Sujet : Les 'ARCHEOLOGUES en colère' manifestent à Paris | |  Posté le 15-03-2007 à 14:02:10
| Les "archéologues en colère" manifestent à Paris  Une personne déguisée en guerrier gaulois défile, le 14 mars 2007 à Paris,
lors d'une manifestation d'"archéologues en colère"
Un millier d'"archéologues en colère" ont manifesté mercredi à Paris à l'occasion d'une journée nationale d'action pour dénoncer les menaces qui pèsent selon eux sur l'archéologie préventive, et réclamer une augmentation des effectifs, a-t-on appris de source syndicale.
Les archéologues de l'INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives), venus de toute la France, ont manifesté dans l'après-midi devant les ministères de la Recherche puis de la Culture, pour demander "une augmentation significative de l'effectif des personnels face à l'augmentation des travaux d'aménagement du territoire".
Dans la matinée, une centaine d'entre eux avaient organisé une action surprise au Panthéon, dont ils ont orné les colonnes d'entrée, pendant deux heures, d'une longue banderole affirmant "Archéologie au rabais = mémoire menacée".
Les protestataires et leurs syndicats CGT-Culture, Snac-FSU, CNT-CCS, Snac-FO, CFDT-Culture et Sud-Culture, réclament 200 postes supplémentaires, pour des effectifs s'élevant aujourd'hui à 1 803 postes.
Selon un porte-parole de la CGT, l'archéologie préventive (les fouilles menées avant le démarrage des chantiers de BTP) subit les effets d'un sous-effectif important sur les chantiers archéologiques, "entraînant des retards de fouilles de deux ans".
Les syndicats dénoncent également les moyens alloués à la recherche archéologique, "en constante baisse", et le manque de postes d'archéologues, chiffré à une quarantaine (sur 240 actuellement) dans les directions régionales des affaires culturelles.
Les syndicats ont été reçus en fin d'après-midi au ministère pour des négociations qui se poursuivaient en début de soirée. Selon les syndicats, le ministère a proposé le déblocage immédiat de 58 postes pour les opérations d'urgence.
L'offre a été rejetée par l'intersyndicale qui a appelé les archéologues à se réunir en assemblées générales jeudi matin pour reconduire la grève et mener de nouvelles actions dans les régions.
Les protestataires avaient été rejoints par une quarantaine de gardiens de musées en grève, qui réclament la revalorisation d'une prime.
La mission de l'INRAP est de diagnostiquer le contenu d'un site qui va faire l'objet d'un chantier, et éventuellement de le fouiller, avant d'en faire un rapport au ministère de la Culture.
L'archéologie préventive est financée par une redevance versée par les aménageurs (sociétés de parkings, de lotissements commerciaux, autoroutes, etc).
(AFP - 14/03/07)
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Ils ont raison, nos archéologues, de protester !!
L'archéologie est devenue le parent pauvre de la culture, avec un budget devenu peau de chagrin et un recrutement qui stagne, alors que, les constructions allant bon train, le nombre de lieux à fouiller augmente sans cesse !
L'archéologie, c'est notre passé, notre histoire, et cela ne se brade pas, que diable !! 
En outre, cela fait déjà la 2ème fois que nos archéologues manifestent pour réclamer des moyens (ce fut déjà le cas en avril 2006 : voir cet article)
...Quand se décidera-t-on à les écouter ?? |
| |  Posté le 18-03-2007 à 14:17:29
| Quand ils seront devenus eux-mêmes des pièces de musée ? 
Non sans rire, je suis totalement d'accord, on entend de plus en plus parler, au fil des années, des découvertes de grande valeur mises au jour grâce aux fouilles préventives, alors bon sang, qu'on leur donne les moyens de sauver ce qui peut l'être !
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