Le Petit Monde d'Audrey
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 Sorties en salle ce 18 octobre

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Audrey
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Audrey
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   Posté le 16-10-2006 à 19:32:40   Voir le profil de Audrey (Offline)   Répondre à ce message   http://lepetitmondedaudrey.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Audrey   

Sorties en salle ce mercredi 18 octobre

"The Queen"

De Stephen Frears (Grande-Bretagne, France, Etats-Unis, 1H39). Avec Helen Mirren, James Cromwell, Alex Jennings, Roger Allam, Sylvia Syms.
Eté 1997. La populaire princesse de Galles, Lady Diana, meurt brutalement dans un accident de voiture à Paris, après avoir été prise en chasse par des paparazzi : la nouvelle surprend la famille royale en pleine nuit... Si le prince Charles (Alex Jennings), bien que divorcé de Diana, est ravagé par la douleur, les autres membres de la famille royale ont les yeux secs et le verbe lapidaire. Malgré son fin sens politique, la reine Elizabeth II (Helen Mirren, dont l'interprétation toute en nuances a été couronnée au festival de Venise) exige que les funérailles de Diana restent privées, sous-estimant l'ampleur de la tristesse de la population. Tony Blair, fringant Premier ministre travailliste fraîchement élu n'est pas de cet avis, les tabloïds non plus...
Très drôle avec ses dialogues décapants et sa mise en scène enlevée, "The Queen" offre un portrait au vitriol d'une famille royale cynique et déconnectée des réalités.

"Les fils de l'homme" (Children of men)

D'Alfonso Cuaron (Etats-Unis, 1H50). Avec Clive Owen, Julianne Moore, Michael Caine, Chiwetel Ejiofor. Avertissement au public.
Dernier opus du Mexicain éclectique et surdoué Alfonso Cuaron, auteur de "Y tu mama tambien" en 2001 et de "Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban" en 2004, "Les fils de l'homme" est un film intelligent, violent sans exalter la violence, plein de suspense et souvent drôle. Il offre la vision hallucinée d'un monde étrangement proche (l'action est située en 2027), où riches et pauvres se livrent une guerre sans merci. Un monde apocalyptique où les hommes sont devenus stériles, où l'Occident opulent et égoïste fait une guerre totale au reste du monde, mitraillettes, barbelés et chars à l'appui, le condamnant au chaos. Dans cet univers abominable, Theo, jeune bureaucrate à la vie tranquille (Clive Owen, excellent) plonge bien malgré lui dans une périlleuse clandestinité pour la sauvegarde de l'humanité, avec l'aide de Jasper, idéaliste hippie (Michael Caine délicieusement déphasé), et de son ex-compagne, Julian (Julianne Moore).

"Napoléon (et moi)"

De Paolo Virzi (Italie, 1H40). Avec Daniel Auteuil, Monica Bellucci, Elio Germano, Sabrina Impacciatore.
Martino Papucci (Elio Germano) est un jeune révolutionnaire qui rêve chaque nuit d'assassiner son ennemi préféré, Napoléon Ier (Daniel Auteuil). Lorsque Bonaparte débarque en exil sur son île, Elbe, en 1814, Martino y voit un signe du destin. Las, s'il est engagé comme "écrivain-secrétaire" personnel de l'empereur, toutes ses tentatives d'assassinat échouent lamentablement. Le jeune homme finit même par se laisser désarçonner par un Napoléon usé, triste et tourmenté... qui va toutefois lui voler sa maîtresse (Monica Bellucci) lors de sa fuite d'Elbe. Présenté hors concours au premier Festival de cinéma de Rome (13-21 octobre), le film revisite avec humour le séjour sur l'île d'Elbe de l'empereur.

"L'école pour tous"

D'Eric Rochant (France, 1H37). Avec Arié Elmaleh, Elodie Navarre, Vincent Desagnat, Noémie Lvovsky.
A trente ans, Jahwad, "bac moins huit" et quatre fois redoublant, exaspère sa famille et la police le recherche. Un jour, une occasion inespérée lui est offerte, celle de retourner au collège. Tout irait pour le mieux s'il n'était ce léger détail : Jahwad a pris la place du prof... Jahwad est incarné par Arié Elmaleh, comédien et frère de l'humoriste et acteur Gad, au côté duquel il interprétait "Vanessa", romantique et extravagante chanteuse travestie dans "Chouchou". Arié, qui s'est forgé une popularité en tournant des spots publicitaires absurdement décalés pour un opérateur de téléphonie mobile, laisse épanouir son talent comique dans ce qui est son premier grand rôle au cinéma.

"Bamako"

D'Abderrahmane Sissako (France, Mali, Etats-Unis, 1H58). Avec Aïssa Maïga, Tiècoura Traore, Habib Dembele, Hélène Diarra.
Avec "Bamako", seul film africain sélectionné (hors compétition) au festival de Cannes 2006, le cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako ambitionne d'"être la voix de millions de gens" et convoque sur le banc des accusés les institutions financières mondiales.
Il met en scène un tribunal dans une cour d'habitation d'un quartier populaire de Bamako, capitale du Mali, devant lequel défilent des anonymes, des "compressés", des "déflatés", des "ajustés" : les victimes économiques des politiques d'austérité budgétaire inspirées par le FMI et la Banque mondiale. Aux côtés du magistrat impassible en toque rouge et hermine blanche et des avocats en robe noire, des femmes teignent leurs boubous, des gosses jouent au foot ... "Bamako" restitue la parole à tout un continent.

"Café transit"

De Kambozia Partovi (Iran, France, 1H45). Avec Fereshteh Sadre Orafaei, Parviz Parastoei, Nikolas Padapopoulos.
Avec tendresse et somptuosité, cette fiction qui représentera l'Iran aux Oscars 2007 dépeint la vie, en Iran, d'une femme ordinaire qui n'hésite pourtant pas à bousculer certaines traditions. Petite silhouette entièrement recouverte de noir, aux mauvaises chaussures noires, Reyhan se bat pour construire seule sa vie, sans se plier aux traditions. Toujours accompagnée de ses deux filles, elle lutte pour garder le seul bien que son mari lui a laissé avant de mourir : un café-restaurant pour routiers sur la frontière au nord de l'Iran. Selon la tradition, une veuve se doit d'épouser le frère de son mari pour que celui-ci subvienne aux besoins de la famille. Mais Reyhan n'a aucune envie de devenir la deuxième épouse de son beau-frère... Réalisé par le scénariste du "Cercle de Jafar Panahi" couronné d'un Lion d'Or à Venise en 2000, "Café transit" appelle à la réflexion et à la tolérance.

"Ces rencontres avec eux" (Quei loro incontri)

De Danièle Huillet et Jean-Marie Straub (France, 1H08). Avec Angela Nugara, Vittorio Vigneri, Grazia Orsi.
Inspiré du roman de Cesare Pavese "Dialoghi con Leuco", "Ces rencontres avec eux" aborde les peurs de l'homme et ses idéaux en racontant la vie d'un groupe de paysans à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Début septembre, le 63e festival de Venise a décerné un prix spécial du jury aux deux réalisateurs français, installés en Italie depuis près de 40 ans, pour l'ensemble d'une oeuvre politiquement à gauche et esthétiquement très exigeante, restée confidentielle. Réalisatrice, actrice, monteuse, productrice et scénariste, Danièle Huillet est décédée d'un cancer à 70 ans la semaine dernière. Les deux cinéastes avaient mis au point un système de production particulier, écrivant, réalisant, montant et produisant eux-mêmes tous leurs films pour maintenir leur indépendance créative.

"O Jérusalem"

D'Elie Chouraqui (France, 2H08). Avec Saïd Taghmaoui, J.J. Feild, Patrick Bruel, Maria Papas, Cécile Cassel, Ian Holm.
Adaptation du livre éponyme de Dominique Lapierre et Larry Collins (1971), le film raconte l'origine du conflit israélo-palestinien lors de la partition de 1947. Deux amis, Saïd Chahine (Saïd Taghmaoui), Palestinien de Jérusalem, et Bobby Goldman (J.J. Feild), juif ashkénaze de New York, mènent une vie insouciante dans la Big Apple d'après-guerre. Mais le destin les rattrape et ils se retrouvent à Jérusalem, toujours frères, mais ennemis. Car après les premiers attentats, sionistes et antisionistes, en 1946, la partition décidée par l'ONU l'année suivante plonge la Palestine dans la guerre civile, les Arabes promettant de "jeter les juifs à la mer". Si la leçon d'histoire est efficace, le film l'est moins.

"Patate"

4 court-métrages et un moyen métrage d'animation de Sylvain Vincendeau, Claude Barras, Isabelle Favez, Pierre-Luc Granjon, Damien Louche-Pélissier (co-réalisé avec Benoît Chieux).
Cinq réalisateurs donc 5 esthétiques différentes, mais un seul coup de patte, celui de Folimage, studio de films d'animation, créateur de "La Prophétie des grenouilles" en 2003.
Un jeune homme qui cherche désespérément à voir les étoiles, un ouvrier à la chaîne qui trouve un génie dans une boîte de raviolis, un chat qui veut croquer un perroquet, sont quelques-uns des personnages de "Patate".

"Les rebelles de la forêt" (Open season)

Film d'animation de Jill Culton (Etats-Unis, 1H30) et 2ème long-métrage animé des studios Sony Pictures Animation.
Depuis la nuit des temps, l'homme a toujours régné sur la forêt, mais cette fois, les choses pourraient bien changer. Boog, ours apprivoisé et fier de l'être, voit sa vie paisible bouleversée par sa rencontre avec Elliot, cerf sauvage aussi maigrichon que bavard. Elliot arrive à convaincre Boog d'abandonner sa vie de rêve auprès de Beth, la ranger qui l'a élevé depuis qu'il est ourson, pour aller "vivre en liberté dans la nature". Mais le hic, c'est que Boog ignore tout de la vie sauvage...

"Severance"

De Christopher Smith. Avec Danny Dyer, Laura Harris, Claudie Blackley, Babou Ceesay, Andy Nyman, Toby Stephens, Tim McInnerny. Interdit aux moins de 12 ans.
Un groupe de cadres commerciaux d'un fabriquant d'armes britannique, Palisade Defense, invités à un séminaire de motivation au fin fond d'une forêt hongroise. Les premiers désagréments surviennent lorsque, abandonnés par le chauffeur de leur autocar à l'orée d'un bois, les employés découvrent une baraque abandonnée en lieu et place du luxueux chalet qu'on leur avait promis. Très vite, ils découvrent qu'ils sont la cible d'un commando sanguinaire, qui a truffé la forêt de pièges.
Deuxième long métrage du Britannique Christopher Smith, "Severance" est un film d'horreur qui allie avec succès suspense, gore et humour décalé.

"La citadelle assiégée"

Docu-fiction de Philippe Calderon (France, 1H25).
Tourné avec de vrais animaux, ce documentaire met aux prises, d'un côté, les termites et, de l'autre, les fourmis magnans, insectes aux mandibules acérées, guerrières agressives, créatures qui semblent tout droit sorties d'un film d'épouvante.
Selon son réalisateur, "La citadelle assiégée" est "visuellement un film de guerre qui rappelle certains films de science-fiction".

"Lucky Girl"

De Donald Petrie (Etats-Unis, 1H43). Avec Lindsay Lohan, Chris Pine, Samaire Armstrong, Bree Turner, Faizon Love.
Ashley a toujours eu une chance insolente. Sa jeune carrière dans une prestigieuse agence de relations publiques est déjà un succès lorsqu'elle est chargée d'organiser un bal costumé pour le producteur de disques Damon Phillips. En revanche, Jake a la poisse mais il poursuit un rêve: rencontrer Damon Phillips, du groupe de rock McFly. Pour cela, il s'introduit au bal costumé. Lorsque Ashley et Jake se rencontrent sur la piste de danse, c'est le coup de foudre. Mais lorqu'ils s'embrassent, les deux jeunes gens échangent leur bonne fortune...


Rééditions :

"Le bal des vampires" (The fearless vampire killers) de Roman Polanski (Etats-Unis, Grande-Bretagne, 1967, 1H48). Avec Sharon Tate, Jack MacGowran et Roman Polanski.
Après des années passées à rechercher des vampires, le professeur Abronsius (Jack MacGowran), mélange d'Albert Einstein et de professeur Tournesol, et son jeune disciple Alfred (Roman Polanski) échouent dans une auberge de Transylvanie... Là, les indices s'accumulent : Sarah, la fille de l'aubergiste, est enlevée par le comte von Krolock, puis son père, parti à sa recherche, est retrouve vidé de son sang... Premier film en couleurs de Polanski, "Le bal des vampires" revisite le genre des films d'horreur avec un humour dévastateur.

Intégrale Catherine Breillat : 11 films d'une réalisatrice au ton très personnel, par ailleurs romancière et scénariste, qui explore le sexe comme révélateur de la soumission sociale de la femme dans "Romance" et brise les tabous moraux dans nombre de ses films. L'occasion de (re)découvrir son univers avec :
- "Une vraie jeune fille",
- "Tapage nocturne",
- "36 fillette",
- "Sale comme un ange",
- "Parfait amour",
- "Romance",
- "A ma soeur",
- "Brève traversée",
- "Sex is Comedy",
- "Anatomie de l'enfer"
- et "Aux Niçois qui mal y pensent".

"Les honneurs de la guerre" de Jean Dewever (France, 1961, 1H30). Avec Pierre Collet, Danielle Godet, Paul Mercey, Maik, Serge Davri.
Août 1944, Nanteuil vient de se libérer après quatre années d'occupation. Alors que les chants et les danses envahissent les rues, la fête est troublée par un groupe de soldats allemands en retraite, qui tirent dans la foule. Les résistants et la population se réfugient dans l'église tandis que les soldats de la Wehrmacht, hirsutes, privés de chef, errent dans les rues...

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Eisenheit
Death Bride
Modérateur
Eisenheit
1169 messages postés
   Posté le 16-10-2006 à 20:32:35   Voir le profil de Eisenheit (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Eisenheit   

Severance, faut que je vois ça!

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N'est pas mort ce qui a jamais dort,
Mais au fil des ères peut mourir même la Mort.
Redeemer
Scribe
Redeemer
105 messages postés
   Posté le 18-10-2006 à 21:19:51   Voir le profil de Redeemer (Offline)   Répondre à ce message   http://fantasticcraft.free.fr/   Envoyer un message privé à Redeemer   

Il y a rien de particulièrement intéressant... Enfin, j'ai surtout entendu parler de Napoléon (et moi), Severance, O Jerusalem ou The Queen, mais ça m'a pas trop donné envie.
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