Le Petit Monde d'Audrey
 
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yoda74160
Franchement je suis épaté, par cette histoire, on s'y croirait. le tout lu avé l'accent de là bas. Té papé c'est tout simplement beau.

bravo
Arielle
Eh bien, je suis surprise par la qualité de cette histoire, qui est très bien ficelée, et on ne s'ennuie pas ! Si tu as d'autres nouvelles de ce genre, n'hésites surtout pas à les poster !
abeille
FIN, UN PEU TARDIVE.....

Pour les déplacements plus courts, soit sur terre, soit sur mer, les habitants de Mu avaient des véhicules qui utilisaient l’énorme puissance des ultrasons.
Le principe était assez simple : dans chaque véhicule, il y avait un appareil analogue à nos diapasons. Un système comparable à celui de nos horloges permettait à une baguette de frapper ce diapason avec une violence et une cadence variables qui permettaient d’atteindre des vitesses plus ou moins élevées.
A l’avant du véhicule était installée une plaque, fabriquée à partir de différents métaux dans une proportion précise.
Les ondes émises par le diapason passaient à travers tous les autres matériaux (ou les corps humains), mais ne pouvaient passer à travers la plaque. Cela engendrait une puissante poussée.
Par analogie, c’était un peu la force que nous utilisons dans nos réacteurs. Mais la puissance était sans commune mesure.
C’est grâce à la maîtrise des ultrasons que des blocs énormes de pierre pouvaient être déplacés avec une précision millimétrique. C’est cette technique qui avait été utilisée pour parsemer l’ile de Pâques de ses géants.

Bien que ce ne soit pas précisé dans l’ouvrage de Borah et Kloun, je pense que c’est grâce aux ultrasons qu’ils avaient pu tailler les plaques de pierre sur lesquelles ils écrivaient.
Toutes ces précisions que je viens de vous donner étaient contenues dans les idéogrammes des 7 premières pierres.
La 8ème et la neuvième pierre, recto verso, parlaient du pays ou Borah et Kloun ont passé leur vie. Notre actuelle Provence.

Cette région, à leur arrivée, était peuplée de nombreuses bêtes sauvages, et des humanoïdes qui sur le plan morphologique étaient des hommes mais vivaient, en gros, comme des animaux.
Ces humanoïdes n’étaient pas sédentarisés. Ils vivaient en groupes d’importance variable, entre 30 et 50 individus.
Ils étaient dirigés par un chef tout puissant. C’est l’homme qui s’était révélé le plus fort, lors de réunions qui se tenaient chaque printemps.
Chaque printemps donc, toute la horde se réunissait dans une clairière. Une circonférence était tracée sur le sol. Toute la population restait à l’extérieur du cercle. Le chef actuel allait se placer au centre du cercle, et étendant les bras à l’horizontal puis en les ramenant violemment sur sa poitrine, il poussait un hurlement.
Il répétait cette cérémonie aux quatre points cardinaux. Cela voulait dire : "Moi, votre chef, je veux le rester. S’il y en a qui veulent se battre avec moi, qu’ils se fassent connaître."
Après le 4ème cri, ceux qui briguaient la place franchissaient le cercle et s’alignaient devant celui qui était encore le chef.
Ce dernier s’avançait vers eux, et les classait côte à côte par ordre d’âge. Puis retournant au centre du cercle, et tourné devant ses futurs adversaires, il faisait une dernière fois entendre son cri. Puis tout le monde partait.
Le lendemain au lever du soleil, toute la population venait autour du cercle.
Le chef et le premier candidat (le plus âgé) pénétraient seuls dans le cercle.
Le chef faisait entendre son cri (c’était l’une de ses prérogatives), puis, presque immédiatement, le combat commençait. Il se faisait à mains nues, et aucune règle n’était respectée. Mais le but n’était pas de tuer. Il fallait que l’un des combattants reconnaisse sa défaite. Il pouvait soit frapper sur l’épaule du vainqueur s’ils étaient au corps à corps. Il pouvait s’agenouiller s’ils étaient l’un devant l’autre.
Il n’y avait qu’un combat par jour. Après sa victoire, le nouveau chef investi provisoirement émettait le cri. C’était soit l’ancien chef soit l’outsider victorieux.
Le lendemain au lever du soleil, un nouveau combat mettait aux prises le nouveau chef et un autre candidat.
Lorsque tous les candidats étaient passés (cela demandait quelquefois 8 ou 10 jours) le chef qui sortait victorieux gardait ses pouvoirs jusqu'à l’année suivante.
Les diverses bandes étaient pacifiques. Elles ne se battaient jamais entre elles, mais évitaient en principe tout rapport avec les autres hordes.
Ces hommes se nourrissaient de viande d’animaux tués avec la seule arme connue, le bâton. Durant la belle saison, ils se nourrissaient de fruits.

A ce propos, Borah et Kloun, disent qu’il existait en abondance dans les forêts deux fruits principaux, « l’un à noyaux lisses, l’autre à noyaux sculptés ». Je pense que cela désignait les abricots et les pêches. Ce qui prouve que même si ces arbres fruitiers ont été introduits beaucoup plus tard dans la région, il y a plus de 12000 ans, ils préexistaient ici des variétés sauvages.
N’étant pas sédentarisés, les hommes à l’époque ne construisaient aucun abri, ni case ni hutte. Parcourant à peu près toujours les mêmes parcours de chasse, ils connaissaient des abris naturels qu’ils occupaient à chaque passage : grottes, roches en surplomb, arbres inclinés. Le climat d’ailleurs était très agréable, et il n’y avait aucune raison pour qu’ils fassent des efforts de logement.
Ils communiquaient entre eux en émettant des sons qui n’étaient pas encore des mots mais simplement des syllabes. D’après Borah et Kloun, le vocabulaire était assez succinct mais était suffisant pour qu’ils se comprennent entre eux.

C’est sur les faces verso et recto des pierres 10 et 11 que Borah et Kloun parlèrent d’eux et de la vie qu’ils menèrent durant plus de cinquante, loin de leurs racines, englouties dans l’Océan.
C’est moins d’un mois après leur arrivée en Europe, que Borah et Kloun apprirent l’affreuse nouvelle : la disparition du continent Mu et de ses 100 millions d’habitants. Ils le surent par un habitant de l’Ile de Pâques qui, après la catastrophe dont la petite île avait été épargnée, tournait autour du monde pour annoncer la terrible catastrophe.
Il ne repassa jamais, et durant toute leur vie, Borah et Kloun ne virent jamais quelqu’un de la mère patrie.

Au bout d’un mois, ils réalisèrent qu’ils devraient désormais s’organiser sur place, et subvenir eux seuls à tous leurs besoins.
Ils avaient amené avec eux 50 oliviers qu’ils plantèrent et commencèrent à donner des fruits une douzaine d’années plus tard.
Ils avaient, fort heureusement, car c’est ce qui leur permit de survivre, 4 « chonas » c'est-à-dire des sortes de diapasons qui émettaient des ultra sons. L’un servait au transport des objets, même très lourds par lévitation, le second était utilisé pour couper (c’est lui qui avait servi au découpage millimétrique des 11 pierres), le troisième servait à projeter des ultrasons sur une plaque formée d’une combinaison de matériaux , et la poussée permettait à un véhicule de se déplacer. Comme ils avaient apportés l’une de ses plaques, ils construisirent aussitôt un véhicule et n’eurent jamais de problèmes de transport.
Le 4ème chonas avait une utilité médicale. C’était un analgésique. Il n’avait aucun effet curatif mais permettait du moins à son possesseur de ne jamais souffrir.
Sur Mu, la souffrance physique était inconnue.

Borah et Kloun expliquent sur leurs tablettes que l’utilisation des forces des ultrasons et Selon la tradition, un Dieu venu d’une planète lointaine était venu sur le continent. Il s’appelait Jova (il est à noter la curieuse ressemblance entre le nom de ce Dieu et Jéhovah le Dieu de la Bible).
Il était venu sur terre en utilisant les rayons cosmiques, dont il ne voulut jamais livrer les secrets. En revanche, il procura les secrets, mineurs à ses yeux, du magnétisme et des ultrasons. Selon la Légende toujours, Jova resta 1 an sur terre, et après avoir initié 10 hommes dans chacune des spécialités, il repartit sur son vaisseau spatial en emmenant une très jolie terrienne qui, jusqu'à la fin de Mu, fut vénérée sous le nom de Varga.

Borah et Kloun se construisirent une maison en pierres de taille, comme sur Mu. Ils eurent un jardin magnifique qui les nourrissait très largement. Ce qui leur permis de fournirent des légumes à une petite tribu de 35 personnes, qui, un peu moins effarouchées que les autres, finirent par accepter la venue parmi eux, « en visite » de Borah et Kloun.
Le but de ces derniers était de sédentariser cette tribu, de leur construire des maisons et de leur apprendre les cultures vivrières. Ce qui leur demanda…..15 ans.
Les toutes dernières lignes de la dernière pierre ont été écrites par Kloun. Après 52 ans de vie commune sur leur terre d’exil, Borah venait de mourir.
Kloun sentait (et elle semblait le souhaiter) que sa fin était prochaine.
Je l’avoue, je n’ai pu déchiffrer les signes tracés en dernier lieu. Il pourrait s’agir de formules permettant de reconstituer les composés de métaux permettant d’emettre des ultrasons utilisables dans plusieurs cas.
Maintenant que je viens de rendre la chose publique, je vais remettre les 11 pierres ainsi que toutes mes études sur la question aux autorités de mon pays. J’espère que des scientifiques pourront eux résoudre les équations de la fin du long message de Borah et Kloun.
Avec Pierrot et mon petit Lambert, nous allons retourner vers notre immense grotte qui semble former un très long réseau de couloirs souterrains. Pour nous repérer, nous tracerons des signes sur les parois, et Pierrot, qui possède un bon coup de crayon, dessinera le plan de ce réseau.
A vrai dire, je l’avoue, mon but n’est pas tellement de faire œuvre de géographe. J’ai le secret espoir de trouver d’autres tablettes écrites par Kloun et Borah.
Ainsi est faite la nature humaine. Si l’on m ’avait dit que je trouverais des tablettes de plus de 12 000 ans, j’aurais aussitôt affirmé que ce bonheur immense suffirait à remplir ma vie. Et maintenant, j’en voudrais d’autres. Perpétuelle insatisfaction de l’homme...
OUI. PLUS EST EN NOUS

FIN


Message édité le 12-12-2006 à 03:56:36 par Audrey
ThunderLord
Pas mal, agréable à lire, j'attends la suite.
abeille
- Tu sais Lambert, je crois bien que notre découverte est sensationnelle.
- Avant de repartir, je vais mesurer les dimensions du trou par lequel tu es passé. Donne-moi les rubans que tu as coupé, je vais voir si la largeur des pierres leur permet de passer par ce trou.
- Non. Elles ne passaient pas. Il s’en fallait d’une dizaine de centimètres, et précisément c’était l’épaisseur des concrétions déposées autour du trou. Ce qui prouvait déjà que les pierres avaient été déposées là depuis très, très, très, longtemps.
- Rentrés à la maison, je demandais à Lambert de ne parler à personne de notre découverte. C’était très important….et cette importance rejaillissant sur lui, je savais qu’il ne dirait rien.

Je passais 2 jours à étudier les signes relevés par Lambert sur la pierre supérieure. C’est vrai que mon petit fils, comme moi-même, n’était pas très doué pour le dessin. Mais aucun doute ne subsistait. Il s’agissait bien des mêmes caractères que ceux qui avaient été relevés sur les tablettes de Niven, et dès la première ligne, le symbole de Mu s’y trouvait.
Mon problème était de sortir les tablettes sans ameuter trop de monde.
Mon camarade d’enfance, Pierrot, est entrepreneur de maçonnerie. C’est tout naturellement à lui que je m’adressais, en lui demandant, pour l’instant, de ne pas ébruiter ma découverte.
Nous sommes partis un matin, Pierrot, avec sa camionnette, Lambert et moi. Nous avions construit une petite remorque, étroite, pour pouvoir pénétrer dans la pièce ou étaient entreposées les pierres gravées, après que nous ayons enlevé les concrétions.
Pierrot était aussi excité que nous, et avec une dextérité admirable, muni d’un simple ciseau à froid et un marteau, en moins d’une heure, il agrandit l’ouverture de la pièce, et nous avons pu enfin y pénétrer .
- Mais comment ont-ils pu faire ça !!! s’exclama Pierrot.
« Ca », c’était la coupe parfaite des pierres. Elles étaient strictement identiques les unes et les autres. Les surfaces rigoureusement planes, les bords à angles droits parfaits.
Les signes, nets comme s’ils avaient été faits la veille, étaient sculptés en creux, avec une précision stupéfiante. Tous les creux des signes, étaient recouverts d’une "peinture", sans doute un colorant naturel, rouge. J’ai aussitôt pensé que ce colorant pourrait m’aider pour évaluer la date de ces "écrits".
Entre chaque plaque, 5 petites pierres, elles-mêmes toutes identiques, étaient disposées, l’une au centre, les 4 autres aux quatre coins.
Nous avons constaté que chaque plaque de pierre était gravée recto et verso.
Une a une, avec notre petite remorque, nous les avons transportées dans la camionnette. Cela représentait un assez gros travail, car pour chaque pierre nous devions parcourir plus de 600 mètres aller et retour.
Au milieu de l’après-midi, nous arrivions chez moi, où nous avons entreposé notre trésor dans un petit bâtiment qui me sert de miellerie au moment des récoltes de miel.
Nous les avons disposé comme elles l’étaient depuis des millénaires, l’une sur l’autre, dans le même ordre (nous avions numéroté chaque pierre de haut en bas de 1 à 11 sur les tranches) et séparées par les petites pierres qui avaient été spécialement taillées à l’époque.
J’avais, pour déchiffrer le dessus de la première pierre, un travail qui me demanderait plusieurs jours. Lorsque cela serait nécessaire, Pierrot s‘était gentiment offert pour venir m’aider à la manutention.
En fait, il me fallut près de 3 mois pour déchiffrer les 22 faces des tablettes. Je mis 15 jours pour terminer la première face, puis j’allais de plus en plus vite, et je n’eus besoin que de 48 heures pour décrypter la dernière pierre, recto, verso.
Le texte était d’une clarté absolue.
Je vais essayer de vous rapporter les extraordinaires révélations de ce message qui nous parvient a travers des millénaires.

Borah, et sa jeune femme Kloun, nés sur le continent Mu, avaient été envoyés par le gouvernement Mu, pour implanter dans la région où se trouve actuellement Nyons, la culture de l’olivier.
Cela se passait il y a 12.000 ans, à 500 ans près (d’après la datation au carbone qui a été effectuée plus tard par un laboratoire spécialisé, sur le colorant déposé dans les creux des signes).
Peu après leur arrivée ici, ils apprirent que tout le continent Mu, avait été englouti dans le Pacifique, à la suite d’une gigantesque explosion consécutive à une éruption volcanique. Mais tout cela nous le savions.
Ce qui fait la valeur incommensurable de ces tablettes, c’est qu’elles nous apprennent ce qu’était la vie sur le continent Mu, et surtout que cette civilisation, dans bien des domaines, avait des connaissances que nous ne possédons plus.
En apprenant la disparition de la mère patrie, Borah et Kloun décidèrent de laisser un témoignage de cette époque.
Ils savaient qu’ils vivaient la fin d’une civilisation.
Ce qui m’a le plus frappé peut-être à la lecture de ces tablettes, c’est que la tournure d’esprit des 2 auteurs est très proche de notre façon de penser aujourd’hui. Si je puis dire, le style n’a pas vieilli.
Au moment où vivaient Borah et Kloun, le continent Mu comptait environ 100 millions d’habitants. Cette population était harmonieusement répartie sur tout le continent. Il n’y avait pas une seule concentration humaine supérieure à 10 000 habitants.
La base de l’activité était agricole. La vie était douce, simple, agréable (certains ont avancé l’idée que le Jardin de l’Eden se trouvait sur le continent Mu. Je n’ai trouvé aucun élément corroborant ce fait, dans mes « documents »).
A côté de cette vie qui peut sembler un peu primitive, Mu possédait des connaissances extrêmement développées et que nous ne possédons plus dans 2 domaines :
- celui des infra sons,
- celui des forces magnétiques.
Borah et Kloun racontent qu’ils sont venus de Mu, à la région où j’habite actuellement en une matinée. Ce transport à des vitesses ahurissantes était effectué grâce à l’utilisation de forces magnétiques.
Les forces magnétiques varient d’un lieu à l’autre. Le différentiel était utilisé pour faire déplacer des véhicules aériens à une vitesse énorme.
Pour user d’une comparaison, c’est un peu comme le vent qui se déplace en fonction des différences de pression atmosphérique.
Ces véhicules étaient utilisés pour les déplacements à longue distance. C’est grâce à ces véhicules que Mu avait colonisé le monde entier. Borah et Kloun confirment ce que nous savions déjà, par les découvertes de tablettes aux Indes et au Mexique. Les habitants de Mu sont allés partout sur terre.
( A suivre)

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(EDIT Audrey pour relecture et corrections)

Message édité le 05-11-2006 à 00:48:35 par Audrey
abeille
STUPEFIANTE DECOUVERTE SUR MU


Prologue

Etant en panne d’imagination, je vais me résoudre à vous raconter une histoire réelle, qui d’ailleurs, pour ceux qui sont maladivement sceptiques, risque de paraître de pure invention.

Ce n’est pas un hasard.
Enfin, je me plais à penser qu’il ne s’agit pas d’un hasard.
Depuis 30 ans, je m’interesse à la civilisation Mu.. Il était normal que ce soit moi qui trouve des éléments nouveaux sur ce continent disparu.
Je résume ce que tout le monde sait déjà. Il y a plus de 100.000 ans, un continent se trouvait dans l’hémisphère sud. Le soubassement de ce continent contenait de longues et nombreuses galeries remplies de gaz. Il y a 12.000 ans, un formidable séisme fit littéralement exploser tout ce continent qui s’abima dans l’Océan Pacifique. Il ne reste plus que quelques vestiges ( Hawai, les îles Fidji, l’île de Pâques……… )
Ce continent, qui s’étendait sur 5000km du nord au sud sur 8000km d’est en ouest, était au moment de sa disparition, peuplé d’environ 60 millions d’habitants, ( pensait-on ).
Les habitants de Mu avaient colonisé le monde. Des tablettes retrouvées aux Indes ( voir les livres de Churchward), racontaient l’histoire de Mu, et un peu plus tard, Niven trouvait tout à côté de Mexico 2500 tablettes sur le même sujet… et dans la même écriture.
Non, ce n’est pas par hasard.
C’est sans doute pour me récompenser de l’intérêt que je portais à Mu, que le Destin me fit découvrir 11 grandes tablettes ….de la même écriture.

J’habite dans le Vaucluse, et au cours d’une ballade dans le sud de la Drôme, entre Nyons et Rémuzat, mon petit fils Lambert et moi, sac au dos, au cours d’une pause, avons découvert à flanc de montagne, sous un fourré, ce qui ressemblait à une entrée de grotte.
Il semblait que nous avions trouvé une cavité naturelle qui paraissait très profonde, car après avoir penétré dans un tunnel obscur, nous avons fait une centaine de mètres, avant de revenir sur nos pas, car ma petite lampe électrique risquait de nous laisser dans un noir absolu, d’un moment à l’autre.
Après avoir demandé à Lambert de ne parler à personne de notre découverte, nous sommes revenus le lendemain avec des lampes torches plus sérieuses, une corde et un piolet.
Notre deuxième visite nous apprit que le tunnel unique, se divisait en 3 branches au bout de 150 mètres. Afin de ne pas risquer de nous perdre, nous ne sommes pas allés plus avant ce jour-là.
Il fut indispensable de nous procurer de longs rubans de plastique que nous déroulions derrière nous, pour être sûrs de bien retrouver la sortie.
Chaque jour, durant 3 semaines, nous sommes retournés dans notre grotte, mais nous ne sommes allés au bout d’aucune des 3 branches, dont deux au moins se subdivisaient à plusieurs reprises.
C’est au cours de la troisième semaine, que nous nous sommes trouvés en présence d’une petite ouverture sur notre gauche.
L’entrée était exiguë et je ne pus la franchir. Lambert, qui est mince et souple comme un serpent, me proposa d’y aller. Je lui fis, bien sûr, un tas de recommandations, attachait une corde à sa taille et le laissais entrer.
Il me dit qu’il se trouvait dans une sorte de pièce au plafond très bas ( environ 1 mètre 20) et d’à peu près 10 mètres sur 10.
Je lui demandais d’en faire le tour, très lentement, en regardant bien où il mettait les pieds, et je l’entendis soudain crier :
« Il y a quelque chose »
- Il y a quoi ?
- Tu sais Papé, c’est bizarre, il y a des pierres
- Oh , qu’il y ait des pierres dans une grotte, c’est un peu normal !!!!!
- - Oh mais non, non, ce ne sont pas des pierres normales ;
- - Bon ! Qu’est ce qu’elles ont tes pierres ?
- - Hé bien d’abord ce sont des rectangles bien taillés, tous de la même dimension. Elles sont posées l’une sur l’autre et pour qu’elles ne se touchent pas, il y a des petites pierres entre chacune d’entre elles, aux quatre coins je crois.
- Mon cœur commençait a battre la chamade. Si les choses étaient bien telles que Lambert me les décrivait, il y avait sans doute dans tout cela une intervention humaine
- - Reviens Lambert. Va doucement, regarde où tu mets les pieds.
- Lorsqu’il ressortit, je lui demandais :
- Raconte-moi exactement ce que tu as vu.
- - Hé bien comme je te l’ai dit, dans l’angle de la pièce, il y a des pierres, mais des pierres bien taillées toutes de la même largeur, longueur et épaisseur. Il y a entre chaque plaque des cailloux pour qu’elles ne se touchent pas, et j’ai vu sur celle du dessus qu’il y avait des drôles de dessins.
- Cette fois, j’étais certain que la découverte était d’importance
- - Quelles dimensions ont-elles à peu près ces pierres ?
- - Je ne sais pas…peut-être un mètre pour le petit côté et un peu plus pour l’autre, et pour l’épaisseur, c’est à peu près comme ça.. ( il me faisait voir entre le pouce et l’index, environ 10 centimètres)
- -Bon. Tu vas y retourner, mais surtout, reste très prudent.Tu vas prendre les 2 torches pour bien y voir, moi je n’en ai pas besoin. Voilà des rubans plastiques. Tu les couperas avec ton couteau, l’un pour mesurer la largeur, un pour la longueur, un pour l’épaisseur.
- Je vais te donner mon carnet et un crayon. Tu vas essayer de copier les premiers dessins qui sont sur la pierre du dessus. Ca ira ? Tu veux bien y retourner ?
- - Bien sûr que je vais y retourner. Mais tu sais pour les dessins, je ne suis pas très fort !
- - Ce n’est pas grave. C’est juste pour avoir une idée.
- Lambert partit, je me trouvais dans le noir le plus absolu. Ne voulant surtout pas qu’il soit pris par la peur, je lui parlais sans arrêt, et d’un petit air excédé, il me dit
- - Ecoute Papé, comment veux-tu que je travaille sérieusement si tu parles tout le temps !!!!
- J’étais rassuré. Le gamin était pris par l’ambiance du mystère, et surtout, il avait conscience de jouer un rôle important.
- Au bout d’un moment, je lui dis :
- - Ne te crois pas obligé de copier tous les dessins de la pierre. Une ou deux lignes suffiront.
- - D’accord Papé. J’ai copié 3 lignes. Je reviens.
- C’est avec un immense soulagement que je le vis revenir. J’avais eu très peur qu’il arrive quelque chose alors que je ne pouvais pas, moi, pénétrer dans la pièce.
-
- Aussitôt après le soulagement, c’est la curiosité qui prit le dessus, et je fixais la lampe sur les dessins rapportés par Lambert. Les analogies avec les tablettes de Niven étaient certaines, mais bien sûr, il faudrait étudier ça minutieusement à la maison.
( A suivre)

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(EDIT Audrey pour relecture et corrections)

Message édité le 04-11-2006 à 02:20:58 par Audrey
 
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