Le Petit Monde d'Audrey
 
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dujreve
Merci, ça fait plaisir. Concernant le prix, il est fixé par l'éditeur qui imprime à la demande. Il est de 31€, ce qui paraît cher, mais est dû aux 495 pages de l'ouvrage (dont il s'agit simplement du 1er tome). Il faut ajouter ensuite 6€ de frais de port. Chez les partenaires (comme Chapitre.com), ces frais de port peuvent disparaître, ou alors en essayant de le commander par le biais d'un libraire. Quoi qu'il en soit, pour l'instant il n'est dispo que sur le site de l'éditeur www.manuscrit.com. Si quelqu'un entreprend de l'acheter, merci de me tenir au courant. Tout m'intéresse (prix, frais de port, délai d'acheminement), surtout par le biais d'un libraire, ce que personne n'a encore fait. Dans ce cas, il vaut mieux se munir du numéro ISBN (fourni sur le site). Voilà comme vous le voyez, c'est un peu compliqué en apparence, mais il faut juste apprivoiser le truc...


En voilà un petit peu en plus :

Pourtant, croyez-moi si désir est, des hommes comme vous et moi survivaient dans ces conditions que même l’enfer n’eût osé imaginer. Des hommes que les légendes décrivent hauts de deux mètres et ne soignant pas vraiment leur paraître. Certaines histoires les disent également sanguinaires, sans exception, et mangeant de la chair humaine au déjeuner. Soi-disant utilisaient-ils de grandes fourrures d’animaux pour se vêtir, et des fois, les hivers étaient si froids qu’ils tuaient leurs semblables pour s’emparer de leur peau et ainsi avoir plus chaud. Aujourd’hui nous savons, en partie grâce à Franz, le Germain, que tout cela n’était pour l’essentiel que pure extravagance et qu’ils étaient autant que nous doués d’intelligence et de bon sens. Certes, ils ne bâtissaient pas encore de grandes cités comme nous et leur civilisation était bien différente, tout comme leurs us et coutumes, mais ils étaient au même titre que nous, François, Romains et Perses, ce que nous nous félicitons d’être : des êtres humains. Franz est d’ailleurs l’un des plus beaux exemples de la réussite humaine. Plus qu’un modèle ou une référence, c’est une Légende, ou un demi-dieu, s’il en est. Il alliait force et intelligence, bravoure et faiblesse humaine, invincibilité et mortalité. Mais passons, il sera temps plus tard pour vous de découvrir tous ces traits de caractère que réunissait Franz, le Germain, l’homme dont je vais vous raconter la vie.

Le clan de Franz vivait loin des frontières avec notre actuel pays, loin des batailles multiples qui faisaient rage en ces temps-là, bouleversant sans cesse les frontières, les royaumes et les empires. La situation exacte dans le temps de cette histoire est difficile, du fait de l’environnement obscur dans lequel elle a baigné. La vie s’écoulait cependant paisiblement dans cette grande tribu qui se tenait à l’écart des troubles. Ils n’ignoraient pas ce qu’enduraient leurs semblables des frontières, les anciens du clan ayant eux-mêmes subi ces événements avant de réussir à fuir quelques décennies avant la naissance de Franz et s’installer à l’abri de tout cela. Leur royaume propre se limitait à leur famille unie autour du chef. Ce dernier était soit le doyen de la tribu soit le meilleur guerrier mais régnait quoiqu’il en fût en père sur ses sujets, réglant les affaires engagées avec d’autres clans installés aux alentours. Cette organisation, que l’on peut à souhait juger archaïque, fut aussi la nôtre en des temps plus lointains, ce qui doit nous conduire à comprendre les moeurs de ces hommes qui, en plus des difficultés que nos ancêtres ont dû connaître, ont de plus enduré la persistance du froid et la rigueur d’hivers que connaissent bien les Vikings.

L’essentiel des troubles cessa quelques années avant la naissance de Franz, semble-t-il. Il est difficile de déterminer quand il est né et son âge restera toujours un mystère pour ceux, hommes et femmes, qui l’ont connu. On ne sait que peu de choses sur son enfance et son entrée dans le monde adulte, toutefois il y a là suffisamment matière à écrire et raconter. Pour ce qui est des trous qu’il me viendrait à devoir combler, veuillez m’excuser de devoir les imaginer et romancer. Pour cela je m’inspirerai de rumeurs que l’on m’a contées, mais je vous promets par contre d’ôter tout ce que je sais ne pas être la vérité.
Audrey
Félicitations pour la sortie de ton roman ! L'aboutissement d'un tel travail mérite d'être souligné. Je pense que j'irais faire un tour sur ton site pour en connaître davantage.

Ah le fameux vide ressenti une fois la dernière page écrite et la plume reposée... On a raison d'utiliser l'expression "enfanter un livre", car les sensations sont très proches de la maternité : on est heureux de voir enfin le manuscrit devenu livre, mais on éprouve le regret de la symbiose vécue et un vide difficile à combler.
ThunderLord
Hola ! J'up ce topic étant donné que tu viens de nous en parler, ton roman venant de paraître.

Le style est sympathiquement alambiqué, j'aimerais en lire plus ; je pense que, pourvu que je le trouve à un prix raisonnable, j'achèterai le Bouclier du Roi, ne serait-ce que pour m'en faire une idée
dujreve
Bonjour,

je vous mets le début de mon prochain roman, à paraître sous peu, intitulé "Le Bouclier du Roi - livre 1, l'idéal d'une terre".

J'espère que ça vous plaira. Si vous en voulez plus, je peux en mettre ici ou bien vous en trouverez sur mon site perso. Libre à vous, je suis à votre disposition. J'ai mis 5 ans pour écrire cette histoire, qui est une trilogie médiévale. Je suis presque malheureux de l'avoir terminée, tant j'ai pris de plaisir à l'écrire. J'espère donc maintenant pouvoir partager ce plaisir et l'émotion que j'ai ressentie dans les moments d'écriture...







Au cœur des ténèbres de jadis,
Se situe cette légende endormie.
Elle a bercé des générations,
Déchaînant les imaginations.

Elle parle d’un fermier valeureux,
Qui devint un soldat courageux
Et rassembla derrière lui ses pairs
Avec espoir de sauver leurs terres.

Yvon, le Combattant, l’appelait-on,
Défenseur des vallées et monts,
Destructeur des esprits démons,
Créateur d’un royaume de renom.

Maury, son ennemi, il repoussa,
Avant de rejoindre l’au-delà.
A son fils, bien trop jeune, il laissa
Une paix précédant un combat.

Car l’heure approche où Maury
Se vengera sans compromis,
Où le sang à flots sera versé
Pour payer le prix de la liberté.




Episode I : Franz, le Germain

Gentes dames, messires et manants ! Cette histoire n’est point un conte de fées, car trop de démons y jalonnent sa narration. Trop de morts et de guerres y figurent à côté de la beauté de sa finalité, car elle ne devait exister que pour faire rêver, mais la réalité a voulu la faire commencer dans un cauchemar, ce qui toutefois, admettons-le, ne peut que rajouter morceaux de bravoure et exploits formidables à cette épopée que je veux à présent vous narrer. Car tel est mon métier que de relater les faits héroïques, si possible de façon poétique, et en chanson, si j’en trouve les notes et le ton. Je suis poète dans l’âme et ménestrel à lames, en effet mes récits sont souvent teintés de fers croisés, de haches rouillées et de glaives brisés. Mais la légende, qu’aujourd’hui je voudrais vous conter, certes, est la plus belle que le monde ait jamais portée, mais elle est telle qu’un langage plus commun, sans vouloir vous offenser, vous ferait le plus grand bien. Votre ouïe n’en sera que plus à l’aise pour écouter ma voix vieille et enrouée, vous narrant, tel un patriarche autour de braises dans son clan, la légende de Franz, le Germain. Vous qui écoutez vos pères et grands pères chaque soir après souper, avez sûrement déjà entendu parler de cet homme brave et courageux, qui vint des ténèbres et du froid, pour devenir celui que l’on appela le Bouclier du Roi.

Franz, le Germain est né quelque part dans les froides terres du Nord, là où, dit-on, le feu a plus de valeur que cent coffres remplis et sertis d’or. Cette terre, dont nul ne sait jusqu’où elle s’étend, porte un nom qui à nos ancêtres donnait le frisson, car synonyme de guerres et de barbaries. C’est ainsi qu’au Nord-est de notre beau pays, se dressait la proche mais si redoutée Germanie. Son paysage, totalement plat dans certaines régions, se résumait à des forêts toujours grandissantes, des marécages sinistres et des fleuves, si grands et si larges que même s’y perdrait tout un banc. N’importe quelle âme simple se dirait qu’il ne puisse exister matière vivante dans ces ténèbres et ces brouillards persistants.
 
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