Le Petit Monde d'Audrey
 
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Membre désinscrit
Je suis allé voir "Goodbye Bafana" ce soir, un beau film qui m'a ouvert les yeux sur l'apartheid et le combat de Nelson Mandela, une période de l'Histoire que je connaissais mal. Très émouvant, on suit le combat de Mandela à travers les yeux de son geôlier ; un terrible témoignage sur la bêtise humaine et un magnifique réquisitoire pour la justice et la paix entre les peuples. Je le conseille vivement.
Simulacre
Yep.

Je suis allée voir "A casa nostra" sans en avoir entendu parlé avant.
Un film étrange, qui laisse une impression de mal être tout en étant intéressant.
ThunderLord
Heuuu Fusion => The Core ?
Simulacre
Je suis allée voir "Sunshine".

Ressemblant de très près à Fusion par la BA, il s'avère qu'il est bien mieux. Un bon moment.
Audrey
Sorties en salle ce mercredi 11 avril

"Belle toujours"

De Manoel de Oliveira (France, 1H10). Avec Michel Piccoli, Bulle Ogier.
Le cinéaste portugais, bientôt centenaire, a conçu une suite au magnifique "Belle de jour" de Luis Buñuel en imaginant la rencontre, trente-huit ans plus tard, entre l'héroïne et un homme toujours fasciné par sa blondeur toxique. Dans "Belle de jour", couronné d'un Lion d'or à Venise en 1967, Luis Buñuel faisait d'une Catherine Deneuve de 24 ans une jeune bourgeoise à la blondeur faussement angélique, dotée d'une double personnalité.
Frigide, mais obsédée par le sexe, Séverine, en apparence parfaite épouse, y explorait ses fantasmes masochistes en se prostituant l'après-midi dans un bordel de luxe. Dans le film de Buñuel, l'adresse de la maison de passe où Séverine était "Belle de jour" en raison de ses activités exclusivement diurnes, lui était fournie par Henri (Michel Piccoli), un ami de son mari. C'est la relation entre cet observateur fasciné par les perversions sexuelles secrètes de Séverine et cette dernière, qui intéresse Manoel de Oliveira. Tous deux se retrouvent par hasard, dans une salle de concert à Paris, mais Séverine, incarnée par Bulle Ogier, élude la rencontre. Troublé, Husson n'a de cesse de retrouver cette femme énigmatique et insaisissable, pour une ultime explication où chacun tentera de percer le mystère de l'autre. Une rêverie douce-amère sur le désir amoureux et les ravages du temps, servie par le jeu subtil de Piccoli.

"Goodbye Bafana"

De Bille August (Etats-Unis, 1H58). Avec Joseph Finnes, Diane Kruger.
La relation entre le plus célèbre prisonnier du pays au temps de l'apartheid, Nelson Mandela, et son geôlier vue par l'auteur de "Pelle le conquérant" (1988) et "Les meilleures intentions" (1992). James Gregory (Joseph Fiennes), un Afrikaner ordinaire, partisan de la ségrégation raciale, est embauché sur l'île-pénitencier de Robben pour espionner le fondateur du Congrès national africain (ANC, ex-mouvement de libération aujourd'hui au pouvoir) car il parle xhosa comme lui. Mais, peu à peu, il se laisse gagner par l'admiration pour Mandela, qui défend ardemment l'égalité entre Noirs et Blancs au prix de sa liberté. En se rapprochant de son prisonnier, Gregory prend le risque de tout perdre: son emploi, sa place dans la société sud-africaine et l'amour de sa femme Gloria (Diane Kruger). Malgré une reconstitution convaincante, le film, inspiré du témoignage publié par l'authentique geôlier de Mandela sous le titre "Le Regard de l'antilope", sacralise rapidement la figure de Mandela et peine à instiller une vraie tension dramatique.

"Anna M."

De Michel Spinosa (France, 1H46). Avec Isabelle Carré, Gilbert Melki, Anne Consigny.
Atteinte de l'illusion délirante d'être aimée, Anna, jeune femme douce et réservée, se persuade que le docteur Zanevsky est amoureux d'elle. Dès lors, rien, jamais, n'entamera sa conviction. Mais, après l'espoir, viendra le dépit, puis la haine. "Anna M." a été projeté en sélection officielle au dernier festival de Berlin, dans la section Panorama.

"Le candidat"

De Niels Arestrup (France, 1H35). Avec Yvan Attal, Niels Arestrup, Laurent Grévill.
Peu avant une élection présidentielle, Michel Dedieu remplace au pied levé le candidat de son parti, contraint de se retirer à cause d'un cancer foudroyant. Au lendemain du premier tour, il n'a que peu de temps pour préparer avec son équipe rapprochée le débat télévisé qui l'opposera à son adversaire. Peu apprécié des médias et de l'opinion, il doit améliorer son image et affiner son argumentaire. A cette fin, il organise un week-end de travail dans sa propriété. Le candidat, docile, se plie aux exigences de son staff, avant de se découvrir otage d'une terrible manipulation. La première réalisation du comédien Niels Arestrup.

"Sunshine"

De Danny Boyle (Etats-Unis, 1H40). Avec Michele Yeoh, Cillian Murphy, Chris Evans.
En cette année 2057, le soleil se meurt, entraînant dans son déclin l'extinction de l'espèce humaine. Le vaisseau spatial ICARUS II avec un équipage de sept hommes et femmes est le dernier espoir de l'humanité. Leur mission : faire exploser un engin nucléaire à la surface du soleil pour relancer l'activité solaire. Mais, à l'approche du soleil, privés de tout contact radio avec la Terre, les astronautes perçoivent un signal de détresse en provenance d'ICARUS I, disparu sept ans auparavant.

"Le vieux jardin"

D'Im Sang-Soo (Corée du Sud, 1H45 - Titre original : The old garden) avec Ji Jin-Hee, Yeom Jeong-a.
En mai 1980, fuyant une manifestation réprimée par l'armée, Hyun-woo, jeune militant socialiste, trouve refuge dans la montagne auprès de Yoon-hee. Après avoir vécu une histoire d'amour passionnée, Hyun-woo fait le choix de retourner à ses activités politiques. Incarcéré dès son retour en ville, il sortira de prison dix-sept ans plus tard. Il redécouvre alors son pays et se souvient de son passé avec Yoon-hee. L'adaptation du roman homonyme de Sok-yong Hwang, succès de l'année 2000 en Corée du Sud.

"TMNT Les Tortues Ninja"

De Kevin Munroe (Etats-Unis, 1H26 - Titre original : Teenage mutant Ninja Turtles).
Depuis la défaite de leur ennemi juré The Shredder, les liens se sont distendus entre Leonardo, Raphael, Donatello et Michelangelo. Leur vieux gourou, le rat géant Splinter, fait tout ce qu'il peut pour maintenir l'équipe. Mais le riche industriel Max Winter s'apprête à lever une vaste armée de monstres aux fins de dominer le monde. Les Tortues vont devoir livrer le plus féroce combat de leur vie. Le quatrième film des tortues Ninja sur grand écran, mais le premier en images de synthèse.

"Dangereuse séduction"

De James Foley (Etats-Unis - Titre original : Perfect stranger). Avec Bruce Willis, Halle Berry.
Rowena, journaliste d'investigation, découvre que Harrison Hill, le puissant publicitaire, est peut-être lié au meurtre de son amie. Elle décide alors de mener sa propre enquête sous deux identités, celle de Katherine, intérimaire employée de sa société, et Veronica, une jeune femme avec laquelle Hill flirte sur internet.

"Goal 2"

De Jaume Collet-Serra (Etats-Unis, 1H56). Avec Kuno Becker, Alessandra Nivola.
Grâce à un don exceptionnel pour le football, Santiago Munez est passé des bas quartiers de Los Angeles au club mythique de Newcastle United. Dix-huit mois plus tard, alors qu'il est fiancé à Roz, son rêve de devenir une des plus grandes stars du football se réalise : il est transféré au Real Madrid. Il se retrouve dans l'équipe de Beckham, Zidane et Raul, et joue à leurs côtés. Le jeune homme découvre la gloire et l'argent, mais tout cela menace son équilibre et son bonheur personnel.

"Play"

D'Alicia Scherson (Chili, France, Argentine, 1H45). Avec Viviana Herrera, Andres Ulloa, Aline Kuppenheim.
C'est l'été à Santiago et la vie de Tristan se décompose. Sa copine le quitte, son travail est interrompu par une grève et son sac volé. De l'autre côté de la ville, le rythme tranquille de Cristina est lui aussi perturbé. Elle trouve le sac dans une poubelle et pénètre ainsi dans le monde de Tristan grâce à ses écouteurs de musique, en fumant ses cigarettes. Cristina et Tristan errent à la recherche l'un de l'autre dans la ville polluée et suffocante, sans jamais se trouver. Un premier film chilien.

"Dorian Blues"

De Tennyson Bardwell (Etats-Unis, 1H28). Avec Michael Mc Millan, Lea Coco.
Dorian vit dans une petite ville proche de New York avec sa famille. Au lycée, il essuie les plaisanteries homophobes de ses camarades de classe. Arrivant à la conclusion qu'il est gay, il décide de faire son coming-out au lycée et à la maison, puis part vivre à New York.
 
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