Sujet : Des DETENUS construiront la FUTURE PRISON | | Posté le 24-02-2007 à 21:56:23
| A Nancy, des détenus construiront la future prison La vie de détenu peut parfois offrir des opportunités peu banales : à Nancy, des prisonniers de la maison d'arrêt Charles III se voient proposer un contrat de professionnalisation par le groupe Eiffage (BTP), sur le chantier de la future prison de Maxéville, en banlieue nancéienne. L'initiative relève d'une politique nationale de réinsertion. La direction de Charles III espère favoriser le retour à la vie normale d'une quinzaine de détenus en fin de peine qu'elle a pré-sélectionnés. A l'origine du projet, le ministère de la Justice a exigé, dans le contrat de partenariat public-privé le liant à Eiffage, que 10% des travaux du chantier soient réservés à un public en insertion. "Bien sûr, vu de l'extérieur, il peut sembler étrange que des prisonniers construisent une prison. Mais nous retenons plutôt le fait qu'ils intègrent une entreprise", observe Cyrille Perrot, chef du service insertion-probation de la maison d'arrêt de Nancy. Si le dossier d'un détenu est retenu, il commencera début avril une formation de neuf semaines, au terme de laquelle il bénéficiera, en cas de réussite, d'un contrat de professionnalisation de six mois. A la fin de ce contrat (payé de 60 à 100% du Smic), le CDI sera à portée de main. "Cela peut effectivement être un bon tremplin pour ces jeunes rencontrant des difficultés passagères", confirme Jean-Claude Caput, directeur d'exploitation d'Eiffage sur le chantier du nouveau centre pénitentiaire. L'objectif de l'entreprise est de "fidéliser" cette main d'oeuvre, assure-t-il, car le secteur a "besoin de compagnons" et "on a du mal à en trouver actuellement". "Pourvu que je sois pris, que je puisse faire mes preuves", angoisse "Cédric", 28 ans, qui dit "ne pas avoir dormi" la veille de son premier entretien "à force de préparer les questions, les réponses". Un emploi dans le BTP équivaudrait à "une vie heureuse pour mes enfants et pour ma femme", remarque-t-il. La maison d'arrêt Charles III, ouverte en 1857 à la place d'une fabrique de tabac du centre-ville, accueille 320 détenus pour 261 places, selon la direction de l'établissement. L'édifice jaunâtre à la façade lézardée fermera début 2009, à l'ouverture de la prison de Maxéville (690 places), dont les fondations sortent actuellement de terre. (Source : AFP - 24/02/07)
-------------------------------------------------------------------- Perso, je trouve que c'est une excellente initiative ! Car s'il y a des criminels, il y a aussi des délinquants "légers" qui ne demandent qu'à reprendre une place normale dans la société, avec un vrai boulot et donc un vrai nouveau départ. |
| | Posté le 24-02-2007 à 23:47:58
| Cool, ils vont pouvoir installer des passages secrets |
| | Posté le 25-02-2007 à 01:11:04
| La formation ne consiste tout de même pas au métier de tunnelier... |
| | Posté le 25-02-2007 à 03:27:56
| Et puis, soyons un peu sérieux, à quoi leur servirait-il de creuser à l'avance des tunnels puisqu'ils ne savent pas dans quelle cellule ils seront logés |
| | Posté le 25-02-2007 à 05:07:57
| Ben justement, ils en installent partout |
| | Posté le 25-02-2007 à 15:28:51
| Oui mais bon à ce train-là ce n'est plus une prison, c'est un gruyère... Question haute sécurité, on aura fait mieux |
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