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Sorties en salle le 19 décembre

Audrey
   Posté le 18-12-2007 ŕ 21:26:01   

Sorties en salle le 19 décembre

"Les Trois brigands"

Film d'animation de Hayo Freitag (Allemagne, 1H19). Avec la voix de Tomi Ungerer.
Pour la première fois, la fantaisie échevelée, le ton caustique et le graphisme épuré du célèbre illustrateur alsacien Tomi Ungerer sont transposés dans un superbe film d'animation. "Les Trois Brigands" sont des bandits de grand chemin à l'ancienne qui attaquent les diligences la nuit dans les bois, et détroussent leurs voyageurs. L'un est armé d'un soufflet à poivre qui fait éternuer les chevaux, l'autre d'un tromblon, le dernier d'une grande hache qui lui sert à casser les roues. Un jour, ils tombent sur une diligence qui ne transporte que Tiffany, une petite orpheline qui part habiter chez une vieille tante grognon. Ravie d'échapper à ce destin peu ragoûtant, la fillette convainc les bandits de l'enlever et s'installe dans leur caverne : enjôleuse et maligne, elle aura tôt fait de les convaincre de donner leur or à tous les orphelins.
Des images semées de clins d'oeil irrésistiblement comiques, une entraînante chanson de brigands aux voix rauques, enregistrée par le groupe allemand Bananafishbones, font le sel du film. Chez Tomi Ungerer, auteur caustique et politiquement incorrect, rien n'est jamais mièvre, les enfants ne sont pas des anges et tout est à double lecture : "Les Trois brigands" n'échappent pas à la règle en plaidant, l'air de rien, pour une éducation paternelle hors des sentiers battus. Heureux de la qualité des "Trois brigands", l'illustrateur, qui jusque là avait refusé toute adaptation de ses livres, a accepté d'en être le narrateur : sa voix accompagne le spectateur au long de ce film bourré de charme.

"La visite de la fanfare"

D'Eran Kolrin (France, Israël, 1H30). Avec Ronit Elkabetz, Sasson Gabai, Saleh Bakri, Khalifa Natour.
Empreint de poésie burlesque, "La visite de la fanfare" embarque le spectateur dans une douce utopie, un coin de désert où Arabes et Israéliens apprendraient à se connaître, loin du fracas de la guerre. Dignes dans leurs uniformes bleu ciel, fiers sous leurs casquettes à visière dorée, huit musiciens égyptiens attendent à l'aéroport, le guide qui doit mener la Fanfare de la police d'Alexandrie à l'inauguration d'un centre culturel arabe, dans une lointaine ville israélienne. Mais le guide ne viendra pas et la fanfare, dont aucun membre ne maîtrise l'hébreu, tente de trouver son chemin par elle-même... elle échoue bientôt dans la mauvaise ville, au beau milieu du désert. Emue par le désarroi de Tewfiq (Sasson Gabai), le chef d'orchestre, Dina (Ronit Elkabetz), jeune Israélienne aux moeurs libres qui tient une épicerie-café, loge la fanfare pour une nuit, jusqu'au retour de l'unique bus quotidien... et entame le dialogue avec Tewfiq.
Si le scénario est basé sur des évènements infimes, "La visite de la fanfare" embarque le spectateur dans un voyage semé de surprises et chargé d'émotions. Véritable joyau du film, la comédienne israélienne Ronit Elkabetz (aussi réalisatrice, auteur de "Prendre femme" en 2005), par sa présence magnétique, sa sensualité, son humour et sa bouleversante humanité, électrise chaque scène. Le film était en sélection officielle au 60e Festival de Cannes dans la section Un Certain Regard.

"Vous êtes de la police ?"

De Romuald Beugnon (France, 1H34). Avec Jean-Pierre Cassel, Jean-Claude Brialy, Micheline Presle, Philippe Nahon.
Ce premier film du jeune Romuald Beugnon, 32 ans, est une réjouissante comédie policière au cadre singulier, celui d'une maison de retraite, servie par l'interprétation toute en finesse de Jean-Pierre Cassel et Jean-Claude Brialy, dans leur dernier rôle. Simon Sablonnet, un inspecteur de police retraité joué par Jean-Pierre Cassel, est "déposé" en fauteuil roulant, à son corps défendant et par sa fille, dans une résidence pour personnes âgées. Il fait alors la connaissance de toute une galerie d'originaux, à commencer par Alfred Lamproie (Jean-Claude Brialy), truculent ex-propriétaire des lieux - bien que contraint de vendre, il continue à accueillir "ses" résidents. Lorsque Lamproie meurt subitement, Sablonnet refuse de croire à un accident et se met à enquêter sur ce qu'il estime être un meurtre.
Si l'intrigue policière ne manque pas de suspense, en dépit de la modestie du danger encouru par le héros (du vernis à ongles projeté sur une porte en guise d'avertissement, des meurtriers potentiels quasi grabataires..) l'intérêt du film est ailleurs. Il réside dans le jeu des acteurs, tous excellents et joyeusement investis dans cette intrigue digne d'Agatha Christie... au ralenti. Mais le tour de force du film est de faire rire tout en laissant entrevoir la cruauté d'une interminable fin de vie dans une institution spécialisée.

"La clef"

De Guillaume Nicloux (France, 1H55 - Avertissement au public). Avec Guillaume Canet, Jean Rochefort, Vanessa Paradis, Marie Gillain, Josiane Balasko, Thierry Lhermitte.
Eric Vincent (Guillaume Canet) est un garçon sans histoires, un peu renfermé, qui partage la vie d'Audrey (Marie Gillain), mais pas son désir d'avoir un enfant. Un jour un inconnu lui propose, au téléphone, de lui remettre les cendres d'un père qu'il n'a pas connu. Il est alors happé par la violence d'un monde interlope de truands et de camés, tissé de règlements de compte, de chantages et d'obscurs trafics.
Après "Une Affaire privée" (2002) et "Cette femme-là" (2003) Guillaume Nicloux signe un 3e polar avec ses personnages fétiches : le détective François Maneri (Thierry Lhermitte) et la commissaire Michèle Varin (Josiane Balasko). Obnubilé par le climat du film (poisseux à souhait, tous les personnages oscillant entre dépression plus ou moins larvée et agonie physique et morale, dans des décors jaunâtres, au sordide appuyé ) Nicloux en oublie de tisser une intrigue crédible. Les dialogues ostensiblement opaques, allusifs, entretiennent maladroitement le suspense.

"Ma vie n'est pas une comédie romantique"

De Marc Gibaja (France, 1H32). Avec Gilles Lellouche, Marie Gillain, Laurent Ournac, Stéphanie Sokolinski.
Eternel ado, Thomas, 35 ans, vient d'être quitté par la femme de sa vie lorsqu'il tombe par hasard sur Florence, son béguin d'enfance, mariée à un agent immobilier qui la trompe. En devenant amis, vont-ils tomber peu à peu amoureux l'un de l'autre, comme dans la comédie romantique américaine "Quand Harry rencontre Sally", auquel les clins d'oeil se multiplient ?
Un film inégal à l'humour potache et au mauvais goût affiché, où les traits d'originalité alternent avec les gags idiots. La satire du milieu des jeux vidéos (Thomas est testeur de jeux pour un magazine) et l'intrigue secondaire, une histoire d'amour politiquement incorrecte entre un Roméo obèse et sa Juliette mineure, donnent lieu aux meilleures scènes.

"Alvin et les Chipmunks"

Film de Tim Hill (Etats-Unis, 1H30 - Titre original : Alvin and the Chipmunks). Avec Jason Lee.
A l'approche de Noël, le sapin où vivent trois frères écureuils nommés Alvin, Simon et Théodore, est abattu et installé avec ses petits occupants dans le hall d'une maison de disques. Dave, chanteur-compositeur venu proposer une chanson, repart sans le savoir avec dans son sac les joyeux rongeurs. Alvin et les Chipmunks deviendront des stars...

"Les animaux amoureux"

Documentaire de Laurent Charbonnier (France, 1H25). A chaque saison, la terre entière résonne des chants, des râles et des cris amoureux des animaux. Dauphins, lions, poissons clowns, oiseaux, kangourous, singes, crabes ou insectes, s'évertuent à séduire pour s'accoupler et donner la vie. Un voyage aux quatre coins du monde au coeur de ces épopées amoureuses.

"Je suis une légende"

De Francis Lawrence (Etats-Unis, 1H40 - Titre original : I am legend). Avertissement au public. Avec Will Smith, Alice Braga.
Robert Neville, un savant de réputation mondiale, est mystérieusement immunisé contre le virus incurable qui frappe la planète. Il est peut-être le dernier homme sur Terre, et erre dans New York. Mais des mutants, victimes de cette peste moderne, rôdent dans les ténèbres.
L'adaptation du roman d'anticipation homonyme signé par l'Américain Richard Matheson en 1954.
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Personnellement, il n'y a rien, cette semaine, qui pourrait m'attirer dans un salle...
jilbi
   Posté le 19-12-2007 ŕ 00:14:42   

"Alvin et les Chipmunks"
quand j'ai vu l'affiche, j'ai bloqué 5 bonnes minutes. J'etais persuadé que je connaissais, et en fait ouias ! c'etait un DA que je mattais quand j'etais gosse
on se sent vieux tout d'un coup
Eisenheit
   Posté le 19-12-2007 ŕ 09:03:21   

Je suis une légende a l'air vachement sympa!
Eisenheit
   Posté le 24-12-2007 ŕ 18:10:36   

Je suis une Légende EST vachement sympa! xD