Le Petit Monde d'Audrey
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 Sorties en salle le 02 janvier

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Audrey
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Audrey
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   Posté le 31-12-2007 à 19:46:22   Voir le profil de Audrey (Offline)   Répondre à ce message   http://lepetitmondedaudrey.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Audrey   

Sorties en salle le 02 janvier

"California dreamin"

De Cristian Nemescu (Roumanie, 2H35). Avec Armand Assante, Jamie Elman, Razvan Vasilescu.
Très remarqué au dernier Festival de Cannes où il a décroché le prix Un Certain Regard, "California dreamin", le premier film écrit et réalisé par un jeune Roumain de 27 ans nommé Cristian Nemescu, décédé tragiquement le 24 août 2006 dans un accident de voiture, donne une leçon de géopolitique d'une irrésistible drôlerie. Pendant la guerre du Kosovo en 1999, un train transportant du matériel de l'OTAN arrive dans un petit village roumain. Là un chef de gare filou et fantasque décide de bloquer le convoi, escorté par une escouade de GI's armés, tant qu'il n'aura pas vu les autorisations officielles qui auraient dû accompagner sa cargaison. En butte à la mauvaise foi opiniâtre de ce fonctionnaire anormalement zélé, les militaires n'ont d'autre choix que de prendre leur mal en patience et de visiter un minuscule village roumain dévoré de curiosité à leur égard.Cristian Nemescu tire une infinité d'effets comiques du choc entre ces deux univers radicalement étrangers: d'un côté la misérable campagne roumaine post-communiste, règne du sauve-qui-peut et du chacun pour soi, de l'autre la force tranquille de la première puissance économique et militaire mondiale. Si cette galerie de portraits penche vers la farce, "California dreamin" ne tombe jamais dans la caricature, et conserve jusqu'au bout une originalité de ton et une liberté qui font tout son charme. Servie par la finesse du jeu d'acteurs tous excellents (Armand Assante (vu dans American Ganster), Razvan Vasilescu, Jamie Elman, Maria Dinulescu), la comédie subvertit bientôt les rôles des uns et des autres... Des vérités plus subtiles, et une discrète leçon de géopolitique du XXe siècle affleurent alors. La longueur (deux heures et trente-cinq minutes) de "Nefarsit", le titre original du film, s'explique par son caractère inachevé en raison du décès du cinéaste, alors en plein montage.

"It's a free world !"

De Ken Loach (Grande-Bretagne, 1H33). Avec Kierston Wareing, Juliet Ellis, Leslaw Zurek.
Injustement minoré au dernier Festival de Venise où il était en compétition pour le Lion d'or, le dernier film du Britannique Ken Loach met en lumière l'exploitation sans limites des travailleurs migrants permise par une économie mondialisée. La blonde Angie (la révélation Kierston Wareing) est une maman célibataire qui affronte la vie crânement, sous ses allures de Pamela Anderson de banlieue. Mise à la porte d'une entreprise de recrutement en Pologne, elle rentre à Londres pour fonder avec une amie une agence d'intérim, qui donne à des travailleurs sans papiers, ukrainiens, polonais ou afghans, des emplois non qualifiés d'"un jour, une semaine ou un mois", en toute illégalité. Une fois prise dans l'engrenage de l'argent facile, cette jeune femme attachante ira de plus en plus loin dans l'exploitation de la détresse humaine. Parfois accusé de manichéisme, le cinéaste développe ici un propos nuancé en représentant le camp des "exploiteurs" par une jeune femme attachante d'origine ouvrière, elle-même victime du système. Fidèle à son cinéma réaliste qui traque inlassablement l'injustice sociale, Ken Loach décrypte avec clarté les rouages qui mettent des déshérités du monde entier à disposition d'entreprises peu scrupuleuses, à la recherche de main d'oeuvre bon marché et corvéable à merci. Servi par des comédiens non professionnels tous remarquables, comme souvent chez Loach, le film déroule un excellent scénario, émouvant et complexe, qui fait affleurer une réalité sociale sombre, mais pas désespérante.

"Dante 01"

De Marc Caro (France, 1H28 - Avertissement au public). Avec Lambert Wilson, Linh Dan Pham, Dominique Pinon.
Après douze ans d'absence, l'ex-complice de Jean-Pierre Jeunet - "Delicatessen" (1990), "La Cité des enfants perdus" (1995) - Marc Caro revient seul derrière la caméra, pour la première fois, dans un film de science-fiction déroutant mais pas entièrement convaincant. Le satellite Dante 01, en orbite autour d'une planète pourpre, est un centre de détention psychiatrique où sont enfermés les criminels les plus fous ou les plus dangereux, transformés en cobayes humains pour des expériences médicales.Un nouveau prisonnier, mystérieux et quasi-muet (joué par un Lambert Wilson au regard halluciné et au jeu tout en tension) arrive. Il possède une force résurrectrice et parvient à "guérir" les détenus de leurs blessures physiques et psychologiques. Mais son pouvoir sera-t-il suffisant pour les sauver d'un complot mortel mis au point par l'un des prisonniers ? L'attention portée aux décors et aux effets spéciaux font de "Dante 01" un film à l'univers cohérent et crédible. Mais en dépit des performances des comédiens, Lambert Wilson et deux habitués des films signés par Caro, Dominique Pinon et François Levanthal, le film manque de subtilité. Les références mystiques finissent par émousser l'intérêt de "Dante 01", et laissent présager sa fin, du coup sans surprise.

"Alien VS Predator 2, requiem"

De Colin et Greg Strause (Etats-Unis, 1H34 - Interdit aux moins de 12 ans). Avec David Hornsby, John Ortiz.
Les deux monstres de la science fiction, de l'épouvante et de l'horreur réunis, Aliens et Predator, reprennent leur combat sans merci. Cette fois, il sera impossible de leur échapper, leur terrain de chasse étant... la Terre.

"Le chantage"

De Mike Barker (Etats-Unis, 1H34 - titre original : Butterfly on a wheel). Avec Pierce Brosnan, Maria Bello.
La vie de Neil et Abby Warner est à tous points de vue parfaite: un couple idyllique, une adorable petite fille, une maison magnifique... Mais tout bascule lorsque leur fille est enlevée. Ils se rendent alors vite compte que le kidnappeur n'en veut pas à leur argent. Il cherche à les détruire en les confrontant au pire des dilemmes: tuer un innocent s'ils veulent sauver leur enfant...

"Filatures"

De Yau Nai Hoi (Hong Kong, 1H30 - Titre original : Filatures - Eye in the Sky). Avec Tony Leung, Simon Yam.
Une branche secrète de la police de Hong Kong mène des filatures sophistiquées. Le Capitaine Huang engage Piggy, une débutante au visage ingénu, donc, insoupçonnable. Ensemble, ils vont tenter de remonter jusqu'au "cerveau" d'un casse. Mais le "cerveau" devine le danger et disparaît. Piggy est assignée à une nouvelle affaire. Alors qu'elle est en pleine filature, sa route croise celle du fameux "cerveau".

"Le perroquet rouge"

De Dominik Graff (Allemagne, 2H08 - Titre original : Der Rote Kakadu). Avec Max Riemelt, Jessica Schwarz.
Printemps 1961. Le jeune Siggi, 21 ans, vient s'installer chez sa tante à Dresde dans l'espoir de trouver du travail. Il tombe follement amoureux de la poétesse Luise qui l'introduit au sein du fameux club de danse "Le Perroquet Rouge" et lui présente son mari Wolle. Siggi y découvre un monde entièrement nouveau et fascinant tout en tentant vainement de résister à sa passion pour Luise. "Le Perroquet Rouge", véritable lieu de liberté où les jeunes écoutent du rock'n'roll et dansent jusqu'à l'aube, ne tarde pas à attirer l'attention de la Stasi...

"Shotgun stories"

De Jeff Nichols (Etats-Unis, 1H32). Avec Michael Shannon, Douglas Ligon, Barlow Jacobs.
Trois frères liés par un puissant ressentiment envers le père qui les a abandonnés, s'affrontent, à la mort de celui-ci, aux enfants nés de son second mariage. Un premier film sur le thème de la vengeance.

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Noviceferatu
le niais nie que le yéti y'e
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Noviceferatu
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   Posté le 06-01-2008 à 13:02:59   Voir le profil de Noviceferatu (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Noviceferatu   

un petit Dante 01 pour ma part
étant un fan de "Delicat Essen" et de "la cité des enfants perdus" je me dois d'aller le voir

et puis un bon nettoyage de neurone avec Alien vs Predator
histoire de bouffer du pop corn sans me prendre la tête

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Je n'ai pas toujours raison, mais je n'ai jamais tort
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