Sujet : Barrière de CORAIL de Calédonie à l'UNESCO | | Posté le 13-06-2006 à 18:37:22
| (AFP - 13/06/06)
La barrière de corail de Calédonie peut-être au patrimoine mondial en 2008 La barrière de corail de la Nouvelle-Calédonie La barrière de corail de Nouvelle-Calédonie, l'une des plus vastes au monde, pourrait être inscrite au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco en 2008, devenant le premier site de l'Outre-mer français à obtenir ce label. Six zones, représentatives de la diversité des récifs coralliens et des écosystèmes associés, seront proposées pour être inscrites sous forme d'un "bien en série" au patrimoine mondial de l'Unesco. Deuxième plus vaste ensemble corallien au monde après la Grande barrière d'Australie, la couronne récifale calédonienne s'étend sur 1 600 km et recèle une bio-diversité exceptionnelle, dont seuls 20% des éléments sont connus. Bien que le récif de Nouvelle-Calédonie, dans le Pacifique sud, figure parmi les mieux préservés au monde, en raison notamment de la faible densité de population, de nombreuses zones sont endommagées. - Les flux de sédiments, dus à l'exploitation des mines de nickel à ciel ouvert, sont notamment responsables de l'encrassement des coraux. - Le projet de construction de deux nouvelles usines métallurgiques, dont l'une rejettera des effluents dans le lagon, suscite l'inquiétude. - Les cyclones et l'augmentation de la température de l'eau, à l'origine du blanchissement des coraux, sont en outre des facteurs de destruction. La Nouvelle-Calédonie est cependant considérée, avec Madagascar, comme l'un des plus hauts lieux de la biodiversité marine et terrestre mondiale. Les six zones retenues, réparties sur l'ensemble de l'archipel et éloignées des activités minières, ont été choisies en raison de leur richesse et de leur bon état de conservation, en terme de récifs, de mangroves, d'herbiers et de lagons. Un plan de gestion de ces sites est en cours d'élaboration. La France devrait déposer le dossier du récif calédonien au Comité du patrimoine mondial de l'Unesco le 31 janvier 2007. Une mission d'expertise de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) devrait ensuite être menée pendant 18 mois, avant que le Comité ne soit saisi en juin 2008. |
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