| Dernières réponses | |  Voilà le genre de choses qui me fait sortir de mes gonds ! Déjà je ne supporte pas qu'on puisse abîmer un livre, qu'on le corne ou qu'on y écrive des annotations, mais voler puis découper au cutter des livres anciens....Là, ça tient du crime à proprement parlé !!
Et ce "monsieur" était conservateur à la BNF ?? 
On ferait peut-être mieux de prendre, pour ce genre de poste, des gens moins diplômés mais ayant un réel amour des livres, non ?
En tous cas, je suis tout à fait d'accord avec Audrey et ThunderLord : ça mérite une punition plus qu'exemplaire !
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| | Raison pour laquelle la sanction devrait être exemplaire. Un tel manque de scrupules est scandaleux, et doit être réprimé avec la dernière sévérité.
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| | Legolp a écrit :
Quelle horreur, un livre c'est sacré. Moi, je ne peux pas écrire sur un livre ou jeter un livre, même si je ne l'aime pas. |
Idem pour moi : un livre se respecte, n'a ni à être corné, encore moins "gribouillé" ou pire encore.
Et je comprends d'autant moins que les méfaits ont été commis par un conservateur de la BNF, qui est sensé avoir un amour des livres encore plus prononcé que le nôtre... 
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| | Quelle horreur, un livre c'est sacré. Moi, je ne peux pas écrire sur un livre ou jeter un livre, même si je ne l'aime pas.
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| | Audrey a écrit :
...quand je pense que c'est un conservateur qui a accomplit ces méfaits !!  |
Comme pour les fumeurs, il y a des brebies galeuses dans chaque domaine. 
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| | En ce qui me concerne, voler un livre ancien, un livre rare, c'est déjà un crime.
Quant à le détériorer ou le "découper au cutter", là, c'est une détérioration de documents historiques, ce qui mérite une punition exemplaire avec impossibilité d'exercer une fonction en relation avec le patrimoine littéraire et historique !
...quand je pense que c'est un conservateur qui a accomplit ces méfaits !!
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| | A la rigueur, je peux comprendre que l'on vole un livre de très grande valeur. Je n'ai absolument pas dit que j'approuvai, bien au contraire.
Cependant, je ne vois pas l'intérêt de le découper au cuteur. 
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| | Dernières nouvelles à ce sujet (AFP - 10/03/06) :
Un ancien conservateur de la Bibliothèque nationale de France (BNF), Michel Garel, 57 ans, a été condamné vendredi à deux ans de prison avec sursis pour un vol de manuscrit, a-t-on appris auprès de son avocat, Me Léon Lef Forster.
La 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris a également condamné le fonctionnaire à cinq ans d'interdiction d'exercice d'une mission de service public. Il doit en outre verser 400 000 euros de dommages et intérêts à l'agent judiciaire du trésor, représentant l'Etat.
M. Garel était jugé pour "vol commis avec dégradation de biens et par personne chargée d'une mission de service public dans l'exercice de ses fonctions".
( voir le post ci-dessus )
Son épouse, qui n'est pas conservatrice, a été condamnée pour "recel" à six mois de prison avec sursis, conformément aux réquisitions du parquet.
M. Garel et son épouse ont immédiatement fait appel du jugement. 
Selon le décompte effectué par les enquêteurs, quelque "25 volumes" du fond hébraïque auraient disparu, pour un montant évalué à près de 2 millions d'euros, sans compter des oeuvres émanant d'autres fonds qui, pour certaines, auraient été découpées au cutter. 
M. Garel, n'était renvoyé devant le tribunal que pour le vol du manuscrit hébreu "H52" , considéré comme l'une des plus anciennes versions connues du Pentateuque --cinq livres de la Torah-- datant du 13e siècle, et qui a appartenu au cardinal Mazarin.
Devant les enquêteurs, l'ex-conservateur avait dans un premier temps reconnu le vol du manuscrit H52, avant de revenir sur ses aveux.
Devant le tribunal, il a expliqué avoir permis la délivrance d'un bon de sortie de ce manuscrit "pour rendre service à un ami" qui lui avait permis d'acquérir, en 1998, un manuscrit médiéval du 14e siècle.
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| | (AFP - 03/03/06)
Manuscrits volés à la BNF :
2 ans avec sursis requis contre un ex-conservateur
Le procureur de la République, Sandrine Guillon, a requis vendredi une peine de deux ans d'emprisonnement avec sursis et 80.000 euros d'amende à l'encontre de Michel Garel, ex-conservateur de la Bibliothèque nationale de France (BNF) poursuivi pour vol de manuscrits.
La représentante du parquet a également requis à son encontre une interdiction d'exercer une fonction publique d'une durée de cinq années.
"La mission de la BNF c'est de conserver pour constituer un patrimoine national voire international" , a expliqué le procureur.
"Et là, on a affaire à un manuscrit traité comme une marchandise à l'opposé de la mission d'un conservateur, mission de service public", a déploré Mme Guillon.
La magistrate a également requis à l'encontre de la femme du conservateur, poursuivie pour "recel", devant la 16e chambre du tribunal correctionnel, une peine de 6 mois d'emprisonnement avec sursis et de 30.000 euros d'amende.
Dans une salle comble, M. Garel, qui occupait les fonctions de conservateur en chef des manuscrits hébraïques avant d'être suspendu, répondait du délit de "vol aggravé", à la suite de la disparition de plusieurs dizaines de documents.
Selon le décompte effectué par les enquêteurs, quelque "25 volumes" du fond hébraïque auraient disparu, pour un montant évalué à près de 2 millions d'euros, sans compter des oeuvres émanant d'autres fonds qui, pour certaines, auraient été découpées au cutter .
"Un préjudice économique et patrimonial considérable car il s'agit de livres rarissimes, voire uniques" , a insisté la présidente.
M. Garel, 57 ans, n'était renvoyé devant le tribunal que pour le vol du manuscrit hébreu "H52" , considéré comme l'une des plus anciennes versions connues du Pentateuque -cinq livres de la Torah- datant du 13e siècle, et qui a appartenu au cardinal Mazarin.
Lui était également reprochée la dégradation de ce document, circonstance aggravante qui a pour conséquence de lui faire risquer une peine maximale de 5 ans d'emprisonnement ferme, et de 75.000 euros d'amende.
Au cours de l'audience à laquelle assistait Jean-Noël Jeanneney, le président de la Bibliothèque nationale de France (BNF), partie civile, M. Garel s'est défendu en expliquant qu'il était "un bouc-émissaire parfait".
Au cours de l'enquête, l'ex-conservateur avait dans un premier temps reconnu le vol du manuscrit H52 avant de revenir sur ses aveux. Devant le tribunal, il a expliqué avoir permis la délivrance d'un bon de sortie de ce manuscrit "pour rendre service à un ami" qui lui avait permis d'acquérir, en 1998, un manuscrit médiéval du 14e siècle.
En substance, il a expliqué avoir été abusé, alors que certains témoignages, particulièrement ceux d'un marchand d'art et d'une chercheuse ayant travaillé à ses côtés, affirment qu'il a bien commis des vols à la BNF. "Pour s'acheter un appartement", a même précisé la chercheuse.
M. Garel a soutenu avoir été le premier à informer sa hiérarchie des problèmes de sécurité à la BNF. "C'est moi qui signale dès mon retour de vacances en juillet 2000 les horreurs (les vols, ndlr) que je découvre" , a-t-il également souligné.
Pour la BNF, Me Pascaline Dechelette a réclamé un euro de dommages-intérêts, évoquant le drame vécu par l'établissement et son "image douloureusement, et j'espère pas trop longtemps, ternie par cette triste affaire".
Le jugement est attendu dans plusieurs semaines.
Message édité le 07-03-2006 à 19:44:01 par Audrey |
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