Le Petit Monde d'Audrey
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 Sorties en salle ce 15 novembre

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Audrey
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Audrey
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   Posté le 15-11-2006 à 18:37:56   Voir le profil de Audrey (Offline)   Répondre à ce message   http://lepetitmondedaudrey.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Audrey   

Sorties en salle ce mercredi 15 novembre

"Borat, leçons culturelles sur l'Amérique pour profit glorieuse nation Kazakhstan"

De Larry Charles (Etats-Unis, 1H30). Avec Sacha Baron Cohen.
Borat Sagdiyev, grand moustachu au sourire crétin et au pas de héron, est un journaliste TV kazakh misogyne, homophobe et antisémite, que son président envoie aux Etats-Unis prendre des "leçons culturelles pour profit glorieuse nation kazakhstan". Quittant son village natal de Kuczek, il part pour New York. Bouche bée devant les images de la blonde Pamela Anderson dans la série "Alerte à Malibu", il décide de rejoindre celle-ci en Californie, au volant du seul véhicule qu'il a les moyens de s'offrir : un vieux camion à glaces. Lors de rencontres-gags, il croise une palette d'Américains "ordinaires" (féministes, politiciens, commerçants, ultra-conservateurs...) qui ne sortent pas toujours gagnants de la comparaison avec l'affreux escogriffe. Car les réactions des "victimes" révèlent souvent les préjugés tapis sous le "politiquement correct" de la société américaine. Une comédie produite par Jay Roach (réalisateur des "Austin Powers" ) qui transpose au grand écran l'un des héros déjantés créé par le comique britannique Sacha Baron Cohen, 35 ans, célèbre au Royaume-Uni grâce à son show télévisé "Da Ali G Show" sur Channel 4, où il interviewait les stars, déguisé en banlieusard amateur de gangsta rap.

"Le Concile de pierre"

De Guillaume Nicloux (France, 1H40). Avec Monica Bellucci, Nicolas Thau, Sami Bouajila, Catherine Deneuve, Moritz Bleibtreu.
Laura Siprien (Monica Bellucci), jeune traductrice d'origine russo-italienne, vit à Paris où elle élève seule le petit Liu-San (Nicolas Thau), d'origine mongole, qu'elle a adopté. Un jour, une étrange marque ronde apparaît sur le torse de l'enfant, et celui-ci se met à avoir les mêmes cauchemars et hallucinations que sa mère. Quelques jours avant son septième anniversaire, Liu-San est enlevé, une disparition qui pour Laura a un lien avec le "Concile de pierre", une ancienne légende du peuple tséven, qui vit en Mongolie. Celle-ci part alors pour la Russie, dans un périple qui la mènera aux confins de l'étrange et du fantastique. Un climat étrange assez réussi, des décors soignés et une magnifique photographie signée par Peter Suschitzky, directeur de la photographie pour David Cronenberg ( "A history of violence" ) ou John Boorman ( "Leo the last" ). Le fantastique, les effets spéciaux et l'ésotérisme sommaire pourront en revanche laisser les amateurs sur leur faim.

"Babel"

D'Alejandro Gonzalez Inarritu (Mexique, 2H23). Avec Brad Pitt, Cate Blanchett, Gael Garcia Bernal, Köji Yakusho.
Dans l'Atlas marocain, deux gamins pauvres tirent sur un bus pour s'amuser. Une touriste américaine (Cate Blanchett), qu'accompagne son mari (Brad Pitt), est blessée, ce qui aura des conséquences en chaîne aux quatre coins du globe : sur les deux gosses marocains, sur le couple américain, sur ses deux jeunes enfants restés en Californie, sur leur nounou mexicaine et sur une jeune sourde japonaise. Ce brillant troisième long métrage du Mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu, articulé, comme les deux précédents ("Amours chiennes" et "21 grammes" ) autour d'une multitude de personnages dont les vies s'entrecroisent, avait reçu un excellent accueil au festival de Cannes et faisait même partie des favoris pour la Palme d'or. Inarritu s'était finalement contenté du prix de la mise en scène.

"Le Prestige"

De Christopher Nolan (Etats-Unis, 2H08). Avec Christian Bale, Hugh Jackman, Scarlett Johansson, Michael Caine, David Bowie.
Fin du XIXeme siècle à Londres. Les prestidigitateurs Robert Angier (Hugh Jackman) et Alfred Borden (Christian Bale) apprennent le métier aux côtés de Cutter (Michael Caine), ingénieur qui conçoit les tours les plus audacieux. Au départ complices malgré leurs tempéraments opposés, ils deviennent ennemis le jour où, sur scène, un de leurs numéros échoue et vire au tragique. Développant une haine et une jalousie féroces, ils n'auront dès lors de cesse de s'emparer des secrets de l'autre, voire de se détruire mutuellement. Ce film de 2H08 recrée l'époque héroïque où, à l'aide de machineries complexes et dangereuses, les premiers grands illusionnistes (et notamment le plus célèbre, Houdini) captivaient un public à la recherche d'émotions fortes. Adaptation du roman homonyme de Christopher Priest, où le cinéaste Christopher Nolan (co-auteur du scénario avec son frère Jonathan) retrouve deux des comédiens de son "Batman Begins" : Michael Caine et Christian Bale. Malgré quelques rebondissements abracadabrants, un bon divertissement.

"Bab'Aziz le prince qui contemplait son âme"

De Nacer Khemir (France, Tunisie, Iran, Allemagne, Hongrie, Royaume-Uni, 1H36). Avec Parviz Shahinkhou, Maryam Hamid, Nessim Kahloul, Muhammad Grayaa, Golshifteh Farahani.
Perdues dans un océan de sable, deux silhouettes cheminent, celle d'Ishtar, vive petite fille, et celle de Bab'Aziz, son grand-père, un derviche aveugle. L'enfant guide le vieil homme vers la grande réunion des derviches qui a lieu tous les trente ans, dans un endroit secret. Pour trouver celui-ci, il faut "écouter le silence infini du désert avec son coeur". Leur voyage à travers l'immensité brûlante les amène à croiser d'autres destins. "Bab'Aziz" fait partie d'une trilogie, avec "Les Baliseurs du désert" et "Le Collier perdu de la colombe", qui prend le désert comme espace métaphorique de la recherche de l'identité.

"Je m'appelle Elisabeth"

De Jean-Pierre Améris (France, 1H30). Avec Alba-Gaïa Kraghede Bellugi, Stéphane Freiss, Maria de Medeiros, Yolande Moreau.
Betty, délicieuse fillette de dix ans, a de grands yeux châtain, une imagination sans limites et une vie solitaire dans une vaste demeure isolée, auprès de ses parents dont le couple part en lambeaux. Lorsque sa soeur aînée Agnès entre en pension, sa seule confidente devient Rose, gouvernante quasi muette et ex-patiente de la clinique psychiatrique dirigée par le père de Betty. Alors Betty, souvent moquée à l'école pour sa crédulité, se trouve d'autres amis : Yvon, jeune garçon psychotique évadé de la clinique, qu'elle cache dans la cabane à vélos du jardin, et un chien abandonné qu'elle caresse à travers le grillage du chenil voisin et rêve d'adopter. Une tonalité douce-amère et un portrait sensible d'une petite fille merveilleusement interprétée par la jeune Alba Gaïa Kraghede Bellugi. Bien qu'annoncé comme un film "pour enfants à partir de six ans" nombre de scènes sont particulièrement angoissantes pour des yeux d'enfants.

"Kigali, des images contre un massacre"

Documentaire de Jean-Christophe Klotz (France, 1H43).
Juin 1994 : Kigali, capitale du Rwanda, est livrée aux milices extrémistes Hutu et à l'armée rwandaise. L'auteur, reporter-caméraman, est atteint d'une balle à la hanche pendant l'attaque d'une paroisse où se sont réfugiées une centaine de personnes. Dix ans plus tard, il retourne sur les lieux, à la recherche de survivants. Une réflexion sur le traitement médiatique et politique de ces sanglants évènements, présentée à Cannes en mai 2006 dans le cadre de la Semaine internationale de la critique.

"Ma mondialisation"

Documentaire de Gilles Perret (France, 1H26).
Fonds de pension, délocalisation, mondialisation... des mots qui font désormais partie du langage quotidien, tout en restant des notions abstraites, aux connotations souvent angoissantes. Un chef d'entreprise de Haute-Savoie donne sa vision du capitalisme contemporain, dominé par des mécanismes financiers "globaux" et implacables. Victimes de leur succès, toutes les plus grosses entreprises de sa vallée ont déjà été rachetées par des sociétés financières, dont l'unique souci est la rentabilité maximale en un temps record. Une illustration parfois drôle, souvent cruelle, du choc des cultures entre l'industrie et l'univers de la finance. "Ma mondialisation", présenté aux Etats généraux du film documentaire de Lussas en 2006, donne aussi la parole aux patrons.

"Mon colonel"

De Laurent Herbiet (France, 1H51, avertissement public sensible). Avec Olivier Gourmet, Robinson Stévenin, Cécile de France, Charles Aznavour.
1995, Paris. Le colonel en retraite Raoul Duplan est retrouvé chez lui, une balle dans la tête. Une lettre anonyme est envoyée aux enquêteurs, selon laquelle "le colonel est mort à Saint-Arnaud". En 1957, à Saint-Arnaud, est de l'Algérie, un jeune officier juriste, Guy Rossi, prend ses fonctions auprès du colonel Duplan. La machine des pouvoirs spéciaux et de la torture institutionnalisée se met alors en route. Elle fera du jeune juriste un bourreau, et rattrapera Duplan quarante ans plus tard. Produit par Costa-Gavras et par les réalisateurs Jean-Pierre et Luc Dardenne, le film est adapté d'un roman de Francis Zamponi, né à Constantine en 1947 et fils d'un policier corse, qui a passé son enfance dans les commissariats d'Agérie.

"Hamaca Paraguaya"

De Paz Encina (Paraguay, 1H18). Avec Georgina Genes, Ramon Del Rio.
Le 14 juin 1935. C'est l'automne et la chaleur s'éternise. Dans un endroit isolé dans les terres du Paraguay, Candida et Ramon, couple de paysans âgés, attendent leur fils, parti au front, à la guerre de Chaco. Ils attendent aussi la pluie, le vent, que la chaleur s'éclipse, que la chienne cesse d'aboyer. Enfin, ils attendent des temps meilleurs. L'un des rares longs métrages a avoir été tourné en langue guarani, langue de plusieurs peuples indigènes vivant au Paraguay avant l'arrivée des Espagnols. Le film a été présenté au festival de Cannes 2006 dans la section "Un Certain Regard".

"Between a smile and a tear : il était une fois le Montmartre jazz club de Copenhague"

Documentaire de Niels Lan Doky (Danemark, 1H55).
L'histoire de la réouverture exceptionnelle, pour deux jours, du "Montmartre", mythique jazz club de Copenhague fermé en 1974. En 2004, le pianiste Niels Lan Doky décide de ressusciter ce lieu emblématique du patrimoine musical danois, qui vibrait aussi au son des artistes américains. Didier Lockwood, Johnny Griffin, Lisa Nilsson, Toots Thielemans, Mads Vinding et Albert "Tootie" Heath notamment se sont produits pendant ces deux soirées. Le réalisateur, Niels Lan Doky, est avant tout l'un des pianistes de jazz les plus importants de la scène danoise.

"El perro negro, histoires de la guerre civile espagnole"

Documentaire de Peter Forgacs (Pays-Bas, 1H24).
A partir d'archives privées, Peter Forgacs part sur les traces d'un étudiant madrilène qui a survécu à la guerre civile espagnole, et celles d'un industriel catalan abattu dès les premiers jours. Ces deux destinées opposées permettent au cinéaste de ressusciter l'atmosphère de l'Espagne des années 30-40. Assemblage de films amateurs et de paroles d'hommes et de femmes entraînés dans le conflit, ce documentaire très personnel vise à ancrer la guerre dans son contexte.

"Sexy Dance"

D'Anne Fletcher (Etats-Unis, 1H43). Avec Channing Tatum, Jenna Dewan, Mario, Drew Sidora.
Tyler Gage, rebelle doué pour le hip hop, a grandi dans les bas quartiers de Baltimore. De son côté l'ambitieuse Nora a grandi dans une famille bourgeoise qui encourage sa vocation pour la danse et l'inscrit à la prestigieuse Performing Arts High School. Tyler et Nora se rencontrent dans un conte de fée musical.

"There is no direction"

Documentaire de Sarah Bertrand (France, 35 minutes).
Armée de sa caméra super 8, la narratrice nous entraîne à la rencontre de grands cinéastes tels qu'Abel Ferrara, Spike Lee, Francis Ford Coppola ou Larry Clark, avec une interrogation : "Que ressent-on lorsque l'on est cinéaste ?". Un documentaire présenté dans de nombreux festivals internationaux, notamment à Cannes en 2005.

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Eisenheit
Death Bride
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Eisenheit
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   Posté le 16-11-2006 à 12:42:07   Voir le profil de Eisenheit (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Eisenheit   

Je m'appelle Elisabeth m'a l'air d'être... sympathique. :]


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N'est pas mort ce qui a jamais dort,
Mais au fil des ères peut mourir même la Mort.
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