Le Petit Monde d'Audrey
 
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Audrey
Faut dire que t'étais même pas en culotte courte, à l'époque...
ThunderLord
Encore une fois, je connais le visage, mais je ne me rappelle pas des films dans lesquels je l'ai vue...
Audrey
Décès de l'actrice britannique Deborah Kerr


Deborah Kerr
photographiée le 22 octobre 1953

L'actrice britannique Deborah Kerr, héroïne du film "Tant qu'il y aura des hommes", est décédée mardi dans le Suffolk (est de l'Angleterre) à l'âge de 86 ans, a annoncé jeudi son agent.

Deborah Jane Kerr Trimmer, qui fut l'une des plus grandes actrices d'Hollywood dans les années 1950, souffrait depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson.

L'actrice, qui vivait en Suisse, était retournée en Angleterre pour se rapprocher de sa famille lorsque sa maladie avait empiré.

Elle avait été sélectionnée pour l'Oscar de meilleur actrice à six reprises, notamment pour ses deux rôles les plus célèbres :
- "Tant qu'il y aura des hommes" avec Burt Lancaster (1953)
- et "Le roi et moi" avec Yul Brynner (1956).

En 1994, elle avait reçu un prix spécial pour l'ensemble de son oeuvre de l'Académie des Oscars qui avait salué une actrice "d'une grâce et d'une beauté impeccables dont la carrière a été marquée par la perfection, la maîtrise de soi et l'élégance".

Née à Helensburgh (Ecosse) le 30 septembre 1921, elle a d'abord été danseuse avant d'apparaître à l'écran dans "Major Barbara" de Gabriel Pascal et Harold French (1941).
Après avoir été dirigée par Alexander Korda dans "Perfect Stangers" (1945), elle tourne dans "L'étrange aventurière" de Sidney Gilliat et Frank Launder (1946).

Mais c'est sa carrière américaine qui apporte la notoriété à une Deborah Kerr toujours restée fidèle à un type de personnage où sa beauté froide, sa distinction et son intelligence étaient mises en relief.


Deborah Kerr et Burt Lancaster en 1953

Sa scène d'amour avec Burt Lancaster dans "Tant qu'il y aura des hommes" sur une plage de sable à marée montante demeure l'un des symboles de la romance cinématographique.

Parmi ses nombreux films, on peut citer :
- "Marchands d'illusion" (1947) de Jack Conway avec Clark Gable,
- "Les Mines du roi Salomon" (1950) de Compton Bennett avec Stewart Granger,
- "Jules César" (1953) de Joseph Mankiewicz avec Marlon Brando,
- "La Reine vierge" (1953) de Fred Zinnemann avec Jean Simmons,
- "Vivre un grand amour" (1954) d'Edward Dymtryck,
- "Thé et sympathie" (1957) de Vincente Minnelli,
- "Dieu seul le sait" (1957) de John Huston avec Robert Mitchum,
- "Elle et Lui" (1957) de Leo McCarey avec Cary Grant,
- "Bonjour tristesse" d'Otto Preminger (1958).

Dans les années 60, on la verra dans :
- "Horizons sans frontière" (1960) de Fred Zinnemann,
- "Les innocents" de Jack Clayton (1961),
- "La Nuit de l'iguane" (1964) de John Huston avec Richard Burton et Ava Gardner
- ou "L'Arrangement" (1969) d'Elia Kazan avec Kirk Douglas et Faye Dunaway.

Elle a également tourné dans la première version du film "Casino royale" (1967), aventures de James Bond dont une nouvelle adaptation a été réalisée en 2006 par Martin Campbell avec l'acteur Daniel Craig dans le rôle de l'espion de sa Majesté.

Elle s'est mariée en 1945 à Anthony Bartley, un militaire dont elle a eu deux filles. Le couple a divorcé en 1959. Deborah Kerr a épousé l'écrivain Peter Viertel en 1960.

Elle avait été nommée Commandeur de l'Empire britannique (CBE) par la reine Elizabeth II en 1998.

(AFP - 19/10/07)
 
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