Le Petit Monde d'Audrey
 
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Audrey
Merci, Pierma, pour ce complément.

Effectivement, Philip K. Dick aura vécu un traumatisme peu commun (heureusement) ! Comment des parents peuvent-ils faire graver "à l'avance" le nom d'un de leurs enfants sur une tombe ? Sympa la vision d'avenir...
Pierma
Constance a écrit :

Nan mais franchement, y'a de ces trucs... ça existe vraiment , je veux dire, ils ont des spécimens avérés, qui ne racontent pas des conneries juste pour se rendre "intéressants", ou ils ont juste inventé le mot comme ça, par une longue nuit d'hiver ? ...


Mais oui ils ont des spécimens avérés. Malheureusement.

Vous vous souvenez de l'article qu'a posté Audrey sur les "Diogène", ces gens qui vivent reclus dans des appartements où ils entassent tout ?

L'explication donnée par les psychiatres : à un moment de leur petite enfance, ils ont décidé de vivre sans relation avec les autres, faute de pouvoir faire confiance à quelqu'un.


Ensuite la vie leur fait oublier ce moment pénible, et ce rejet devient une composante inconsciente de leur personnalité.

On voit bien aussi que cette impossibilité de faire confiance s'accompagne de la peur de manquer : logique, un enfant sans relations réelles mourrait de faim ! Et donc les "Diogène" stockent tout.

En fait la liste des névroses est aussi vaste que la liste des traumatismes qui peuvent se produire chez un enfant. Donc illimitée.

Ce qui est ridicule, ce n'est pas l'existence de tous ces troubles particuliers. L'absurdité c'est de vouloir les répertorier et leur donner un nom savant.

Audrey a écrit :

11) deipnophobie
Voilà une phobie qui tient presque d’un régime forcé... Car elle correspond à une peur incontrôlée des conversations mondaines au cours des dîners, au point que les deipnophobes finissent par ne plus supporter le moindre dîner !

ça je peux comprendre : vu l'importance que certains accordent aux diners en ville, ça se rapproche de la peur des examens.

Audrey a écrit :

12) phronemophobie
Accrochez-vous : c’est, tout bêtement, la peur de penser !! Mais si, mais si ! Avant, on appelait ça l’imbécillité, mais le "politiquement correct" a encore frappé… Une personne atteinte de phronemophobie vit tout bonnement dans la terreur que sa pensée puisse être fausse , voire l’entraîne sur les rives de la folie. (...)


L'écrivain de science-fiction Philip K. Dick a vécu toute sa vie avec cette peur là, associée à l'idée que la réalité pourrait n'être qu'une image dans laquelle d'autres entités nous feraient vivre.

Cela a donné quelques chefs d'oeuvre. Mais ces textes correspondent à des questions qu'il se posait réellement !

Par exemple, dans "Blade Runner", se pose la question de savoir ce qui permet de distinguer un robot perfectionné d'un être humain. La réponse n'est pas évidente lorsque les robots ont été programmés pour imiter les comportements humains en toutes circonstances.

Comme les "blade runners" (les faucheurs) doivent tuer les robots qui essaieraient de venir vivre sur la Terre, - et qui pourraient en douce y proliférer et prendre le pouvoir - le test d'identification repose sur l'idée qu'un humain est capable de compassion. Mouais... c'est pas parfait.

Hé bien Philip K. Dick se posait ce genre de questions : qu'est-ce qui me prouve qu'une partie des humains ne sont pas en réalité des robots ? Et qui me prouve que nous ne sommes pas contrôlés par un mystérieux "chef des robots" ?

A se poser des questions pareilles, d'une part il écrivait des bons livres, d'autre part il faisait des crises de terreur,( " phronémophobie" si ça les amuse ), à l'idée que toute sa pensée puisse basculer dans l'irrationnel.

Une personnalité limite, qui se méfiait avec raison des drogues hallucinogènes très à la mode dans la Californie des années 60 où il vivait. Il avait raison : sa seule et unique prise de LSD a été un cauchemar terrifiant. Au point que plusieurs années après il se demandait encore... s'il était réellement sorti de l'hallucination provoquée ce jour-là... ou si elle continuait !

L'origine de ses troubles ne demande pas 100 ans de psychanalyse : à la naissance, son jumeau est décédé, sans que ses parents sachent dire exactement lequel portait le prénom du survivant. Pour tout arranger, ils n'ont rien trouvé de mieux que de faire graver aussi le nom du deuxième (Philip K. Dick lui-même) sur la pierre tombale, avec sa date de naissance uniquement... "comme ça tu n'auras pas de soucis plus tard, on a déjà tout arrangé."

L'enfant qu'il était a dû se demander qui était vivant et qui était mort, de lui ou de son jumeau. Maltraitance psychologique évidente.

(Il y a des parents qui démontrent avec une telle insistance l'exactitude des thèses de Freud qu'ils mériteraient d'être eux-mêmes enfermés.)

Vous avez déjà compris que je viens de lire un bouquin passionnant sur ce personnage hors norme.


Edité le 18-01-2009 à 20:43:17 par Pierma


ThunderLord
Yep, ils y vont peut-être un peu fort sur la classification de "phobie", mais bon, maintenant que c'est officiellement enregistré, c'est trop tard pour se poser la question
Audrey
Sachant qu'ils n'inventent un nom de "maladie" que lorsqu'ils en ont rencontré plusieurs cas, j'aurais tendance à dire que "oui"...
Et je suis certaine que là, nous n'avons qu'un petit échantillon
Constance
Nan mais franchement, y'a de ces trucs... ça existe vraiment , je veux dire, ils ont des spécimens avérés, qui ne racontent pas des conneries juste pour se rendre "intéressants", ou ils ont juste inventé le mot comme ça, par une longue nuit d'hiver ? ...
Audrey
Pierma a écrit :


7) clinophobie --> la peur des surfaces inclinées ? ( des pentes)

Pas tout à fait.
C’est, tout simplement, la peur des lits ou d’aller au lit ! Ce qui, bien évidemment, constitue un véritable handicap pour la colonne vertébrale, difficilement au repos autrement qu’en position horizontale. Reste la solution de dormir sur le sol…


8) kathisophobie
Après la clinophobie (phobie des lits ou d’aller au lit), voici la kathisophobie, terme qui désigne la peur de s’asseoir ! Manger debout, travailler debout, passer de debout à coucher sans position intermédiaire, voilà qui doit être simple à gérer tous les jours…

9) levophobie
Voilà une phobie très compliquée à gérer, puisqu’elle touche tout ce qui concerne la partie gauche du corps. Et inutile de déclarer à un levophobe qu’elle est dirigée par la partie droite du cerveau, ça ne le rassurera pas pour autant !

10) geniophobie
Rien à voir avec les genoux : la geniophobie est la phobie des …mentons ! Et oui : la vue d’un menton provoque aussitôt un malaise… Difficile à gérer en public, ça ; à moins d’avoir les yeux rivés sur les chaussures de ses interlocuteurs…

11) deipnophobie
Voilà une phobie qui tient presque d’un régime forcé... Car elle correspond à une peur incontrôlée des conversations mondaines au cours des dîners, au point que les deipnophobes finissent par ne plus supporter le moindre dîner !

12) phronemophobie
Accrochez-vous : c’est, tout bêtement, la peur de penser !! Mais si, mais si ! Avant, on appelait ça l’imbécillité, mais le "politiquement correct" a encore frappé… Une personne atteinte de phronemophobie vit tout bonnement dans la terreur que sa pensée puisse être fausse, voire l’entraîne sur les rives de la folie. Une ‘tite trépanation et ça devrait aller mieux, non ?

Pierma a écrit :

13) philophobie --> la peur de se faire des amis ? ( )

Bien vu, Pierma !
Certaines personnes que nous croisons ne sont pas forcément des égoïstes, des indécis, des indifférents, bref, des monstres froids ! Elles peuvent tout simplement être atteinte de philophobie : c’est la peur non seulement de tomber amoureux(se), mais d’aimer, et même de partager toute forme d’intimité. Et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ça n’a rien à voir avec le sexe de l’autre, et ça touche autant l’amour que l’amitié !


Pierma a écrit :

14) paraskavedekatriaphobie --> la peur de ce qui se passe dans la pièce d'à côté ?

Non. C’est la peur irrationnelle du vendredi 13 ! Car même si la Loterie Nationale le vénère vu les montants que ce jour particulier lui amène, il y a des gens qui, chaque vendredi 13, restent terrés au fond de leur lit avec leurs gris-gris et autres protections.
La peur (plus simple à écrire) du chiffre 13, se nomme elle la "kaidekaphobie". Elle a poussé les hôteliers américains à faire en sorte qu’il n’y ait ni chambre n° 13, ni treizième étage !



15) katagelophobie
Pour faire court, c’est la phobie du ridicule ! Peu de gens en souffre, visiblement, dans les défilés de la haute couture… Mais tout le monde sait bien que "le ridicule ne tue pas" (ce qui ferait sacrément de la place sur notre bonne vieille planète, pourtant…)
Pierma
7) clinophobie --> la peur des surfaces inclinées ? ( des pentes)
8) kathisophobie
9) levophobie
10) geniophobie
11) deipnophobie
12) phronemophobie
13) philophobie --> la peur de se faire des amis ? ( )
14) paraskavedekatriaphobie --> la peur de ce qui se passe dans la pièce d'à côté ?
15) katagelophobie
Audrey
Ouaille a écrit :

1) apopathodiaphulatophobie je seche mais il y a du pathos dans l'affaire...

Bon, allez, la réponse :
En termes simples, ça devient aussitôt gênant : c’est une peur atroce d’être constipé(e). Rien de très grandiose dans ce terme pompeux, donc…

Ouaille a écrit :

2) hexakosioihexekontahexaphobie (si, si : ça existe un mot pareil ! ) Bon ca c'est ceux qui ont peur de 666 on va dire (hexa, hexa, hexa)

Bien vu, Ouaille ! et... Vade retro, Satanas !

Ouaille a écrit :

4) hippopotomonstrosesquippedaliophobie (rien qu’en lisant le mot, ça peut se concevoir) Les hippopotames cyclistes ?

Même pas !
Un mot aussi pénible à écrire qu’à prononcer ! Et tout ça pour exprimer la … phobie des mots longs !! Soit dit en passant, il existe une version plus courte de ce terme : c’est la sesquipedalophobie …à vos souhaits !

Ouaille a écrit :

5) kakorrhaphiophobie La victoire en chantant !

Réponse : ceux qui se lancent sans arrêt des défis et tiennent absolument à les relever doivent être atteints de cette phobie : une peur épouvantable de la défaite ! ça peut aider à bosser plus dur dans les études, certes, mais il y a forcément un moment où cette phobie fait passer au stade supérieur, avec des comportements dangereux pour soi et pour les autres. Gare aux profs qui notent sévèrement…

Ouaille a écrit :

6) logizomechanophobie (ça, vous ne l’avez certainement pas !) Les Mecano ?!

Cette phobie-là, pas d’inquiétude : elle ne vous a encore jamais atteint(e), sinon vous ne seriez pas là ! Car c’est une peur incontrôlée des ordinateurs ! Nous sommes donc, membres du LPMA, vaccinés …et les geeks, eux, sont tombés dedans quand ils étaient petits !


Bon, ben.... il ne reste plus à trouver que les 7 à 15
Ouaille
Essayons-nous

1) apopathodiaphulatophobie je seche mais il ya du pathos dans l'affaire...
2) hexakosioihexekontahexaphobie (si, si : ça existe un mot pareil ! ) Bon ca c'est ceux qui ont peur de 666 on va dire (hexa, hexa, hexa)

4) hippopotomonstrosesquippedaliophobie (rien qu’en lisant le mot, ça peut se concevoir) Les hippopotames cyclistes?
5) kakorrhaphiophobie La victoire en chantant!
6) logizomechanophobie (ça, vous ne l’avez certainement pas !) Les Mecano?!
Audrey
Ben alors ? pas d'amateurs pour continuer les propositions dans ce jeu ?
 
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