Sorties en salle le 12 mars

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Audrey

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Posté le 10-03-2008 à 19:59:09

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Sorties en salle le 12 mars

"Julia"

D'Erick Zonca (France, 2H20 - Avertisssement publics sensibles). Avec Tilda Swinton, Kate Del Castillo, Saul Rubinkek, Aidan Gould.
En compétition au Festival de Berlin où il a été fraîchement accueilli par la critique internationale, "Julia" plonge sans détour dans une vie qui se désagrège : celle d'une femme mûre qui fuit la réalité dans l'alcool. Enragée contre son patron, ses compagnons des Alcooliques anonymes et la vie en général, Julia boit jusqu'à en perdre conscience et échoue dans les bras d'inconnus qui l'abandonnent, défaite et vulnérable, au petit matin. A court d'argent après avoir perdu son boulot, elle se lance sans réfléchir dans un projet crapuleux : enlever le petit-fils d'un homme riche afin d'extorquer une forte rançon à ce dernier. "Julia" démarre comme une comédie dramatique avant de faire place au thriller avec un kidnapping préparé à la va-vite, qui dégénère en descente aux enfers. Seule la fin du film laisse entrevoir une lueur d'espoir dans un univers assez noir. Cet hommage aux films de l'Américain John Cassavetes tourné en anglais, aux Etats-Unis et au Mexique, est le deuxième film signé par Zonca, dix ans après "La vie rêvée des anges", un portrait désenchanté et bouleversant de deux jeunes marginales, qui avait valu aux comédiennes Natacha Régnier et Elodie Bouchez le Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes.

"MR 73"

D'Olivier Marchal (France, 2H04 - Interdit aux moins de 12 ans). Avec Daniel Auteuil, Olivia Bonamy, Philippe Nahon, Catherine Marchal, Gérald Laroche.
A Marseille, un tueur en série viole et frappe à mort des femmes jeunes et moins jeunes, dans des villas cossues. Louis Schneider, campé par un Daniel Auteuil méconnaissable en flic alcoolique brisé par la mort de sa petite fille et les blessures irrémédiables de sa femme dans un accident de voiture, mène l'enquête. Justine (Olivia Bonamy), une jeune femme dont les parents ont été sauvagement tués 25 ans plus tôt sous ses yeux, n'arrive pas non plus à surmonter les fantômes du passé. D'autant qu'elle apprend que le tueur sera bientôt relâché. Cette libération rapproche le policier et la jeune femme, sur fond de lutte entre flics ripoux et flics gentils dans un Marseille filmé le plus souvent de nuit, sous la pluie, loin de la carte postale véhiculée dans des films récents. Ancien policier, Olivier Marchal (auteur de "36, quai des Orfèvres" en 2004) s'est inspiré d'un fait divers sur lequel il avait enquêté en 1981, lorsqu'il était enquêteur au SRPJ de Versailles : un double homicide auquel les enfants du couple avaient assisté.

"Mon Führer"

De Dani Levy (Allemagne, 1H30). Avec Helge Schneider, Ulrich Mühe, Sylvester Groth.
En 1944-1945, Adolf Hitler est déprimé par la guerre contre les Alliés, qui est quasiment perdue. Le ministre de la propagande Joseph Goebbels tente alors désespérément de le remettre sur pied afin de lui faire tenir un grand discours à Berlin, "comme au bon vieux temps". Mais pour cela, Hitler a besoin d'un coach pour le motiver. Goebbels se souvient alors de Grünbaum, un professeur de théâtre juif. Libéré du camp de concentration de Sachsenhausen, celui-ci doit refaire d'Hitler un véritable dictateur. Au programme de cette remise "en forme", des exercices de respiration et des astuces psychologiques pour faire taire sa mauvaise conscience.

"Rendez-vous à Brick Lane"

De Sarah Gavron (Grande-Bretagne, 1H37). Avec Tannishtha Chatterjee, Satish Kaushik, Christopher Simpson.
Née au Bangladesh, la jeune Nazneen, promise à un homme plus âgé, a quitté sa famille et son pays pour rejoindre son futur époux à Londres. Isolée dans un pays dont elle parle à peine la langue, elle se consacre à sa famille dans la cité de Brick Lane où règnent racisme ordinaire, fondamentalisme rampant et trafics en tous genres. Petit à petit, elle découvre pourtant la solidarité et l'amitié.

"Dans la vie"

De Philippe Faucon (France, 1H13). Avec Sabrina Ben Abdallah, Ariane Jacquot, Zohra Mouffok.
Esther, une femme âgée de confession juive, a besoin d'une assistance permanente, mais sa mauvaise humeur décourage toutes ses gardes-malades. Désemparé, son fils Elie recourt aux services de Halima, une musulmane pratiquante. Contre toute attente, une vraie complicité se crée entre les deux femmes. Halima sait se faire apprécier et respecter. Pleine d'énergie, elle redonne à Esther le goût de vivre.

"10.000"

De Roland Emmerich (USA, 1H49). Avec Steven Strait, Camilla Belle, Cliff Curtis.
Réalisé par l'auteur d' "Independance Day" et "Le Jour d'après", "10.000" plonge le spectateur dans la Préhistoire, à grands renforts d'effets spéciaux : pour sauver d'un terrible seigneur de la guerre celle qu'il aime, un jeune chasseur doit mener une armée à travers l'immensité du désert, combattre des tigres à dents de sabre et des prédateurs préhistoriques tout en exhumant une civilisation perdue.

"Modern Love"

De Stéphane Kazandjian (France, 1H30). Avec Alexandra Lamy, Stéphane Rousseau, Bérénice Bejo.
Eric aime Anne mais retrouve Marie, son ex, et se prend à rêver à une seconde chance. De son côté Elsa, qui s'est jurée de trouver l'homme idéal, rencontre Jérôme et pense avoir trouvé la perle rare.

"Le voyage de Primo Levi"

De Davide Ferrario (Italie, 1H32 - documentaire). Avec Davide Ferrario.
Le 27 juin 1945, Primo Levi est libéré d'Auschwitz. Il mettra dix mois à rentrer à Turin, traversant la Pologne, l'Ukraine, la Roumanie, la Hongrie, l'Autriche et l'Allemagne, puis racontera ses rencontres et observations de ce voyage dans son livre "La trêve". Soixante ans plus tard, Davide Ferrario et son scénariste Marco Belpotili suivent à leur tour cet itinéraire à travers l'Europe post-communiste.

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