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Sorties en salle ce 17 janvier

Audrey
   Posté le 16-01-2007 à 19:24:58   

Sorties en salle ce mercredi 17 janvier

"Jacquou le Croquant"

De Laurent Boutonnat (France, 2H35). Avec Gaspard Ulliel, Léo Legrand, Marie-Josée Croze, Albert Dupontel.
Jacquou, jeune paysan du Périgord, vit heureux avec ses parents en 1815. Par la faute d'un noble cruel et arrogant, le comte de Nansac, il devient orphelin et misérable. Jurant de se venger, Jacquou grandit sous la protection du bon curé Bonal qui le recueille. Il saura transformer son désir de vengeance en un combat contre l'injustice, et prouver qu'un simple croquant n'est pas dénué de grandeur.
L'adaptation cinématographique du roman homonyme d'Eugène Le Roy.

"Les climats"

De Nuri Bilge Ceylan (Turquie. Titre original "Iklimler" - 1H37). Avec : Nuri Bilge Ceylan, Ebru Ceylan, Serra Yilmaz.
Isa et Bahar sont deux êtres seuls, entraînés par les climats changeants de leur vie intérieure, à la poursuite d'un bonheur qui ne leur appartient plus.
Le délitement d'un couple, exploré dans un film minimaliste où les dialogues cèdent la place à la force d'expression d'un visage en gros plan, ou d'un paysage d'une beauté à couper le souffle. "Je ne travaille pas spécifiquement le style, je travaille simplement d'instinct, je ne peux rien y faire", avait expliqué le réalisateur lors de la projection du film au dernier festival de Cannes. Trois ans après "Uzak", qui avait reçu le grand prix du festival de Cannes et le prix d'interprétation masculine, Nuri Bilge Ceylan déploie ses thèmes favoris, la faiblesse et la médiocrité d'un homme qui a dépassé le milieu de sa vie, et ses difficultés à aimer au-delà de conquêtes d'un soir.

"L'illusionniste"

De Neil Burger (Etats-Unis, 1H50). Avec Edward Norton, Jessica Biel.
Vienne, années 1900. Le charismatique et mystérieux illusionniste Eisenheim, devient l'homme le plus célèbre de la ville, une gloire intolérable au prince héritier Leopold. Rationaliste convaincu, avide de pouvoir, le prince a une raison supplémentaire de jalouser Eisenheim: ce dernier fut le grand amour de jeunesse de sa fiancée, la belle Sophie von Teschen. Décidé à écarter ce rival, Leopold charge son homme de confiance, l'inspecteur Uhl, d'enquêter sur l'illusionniste et de dévoiler ses impostures.
Le deuxième long métrage écrit et réalisé par Neil Burger, après "Interview with the assassin", resté inédit en France.

"Truands"

De Frédéric Schoendoerffer (France, 1H47). Avec Benoît Magimel, Béatrice Dalle, Philippe Caubère.
Franck extorque, exécute, torture, pour son propre compte ou pour celui de Claude Corti, "parrain" du grand banditisme parisien, qui règne sur les boîtes de nuits et le trafic de drogues. Parmi les alliés de ce chef de la pègre psychopathe, "les cousins" Hicham et Larbi le servent fidèlement jusqu'au jour où il écope de trois ans de prison pour de menus trafics. Son pouvoir est alors remis en cause.
Le troisième film de Frédéric Schoendoerffer, fils de Pierre Schoendoerffer, se veut une plongée dans le grand banditisme à la française. Le résultat est une exhibition souvent complaisante d'une débauche de violence brute, à grand renfort d'exécutions sadiques et de sexe tarifé, sans aucune distanciation dans la mise en scène. Interdiction aux moins de 16 ans.

"Congorama"

De Philippe Falardeau (Canada, Belgique, France, 1H45). Avec Olivier Gourmet, Paul Ahramani, Jean-Pierre Cassel.
Michel, inventeur belge marié à une Congolaise réfugiée, apprend à 42 ans qu'il a été adopté, et qu'il est né clandestinement dans une grange au Québec, à Sainte-Cécile. Il profite d'un déplacement professionnel pour se rendre à Sainte-Cécile, et rechercher ses parents biologiques. Là, il est pris en stop par un jeune homme, qui conduit un prototype de voiture électrique hybride. Sur la route de Montréal, un accident bouleverse leurs deux vies.
Un film attachant et déroutant, dont l'histoire en contient d'autres, à l'instar d'une poupée russe. Congorama a été projeté au dernier festival de Cannes, dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs, ainsi qu'au festival de Toronto.

"The history boys"

De Nicholas Hytner (Grande-Bretagne, 1H52). Avec Richard Griffiths, Frances de la Tour, Stephen Campbell Moore.
Dans le nord de l'Angleterre, au début des années 1980, huit lycéens qui ont d'excellents résultats en histoire, font l'objet de toutes les attentions du directeur de l'école, qui compte bien les envoyer à Oxford ou Cambridge. Pour augmenter les chances de succès des "History Boys", le directeur recrute Irwin avec pour mission d'entraîner ces élèves d'exception aux concours qui les attendent.
L'adaptation cinématographique de la pièce de théâtre homonyme du dramaturge britannique Alan Bennett, par ailleurs scénariste de "Prick up yours ears" de Stephen Frears et de "La Folie du roi Georges" de Nicholas Hytner.

"Cashback"

De Sean Ellis (Etats-Unis, 1H34). Avec Sean Biggerstaff, Emilia Fox, Shaun Evans.
Ben Willis, étudiant aux Beaux-Arts, se fait plaquer par sa petite amie Suzy. Insomniaque depuis cette rupture, il se met à travailler au supermarché du coin, où il rencontre des personnages hauts en couleur, experts dans l'art de tromper l'ennui pendant les longues heures de travail. L'art de Ben consiste à imaginer qu'il suspend le temps, ce qui lui permet d'apprécier la beauté du monde "en mode pause" et des êtres qui le peuplent. Il est particulièrement sensible au charme de Sharon, la discrète caissière.

"La couleur des mots"

De Philippe Blasband (Belgique, 1H03). Avec Aylin Kay, Serge Demoulin.
Marie est une jeune femme dysphasique, pour qui le français est comme une langue étrangère. En vingt-quatre heures de sa vie, on comprend combien ce langage défectueux creuse entre elle et le monde un fossé difficilement franchissable.
Philippe Blasband, scénariste, dramaturge et romancier en plus d'être scénariste, explore la maladie dont son fils est atteint. Il s'agit d'un "film de fiction issu d'un besoin, pas seulement de ma part, mais aussi de celle d'Aylin (sa compagne) qui joue Marie, de regarder la dysphasie de l'intérieur, et d'exorciser nos peurs de parents", dit le cinéaste.

"Silentium !"

De Wolfgang Murnberger (Autriche, 1H56). Avec Joseph Hader, Simon Schwartz, Maria Köstlinger.
Lorsque le corps du beau-fils du directeur de l'Opéra de Salzbourg est retrouvé, la police conclut à un suicide. Ce dernier s'était fait des ennemis depuis qu'il avait publié un livre où il révélait les sévices qu'il avait subit, étant jeune, dans un internat catholique. Persuadée qu'il a été assassiné, sa veuve engage le détective Simon Brenner.
Le film a obtenu le grand prix du festival du dernier film policier de Cognac. Avertissement au public.

"Zone libre"

De Christophe Malavoy (France, 1H44). Avec Jean-Paul Roussillon, Lionel Abelanski, Mathilde Seigner.
Après s'être séparée pour passer la ligne de démarcation, la famille de Simon se retrouve en pleine campagne, accueillie par Maury, un paysan du cru qui les héberge dans l'une de ses dépendances. La rencontre de deux mondes.
La première réalisation du comédien Christophe Malavoy, connu pour ses rôles chez Michel Deville "Péril en la demeure" ou Claude Chabrol "Le Cri du hibou", marquée par des maladresses dans la conduite du récit.
Simulacre
   Posté le 21-01-2007 à 13:07:12   

Audrey a écrit :

"L'illusionniste"

De Neil Burger (Etats-Unis, 1H50). Avec Edward Norton, Jessica Biel.
Vienne, années 1900. Le charismatique et mystérieux illusionniste Eisenheim, devient l'homme le plus célèbre de la ville, une gloire intolérable au prince héritier Leopold. Rationaliste convaincu, avide de pouvoir, le prince a une raison supplémentaire de jalouser Eisenheim: ce dernier fut le grand amour de jeunesse de sa fiancée, la belle Sophie von Teschen. Décidé à écarter ce rival, Leopold charge son homme de confiance, l'inspecteur Uhl, d'enquêter sur l'illusionniste et de dévoiler ses impostures.
Le deuxième long métrage écrit et réalisé par Neil Burger, après "Interview with the assassin", resté inédit en France.


Je suis allée le voir hier après midi.

J'ai passé un agréable moment, le film est divertissant... mais sans plus.
L'intrigue est déjà courue d'avance.
Eisenheit
   Posté le 22-01-2007 à 10:09:24   

L'illusionniste, Cashback, miam!