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Sorties en salle le 03 octobre

Audrey
   Posté le 01-10-2007 ŕ 18:54:39   

Sorties en salle le 03 octobre

"L'ennemi intime"

De Florent-Emilio Siri (France, 1H48). Avec Benoît Magimel, Albert Dupontel, Aurélien Recoing.
En 1959, au beau milieu d'une guerre d'Algérie qui ne dit pas son nom, le lieutenant Terrien, dessinateur industriel dans le civil, rejoint les forces françaises qui mènent des opérations militaires en Kabylie. Humaniste et sensible, il s'oppose bientôt, au sein de la section dont il a pris le commandement, au sergent Dougnac, un "dur" qui conserve quelques bribes d'honneur militaire dans un océan de barbarie.
La guerre d'Algérie montrée dans un spectaculaire film d'action au ton didactique, écrit par le documentariste Patrick Rotman à partir du vécu de soldats français dépeints à la fois comme bourreaux et victimes. Admirateur des films américains sur la guerre du Vietnam tels que "Platoon" d'Oliver Stone ou "Apocalypse now" de Francis Ford Coppola, Florent-Emilio Siri a voulu donner à "L'ennemi intime" un souffle épique. Mais le registre du film de guerre à grand spectacle écrase l'autre objectif du réalisateur : faire vivre intimement la guerre au spectateur. Très documenté grâce aux recherches menées par Patrick Rotman, qui signe le scénario après avoir consacré deux documentaires à la guerre d'Algérie, le film peine à intégrer cette riche matière et pèche en multipliant les scènes édifiantes et les dialogues quasi prophétiques.

"Un secret"

De Claude Miller (France, 1H40). Avec Cécile de France, Patrick Bruel, Ludivine Sagnier.
Eté 1955. Le jeune François, enfant chétif et craintif, s'est inventé "un frère fantôme" pour partager ses jeux et combler sa solitude de fils unique. Trente ans plus tard, devenu adulte, François raconte la vie de ses parents, dans un récit qui se promène entre passé et présent. Déçu par son fils qui ne lui ressemble guère, et en qui il ne se reconnaît pas, Maxime est un sportif de haut niveau et un juif laïc qui refuse de revendiquer sa judaïté, quitte à se faire accuser d'antisémitisme. Ancienne championne de natation, Tania est quant à elle une mère fusionnelle et protectrice envers son fils fragile.
Cette histoire d'un lourd secret familial et d'une passion amoureuse tragique sur fond d'Occupation est l'adaptation réussie du roman autobiographique du psychanalyste Philippe Grimbert.

"Retour en Normandie"

De Nicolas Philibert (France, 1H53).
L'auteur du documentaire à succès "Etre et avoir" Nicolas Philibert part à la rencontre des acteurs non-professionnels mis en scène par René Allio en 1975 dans "Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma soeur et mon frère...". Une photo noir et blanc d'un jeune homme assis dans l'herbe : c'est Nicolas Philibert, en 1975, à 24 ans, sur le tournage du film d'Allio (décédé en 1995) dont il était premier assistant à la mise en scène. Pour tourner cette histoire inspirée du crime commis en 1835 par un jeune fermier qui tua à coups de serpe sa mère, sa soeur et son frère, René Allio avait souhaité faire jouer les principaux rôles par des paysans de Normandie, région du drame. Philibert sillonna les villages à la recherche de volontaires. Jacqueline, Joseph, Annick, Nicole ou Roger, qui jouèrent le père, la mère ou les soeurs de Pierre Rivière, n'ont pas quitté leur campagne normande. Le film de René Allio, est demeuré leur unique expérience cinématographique. "Retour en Normandie" a été projeté en séance spéciale au Festival de Cannes 2007.

"Le dernier voyage du juge Feng"

De Liu Jie (Chine, 1H41 - Titre original : Mabei shang de fating). Avec Li Baotian, Lu Yulai.
Un tribunal ambulant : un juge, une greffière, un apprenti et un vieux cheval qui transporte les dossiers.
Un voyage à travers la Chine rurale et ses minorités ethniques, premier long-métrage réalisé par Liu Jie.

"Désir(s)"

De Valeska Grisebach (Allemagne, 1H28 - Titre original : Sehnsucht). Avec Andreas Muller, Ilka Welz, Anett Dornbusch.
Markus et Ella, qui se connaissent depuis l'enfance, forment un couple heureux et sans histoires, dans un petit village près de Berlin. Lui est serrurier et pompier volontaire, elle fait des ménages et chante dans la chorale locale. A l'occasion d'un stage de formation de pompier, Markus fait la connaissance de Rose, une serveuse, avec laquelle il entame une liaison. Hermétique et quasi mutique, le personnage de Markus donne au film un côté austère et brut, dépouillé de toute psychologie, qui peut lasser.
Après avoir tourné des documentaires, Valeska Grisebach, 38 ans, a remporté le prix de la critique au Festival international de Toronto en 2001 avec son premier long-métrage "Mein Stern".

"La petite taupe"

Six courts métrages d'animation de Zdenek Miler (République Tchèque, 47 minutes).
Le plus populaire petit héros du dessin animé tchèque, déjà décliné en livres, peluches, jouets, illustrations de manuels scolaires... et que l'on retrouve ici en 6 petits films réalisés par Zdenek Miler entre 1968 et 1975. Au programme : "La Petite taupe et l'étoile verte", "La Petite taupe et la radio", "La Petite taupe au zoo", "La Petite taupe peintre", "La Petite taupe et le bulldozer" et "La Petite taupe photographe".

"Quand l'embryon part braconner"

De Koji Wakamatsu (Japon, 1966, 1H12 - Titre original : Taiji ga mitsuryo suru toki). Avec Miharu Shima, Hatsuo Yamatani. Interdit aux moins de 18 ans.
La descente aux enfers d'une jeune vendeuse qui flirte avec son patron, lequel s'avère être un pervers, misogyne jusqu'à la folie : il la séquestre, la ligote nue à un lit, l'affame et la frappe pendant des jours. Fort éprouvant à regarder, "Quand l'embryon part braconner" montre l'humiliation et le meurtre psychologique d'un être humain (qui se rebelle toutefois) par un autre.
Expérimental, esthétiquement réussi et filmé avec de petits moyens dans un noir et blanc granuleux, ce film inédit en France s'inscrit dans la veine du "pink-eiga", les films érotiques japonais. Son auteur, Koji Wakamatsu, est un prolifique cinéaste underground dont les films mêlent érotisme et militantisme politique d'extrême gauche, qui fut coscénariste et producteur délégué de "L'Empire des sens" d'Oshima.

"Resident Evil : Extinction"

De Russel Mulcahy (Etats-Unis, 1H30). Avec Milla Jovovich, Oded Fehr, Ali Larter. Interdit aux moins de 12 ans.
Le virus expérimental mis au point par la toute puissante Umbrella Corporation a détruit l'humanité, transformant la population du monde en zombies avides de chair humaine. Fuyant les villes, quelques survivants espèrent retrouver d'autres humains non infectés et gagner l'Alaska. Ils devront échapper aux morts-vivants et à Umbrella Corporation.
La troisième adaptation sur grand écran de la série de jeux video créé par Capcom en 1997, avec l'athlétique Milla Jovovich.

"Les rois du patin"

De Will Speck et Josh Gordon (Etats-Unis - Titre original : Blades of glory).
Deux patineurs olympiques, adversaires de toujours, disqualifiés de toute compétition officielle après s'être battus en public, doivent participer de nouveau à un tournoi international. Mais les deux rivaux historiques devront patiner ensemble.

"3 baisers et 1 000 de +"

De Pablo Sereno de la Vina (France, Espagne, 1H30). Avec Joan Franck Charansonnet, Judith Gars.
Hector Cohen, la trentaine, est un réalisateur indépendant originaire de Barcelone et installé depuis peu à Perpignan. Il va vivre une histoire d'amour avec Victoria, une histoire entre présent et passé, réel et imaginaire.
Eisenheit
   Posté le 02-10-2007 ŕ 14:12:51   

J'irai voir RE : Extinction. ^^
Simulacre
   Posté le 02-10-2007 ŕ 21:23:01   

Comme le monsieur au dessus, RE.