable à la délégation avec partage de l'autorité parentale et souhaite une meilleure information à ce propos. - La délégation se préoccupe enfin du rôle du beau-parent et propose qu'en l'absence de testament, le juge puisse désigner le beau-parent comme tuteur si celui-ci le demande. |
| | Posté le 22-06-2006 à 01:28:01
| Tout cela n'est pas nouveau ! Le gouvernement ne s'en aperçoit que maintenant ??? Il suffit pourtant de regarder autour de soi pour que ça vous crève les yeux !! |
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