Le Petit Monde d'Audrey
 
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Simulacre
Idem, je compte y aller ce weekend.

J'y suis allée ce weekend. Un film bien fait, très agréable à l'oeil, mais avec quelques longueurs à mon goût.

Message édité le 13-11-2006 à 07:49:02 par Simulacre
Eisenheit
Le Dahlia Noir, après avoir vu quelques extraits, a l'air superbe!
Audrey
Sorties en salle ce mercredi 08 novembre

"Le Dahlia noir"

De Brian de Palma (Etats-Unis, 2H00). Avec Scarlett Johansson, Hilary Swank, Aaron Eckhart, Josh Hartnett. Interdit aux moins de 12 ans.
Flics ripoux, tueurs maniaques et starlettes à la dérive tout droit sorties des bas-fonds du Los Angeles des années 40 peuplent l'univers sombre et vénéneux du "Dahlia noir", adaptation très attendue du polar de James Ellroy réalisée par Brian de Palma.
Los Angeles, 1947. Deux policiers et ex-champions de boxe au caractère opposé, Lee Blanchard et Bucky Bleichert (Aaron Eckhart et Josh Hartnett), enquêtent sur le meurtre d'une starlette, Elizabeth Short, surnommée "le Dahlia noir", dont le cadavre a été découvert atrocement mutilé. Une enquête qui sera synonyme de descente aux enfers pour les deux hommes.
Ce nouvel opus de Brian de Palma ("Carrie", "Scarface", "Les Incorruptibles"...), réalisateur doué mais dont les deux précédents films ("Mission to Mars", 2000, "Femme fatale", 2002) avaient déçu, n'est pas une réussite. Bien que visuellement splendide et interprété par des acteurs convaincants, le film pâtit d'une intrigue très touffue dans laquelle de Palma, qui a voulu rester fidèle à l'esprit d'Ellroy, notamment dans sa peinture d'un Hollywood décadent, semble s'être noyé.

"C'est beau une ville la nuit"

De Richard Bohringer (France, 1H30). Avec Richard Bohringer, Romane Bohringer, Robinson Stévenin, Luc Tuillhier.
Pour son premier long métrage, l'enfant terrible du cinéma français réalise un rêve en portant à l'écran sa propre vie à peine romancée, adaptation fidèle de son roman publié en 1988. Tout à la fois biographie filmée, parfois fictive, et "road-movie" attachant, balisé de drogues, d'errances, d'amours, de musiques et d'envolées poétiques à l'image de son héros, ce récit initiatique est en forme d'hymne à la vie. Tout commence quelque part dans le Paris populaire. Les assoiffés et âmes en peine se retrouvent au "Bar de la Dernière Chance" pour refaire le monde. Richard, bluesman en quête d'une vie choisie et non subie, décide d'embarquer sa fille et ses potes dans un périple qui les conduira de Ménilmontant au Sénégal, devenu la patrie de coeur de l'acteur. Annie Girardot, Paul Personne, Farid Chopel et Annie Cordy font des apparitions.

"Désaccord parfait"

D'Antoine de Caunes (France, 1H31). Avec Jean Rochefort, Charlotte Rampling, Isabelle Nanty, Ian Richardson.
Les organisateurs du Batar (équivalent des Césars français) à Londres "arrangent" les retrouvailles d'Alice d'Abanville, célèbre comédienne de théâtre londonienne et de Louis Ruinard, réalisateur français dont la gloire remonte aux années 70, avec Alice pour égérie. Mais l'ex-couple glamour n'a aucune envie de se retrouver, trente ans après une séparation brutale...
Une comédie qui réunit pour la première fois les acteurs Jean Rochefort et Charlotte Rampling, signée par Antoine de Caunes. L'ex-présentateur TV d'émissions culte ("Les Enfants du rock" sur Antenne 2 puis "Nulle part ailleurs" sur Canal + ), a joué depuis dans une demi-douzaine de films, et signé deux autres longs métrages : "Les Morsures de l'aube", adaptation d'un roman de Tonino Benacquista, et "Monsieur N", sur la mort de Napoléon.

"Libero"

De Kim Rossi Stuart (Italie, 1H48. Titre original : "Anche libero va bene", "Jouer libero, ça me va aussi"...). Avec Kim Rossi Stuart, Barbara Bobulova, Alessandro Morace, Marta Nobili.
Ce premier film réalisé par l'acteur italien Kim Rossi Stuart a pour thème l'enfance, et suit le parcours chaotique d'une famille à travers les yeux de Tommy, 11 ans. Celui-ci vit avec sa grande soeur Viola et leur père Renato, mais privé de sa mère, qui les a abandonnés.
"Libero" met en scène cette famille, pleine de rage et d'imperfections, qui tient debout vaille que vaille. Renato (Rossi Stuart), qui élève seul ses enfants, se montre d'une rigueur militaire, confinant à la violence.
"Je voulais faire un film avec des personnages non stéréotypés, complexes, extrêmes", a expliqué le jeune cinéaste de 36 ans lors du festival de Cannes en mai, où son film a décroché le Prix Art et Essai de la prestigieuse Quinzaine des réalisateurs.

"Shortbus"

De John Cameron Mitchell (Etats-Unis, 1H42). Avec Paul Dawson, PJ DeBoy, Sook-Yin Lee, Raphael Barker, Jay Brannan. Interdit aux moins de 16 ans.
Présenté hors compétition au festival de Cannes en mai, le film suit les errances sexuelles d'un groupe de New-Yorkais qui se croisent au "Shortbus", "lieu hors normes où politique, art et sexe se mélangent". Débutant par une scène d'auto-fellation, le film se poursuit par une exploration du SM ou encore de l'amour à plusieurs, mais on reste bien loin de la joie bon-enfant de la révolution sexuelle des années 60. Désertant le voyeurisme, le film explore le désenchantement qui règne dans l'Amérique de Bush post-11 septembre.
Dans un entretien à l'AFP à Cannes, le cinéaste américain Gus Van Sant a vu dans "Shortbus" une "étape de référence dans les tentatives d'intégrer le sexe à une histoire sans inhibition", et ce "depuis le documentaire réalisé de Vilgot Sjöman en 1967 sur la révolution sexuelle en Suède, 'I am curious yellow'".

"Princesas"

De Fernando León de Aranca (Espagne, 1H43). Avec Candela Pena, Micaela Nevarez.
L'histoire de deux femmes, deux prostituées ou "princesses", l'une espagnole, l'autre portoricaine, l'une révoltée, l'autre déracinée, qui jouent chaque nuit leur vie à quitte ou double. A la recherche d'un fort réalisme, Fernando León de Aranoa a travaillé deux ans au scénario de "Princesas", et a fait rencontrer de vraies prostituées à ses actrices, Candela Pena et Micaela Nevarez. Celles-ci ont passé la nuit au quartier de Casa de campo à Madrid, où ces femmes leur ont parlé de leur vie. Vif succès en Espagne, le film a récolté trois Goya 2006 (équivalent des César français), celui du meilleur rôle féminin pour Candela Pena, celui du meilleur espoir féminin pour Micaela Nevarez et de la meilleure musique pour Manu Chao. Avertissement au public.

"Les fragments d'Antonin"

De Gabriel Le Bomin (France, 1H30). Avec Grégori Derangère, Anouk Grinberg, Aurélien Recoing, Niels Arestrup.
Première guerre mondiale. Cinq prénoms inlassablement répétés, cinq gestes obsessionnels, cinq moments de guerre : si Antonin est revenu des combats sans blessures apparentes, la sienne est intime, intérieure, enfouie. En 1919, le professeur Labrousse, pionnier dans le traitement des chocs traumatiques de guerre se passionne pour le cas d'Antonin. Sa méthode, nouvelle et controversée, doit lui faire revivre les moments les plus intenses de sa guerre afin de l'en libérer.
Ce film est le premier long métrage de Gabriel Le Bomin, auteur de plusieurs documentaires et courts-métrages.

"Nouvelle chance"

D'Anne Fontaine (France, 1H30). Avec Danielle Darrieux, Arielle Dombasle, Jean-Chrétien Sibertin-Blanc, Andy Gillet, Christophe Vandevelde.
Quatre personnages aussi dissemblables que possible : Odette Saint-Gilles, vieille actrice oubliée dans un centre d'accueil social, Augustin Dos Santos, garçon de piscine à l'hôtel Ritz, Bettina Fleischer, héroïne de feuilleton populaire et Raphaël, jeune homme à la beauté troublante, auront-ils la chance d'assouvir leurs rêves ?
Pour "Nouvelle chance", son dernier film, Anne Fontaine ("Nettoyage à sec", "Comment j'ai tué mon père" ) a transposé la pièce de théâtre "Les Salons" de Bernard Minoret et Claude Arnaud, elle-même inspirée de la correspondance de Madame du Deffand et Julie de Lespinasse. "C'est la chronique d'un rapport passionné et destructeur entre deux femmes, dans le contexte brillantissime des salons du XVIIIe siècle", dit la réalisatrice.

"Toi, moi et... Duprée"

D'Anthony et Joe Russo (Etats-Unis, 1H49). Avec Owen Wilson, Kate Hudson, Matt Dillon, Seth Rogen, Amanda Detmer, Michael Douglas.
Le ménage à trois entre deux jeunes mariés, Molly et Carl Peterson, et Duprée, le meilleur ami de ce dernier, célibataire endurci et glandeur invétéré. A peine rentrés de leur lune de miel, les tourtereaux accueillent Duprée, insouciant et farceur, dans leur nit d'amour, et très vite cette cohabitation forcée devient insoutenable pour Carl, déjà mené à la baguette par son beau-père et patron. Une comédie légère aux gags souvent éculés.

"Vivre dans la peur"

D'Akira Kurosawa (Japon, 1H53, tourné en 1955 et inédit en France, titre original : "Ikimono no kiroku" ). Avec Toshiro Mifune, Takashi Shimura, Minoru Chiaki, Kyoto Ayoama.
Tokyo, 1955 : Kiichi Nakajima, industriel proche de la retraite, veut s'exiler au plus vite pour protéger les siens d'une menace nucléaire, qu'il juge imminente. Persuadé que le Brésil est suffisamment éloigné des radiations en cas d'attaque, il décide d'y acheter des terres, en vendant pour cela son usine et ses biens. Enfants et belle famille refusent de le suivre et lui intentent un procès pour bloquer sa fortune. A bout d'arguments, épuisé et violent, l'industriel met alors le feu à sa fabrique de charbon, un geste désespéré qui lui vaut d'être interné.
L'un des tout premiers films d'Akira Kurosawa, un an après "Les Sept samouraïs", où il utilise plusieurs caméras simultanément pour tourner une même scène.


Rééditions :

- Hommage à Danielle Darrieux en 21 films : "Mlle Mozart", "Abus de confiance", "Retour à l'aube", "Battement de coeur", etc.
 
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