Le Petit Monde d'Audrey
Administrateurs : Audrey, ThunderLord
 
 Le Petit Monde d'Audrey  L'ORATOIRE  Le Coin des CINÉPHILES 

 Sorties en salle ce 27 septembre

Nouveau sujet   Répondre
 
Bas de pagePages : 1  
Audrey
Laissez vivre les mots
Administrateur
Audrey
12339 messages postés
   Posté le 25-09-2006 à 22:11:47   Voir le profil de Audrey (Offline)   Répondre à ce message   http://lepetitmondedaudrey.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Audrey   

Sorties en salle ce mercredi 27 septembre

"Indigènes"

De Rachid Bouchareb (France, Maroc, Algérie, Belgique, 2H08). Avec Jamel Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem, Sami Bouajila, Bernard Blancan.
Tourné au Maroc et en France, "Indigènes" suit les pas de Saïd (Jamel Debbouze, co-producteur du film), Abdelkader (Sami Bouajila), Messaoud (Roshdy Zem) et Yassir (Samy Naceri), de jeunes "Nord-Africains" qui en 1943, s'engagent dans l'armée française pour libérer la "mère patrie" de l'ennemi nazi. Peu évoqué dans les manuels scolaires, l'engagement de ces 130 000 tirailleurs, goumiers et tabors algériens, marocains et tunisiens sera déterminant dans le succès de la campagne d'Italie et la victoire des Alliés. Couronnée d'un prix collectif d'interprétation masculine à Cannes, cette fiction au lourd budget de 14 millions d'euros réveille les consciences en dévoilant l'ingratitude de la République envers ses soldats venus des colonies, qui ont joué un rôle actif à la libération de la France en 1944. Son ambition est "d'ouvrir un chapitre de l'Histoire de France", selon son réalisateur, un Français d'origine algérienne qui a mis cinq ans à le tourner. La leçon d'histoire donnée par ce film très didactique, avait été longuement applaudie au festival de Cannes pour son vibrant plaidoyer en faveur de ces soldats quasiment rayés de la mémoire collective. Juste avant le générique de fin, un texte rappelle que les anciens combattants indigènes ont vu leurs retraites et leurs pensions d'invalidité gelées à leur niveau de 1959 par une loi dite de "cristallisation".

"Le diable s'habille en Prada"

De David Frankel (Etats-Unis, 1H50). Avec Meryl Streep, Anne Hathaway, Stanley Tucci, Simon Baker, Emily Blunt.
Satire du monde de la mode new-yorkais adaptée du roman à succès du même nom écrit par Lauren Weisberger, "Le diable s'habille en Prada" offre à Meryl Streep un rôle de femme de pouvoir qui l'a fascinée. "C'est l'un des meilleurs scénarios que j'ai lus depuis longtemps", a-t-elle affirmé à l'occasion de la projection du film au festival de Deauville. Elle y campe Miranda Priestly, rédactrice en chef du magazine new-yorkais "Runaway", qui fait et défait les tendances de la mode au gré de ses diktats. Pour la seconder, elle embauche, à la surprise de ses employés, une jeune femme, Andy (Anne Hathaway), qui ignore tout d'elle, du magazine et, comble de provocation, est totalement dépourvue de style. Ces deux femmes en apparence si dissemblables vont se rapprocher et se dévoiler au contact l'une de l'autre. Meryl Streep a conféré une certaine humanité au personnage de Miranda Priestly, véritable "dragon" dans le roman. "Ce qui m'intéressait, c'est de voir qu'une femme puissante, surtout en Amérique, est toujours perçue avec suspicion, dédain et méfiance", a confié l'actrice au magazine Studio d'octobre. "Si un homme agissait comme Miranda, cela ne dérangerait personne, ce serait 'normal' ", a-t-elle affirmé, ajoutant : "dans ce pays, il faudra que l'on ait un jour une femme président pour, enfin, balayer clichés et idées reçues sur le comportement des femmes à responsabilités !".

"Hard Candy"

De David Slade (Etats-Unis, 1H43). Avec Patrick Wilson, Ellen Page, Sandra Oh, Jennifer Holmes.
Hayley, jolie adolescente de 14 ans et Jeff, séduisant photographe trentenaire, se sont rencontrés sur internet. Lorsque Hayley rend visite à Jeff pour poser devant son objectif, elle a une idée en tête : découvrir ce qu'est devenue Donna Mauer, une autre adolescente qui connaissait Jeff. Sur le net, elle a également appris à jouer du bistouri... Dans une atmosphère glauque et une ambiance clinique, ce thriller psychologique dérangeant aborde le thème de la pédophilie en inversant les rôles de la proie et du chasseur. Interdit aux moins de 16 ans.

"La dignité du peuple"

Documentaire de Fernando Solanas (Argentine, 2H00)
Après "Mémoire d'un saccage", qui démontait les mécanismes ayant conduit l'Argentine à la crise économique de 2001, "La Dignité du Peuple" montre les conséquences de la crise sur la population. Le film part à la rencontre d'hommes et de femmes qui, dans tout le pays, ont su relever la tête et combattre pour retrouver leur dignité, malgré la faim et la misère. Musicien de formation, oscillant entre la fiction et le documentaire, Fernando Solanas est une figure contestataire respectée en Argentine. Auteur de "Tangos, l'exil de Gardel", prix spécial du Juy à Venise en 1985, ou "Le Sud", prix de la mise en scène à Cannes en 1988, il se penche ici sur la volonté d'un peuple blessé qui cherche à reconstruire son pays.

"Neil Young : Heart of Gold"

Documentaire de Jonathan Demme, (Etats-Unis, 1H43).
Par le réalisateur du "Silence des agneaux" (1991), un portrait intime du légendaire chanteur auteur compositeur Neil Young, filmé à l'occasion d'un concert à Nashville, le 19 août 2005. Entouré de quelques-uns de ses complices, tels que la star country Emmylou Harris et le guitariste Ben Keith, Young interprète ici la totalité de son album Prairie Wind, ainsi qu'une sélection des albums Harvest et Harvest Moon. Une rencontre avec l'artiste à travers sa musique et son rapport à la vie, au temps et à la mort.

"Les amitiés maléfiques"

D'Emmanuel Bourdieu (France, 1H40). Avec Malik Zidi, Thibault Vinçon, Natacha Régnier, Dominique Blanc, Jacques Bonaffé.
Au moment de choisir leur vie, Eloi et Alexandre tombent sous l'influence d'André. Celui-ci devient, tout à la fois, leur ami, leur directeur de conscience, leur imprésario et leur maître à penser. Mais un jour, André disparaît... Présenté à la Semaine de la critique de Cannes, "Les Amitiés maléfiques", dont la plupart des rôles principaux sont tenus par de jeunes inconnus formés au théâtre, y a raflé le Grand Prix.

"Monsieur et monsieur"

Trois courts métrages d'animation pour enfants de Bretislav Pojar et Miroslav Stapanek (République tchèque, 43 minutes).
Les aventures burlesques de deux petits ours, "Monsieur" et "monsieur", personnages à l'imagination débordante qui partent à la rescousse d'une princesse aux allures de poisson, défendent leur nouveau potager contre un bouc mal intentionné ou expérimentent l'hibernation dans le pays des pingouins. Ces courts métrages de 1965, 1967 et 1973 sont de grands classiques de l'animation tchèque.

"Voiture de luxe"

De Wang Chao (Chine, 1H28). Avec Tian Yuan, Wu Youcai, Li Yiqing, Huang He.
Un instituteur proche de la retraite part à Wuhan à la recherche de son fils dont il n'a plus de nouvelles. Sa femme, gravement malade, aimerait revoir leur fils avant de mourir. Le film a été primé à Cannes dans la section "Un certain regard". Le cinéaste dit y avoir exploré "l'écart entre riches et pauvres, la distance qui sépare le peuple du bonheur", et "les contradictions entre le système social hérité du passé et le poids du présent".

"She's the man"

D'Andy Fickman (Etats-Unis, 1H45). Avec Amanda Bynes et Channing Tatum.
L'équipe féminine de foot de Viola ne fera pas sa rentrée cette année. Profitant de l'absence de son frère jumeau Sebastian, Viola se déguise en lui pour jouer dans l'équipe de celui-ci. Mais voilà qu'elle tombe amoureuse de Duke, qui lui-même n'a d'yeux que pour Olivia...

--------------------
Eisenheit
Death Bride
Modérateur
Eisenheit
1169 messages postés
   Posté le 25-09-2006 à 22:57:22   Voir le profil de Eisenheit (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Eisenheit   

Le diable s'habille en prada, je ne sais pas ce qu'il vaut, mais j'aime bien l'actrice! Elle est bien jolie (Anne Hataway)...


--------------------
N'est pas mort ce qui a jamais dort,
Mais au fil des ères peut mourir même la Mort.
Redeemer
Scribe
Redeemer
105 messages postés
   Posté le 09-10-2006 à 21:32:51   Voir le profil de Redeemer (Offline)   Répondre à ce message   http://fantasticcraft.free.fr/   Envoyer un message privé à Redeemer   

Bo, je suis allé voir Indigènes , mais j'avais la flemme d'ouvrir un topic là-dessus. Tout ce que je peux dire... c'est que c'est un film de guerre quoi. Produit les mêmes effets que tous les films de guerre, entrecoupés de passages discriminatoires - évidemment, ça aurait pas ému Chirac sinon - et pas seulement contre les habitants des colonies, mais aussi contre les pieds noirs.
Haut de pagePages : 1  
 
 Le Petit Monde d'Audrey  L'ORATOIRE  Le Coin des CINÉPHILES  Sorties en salle ce 27 septembreNouveau sujet   Répondre
 
Identification rapide :         
 
Divers
Imprimer ce sujet
Aller à :   
 
 
créer forum