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Décès du mime Marcel MARCEAU

Audrey
   Posté le 23-09-2007 ŕ 12:40:44   

Décès du mime Marcel Marceau


Marcel Marceau sur la scène du théâtre Hidalgo Garden
à Mexico, le 28 mai 2000

Le mime français Marcel Marceau est décédé samedi à l'âge de 84 ans, "entouré de sa famille", ont annoncé dimanche deux de ses enfants à l'AFP.

"Il est mort hier soir et nous nous recueillons auprès de lui, nous communiquerons rapidement la date de ses obsèques au cimetière du Père-Lachaise", a déclaré sa fille, Camille Marceau.

Son autre fille, Aurélia Marceau, a précisé que les proches du mime ne souhaitaient pas divulguer pour l'instant les circonstances et le lieu du décès, afin de "prendre du temps avant de communiquer davantage".

(AFP - 23/09/07)

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Un grand Monsieur, qui m'a toujours épaté. Maîtrise et incroyable précision du geste... Il représente le meilleur d'un art qui s'est développé grâce à lui.
Audrey
   Posté le 24-09-2007 ŕ 22:42:49   

Un peu plus d'infos sur ce Monsieur "si particulier" :

Célébré comme l'égal de Charlie Chaplin et Buster Keaton aux Etats-Unis, vénéré au Japon, pays du théâtre kabuki et nô, mais aussi en Amérique latine ou en Russie, ce Pierrot du XXe siècle, inventeur de la marche contre le vent avait inspiré la danse "Moonwalker" de Michael Jackson et influencé le danseur Rudolf Noureïev.

Au début de la décennie, le mime Marceau donnait encore 250 représentations par an dans le monde entier, enseignant son art à L'École internationale de mimodrame qu'il avait fondée en 1978 au coeur de Paris.

Engagé dans la résistance en 1944, il avait perdu son père Charles Mangel, déporté à Auschwitz. Une fois démobilisé, il s'était orienté vers la carrière de peintre et d'émailleur, entrant à l'Ecole des Arts décoratifs de Limoges.

Passionné de théâtre, il avait ensuite suivi les cours de Charles Dullin avant de trouver sa voie chez le mime Etienne Decroux.

En fondant sa propre compagnie de mime, la seule au monde, il avait inscrit au répertoire des mimodrames et des pantomimes tels que "Le Manteau" d'après Gogol, "Le Joueur de flûte", "Paris qui rit, Paris qui pleure"...

Il avait alors imposé sa silhouette filiforme et un visage blanc qui passait en un éclair de l'allégresse à une profonde tristesse, dans le monde entier.

Marceau avait également porté au cinéma quelques-uns de ses mimodrames avant de jouer dans "Barbarella" de Roger Vadim et "La dernière folie" de Mel Brooks.

Officier de la Légion d'honneur, nommé ambassadeur de bonne volonté pour le troisième âge de l'ONU en 2002, Marceau était aussi peintre, illustrateur, lithographe et le père de quatre enfants.