Sujet :

T'as changé quelque chose de place ??

Audrey
   Posté le 26-06-2006 à 00:37:49   
Arielle
   Posté le 29-06-2006 à 13:57:56   
Sympa, c'est ce que l'on appelle une habitation itinérante, un peu comme dans Sacré Robin Des Bois !!
Audrey
   Posté le 29-06-2006 à 16:17:41   
Personnellement, je trouve l'idée pas mauvaise du tout.

Dans le cas où des travaux de la ville doivent raser certaines habitations, cela permet de sauver certaines maisons en les "déménageant" ailleurs.

Car, trop souvent, pour "bétonner" nouveaux immeubles ou bâtiments administratifs, on rase littéralement tout un quartier d'histoire, tout un passé, en démolissant les maisons qui ont le malheur de se trouver à l'endroit choisi.

S'il est vrai que certaines des maisons visées par le démolissement doivent l'être, car en triste état et devenus dangereuses, il y a toujours un nombre important de maisons encore en bon (voire parfait) état qui, ayant subl la préemption de la ville, sont purement et simplement rasées alors que tout à fait habitables et "solides".

Ce deuxième cas me fait toujours "bondir" de rage, surtout s'il s'agit de maisons anciennes ! (car les maisons modernes...bof ! elles sont laides et aussi solides qu'un paravent en papier de soie)

Une maison ancienne, c'est une histoire, une partie du passé, des vies et des souvenirs y sont rattachés. Ces maisons ont souvent traversé des guerres, servi d'abri, etc...
De plus, elles sont souvent d'une solidité à toute épreuve, donc l'excuse du "danger" pour la démolission ne tient pas la route ! Des maisons avec murs en pierres et silex de 40 à 50 cm d'épaisseur, ça tient la route, croyez moi ! (et j'en parle en connaissance de cause)

J'ai vu, à Villeurbanne, plusieurs dizaines de maisons anciennes, encore en parfait état, rasées, mises à terre comme de vulgaires cagibis encombrants !! ça, ça me tue !! Certaines l'ont été il y a déjà plus de deux ans, d'ailleurs, sans que rien ne soit construit ou aménagé en lieu et place !

Tout comme je trouve que les maisons "abandonnées" (dont les personnes sont décédées sans héritier, par exemple), et qui tombent la plupart du temps sous préemption des mairies, au lieu d'être systématiquement démolies, devraient être cédées par des sommes modiques (comparées aux prix en cours) à des familles à faible revenu.
Ainsi ces maisons seraient sauvées de la destruction, tout en permettant à certaines familles de bénéficier enfin d'un habitat digne de ce nom.